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Poésie - Page 7

  • Parlez-moi

    PARLEZ-MOI DE SUBLIME

    PARLEZ-MOI DE  SUBTILITE INTIME

    MÊME SI ÇA NE RIME A RIEN

    MAIS DITES-MOI QUELQUE CHOSE DE DIVIN

     

    PARLEZ-MOI DE BEAUTE  DE L’ECLAT D’UN DIAMANT

    MAIS DITES- MOI QUELQUE CHOSE DE GEANT

    AU DIABLE LES EMOTIONS ET LEUR CONSEQUENCE

    LES AVARIES ET LEURS INCIDENCES.

     

    PARLEZ-MOI DE  DIVINITE DE  SCULPTURE EXQUISE

    DE SPLENDEUR  EPICURIENNE

    DE BONHEUR  EXPLOSIF

    DE CANDEUR DILUVIENNE

    DE SILENCE INTENSE OU LES NUANCES AVANCENT RADICALEMENT

    EN PLEINE FACE ET TOUJOURS EXCEPTIONNELLEMENT

     

    MAIS TAISEZ VOS PEINES ET VOS SOUFFRANCES

    LES MIENNES, SONT UNE DELIVRANCE, UN REMPART CONTRE LE MAL

    UN MUR DE TRANSPARENCE

    S’IMMISCE EN MOI, CHUT, LAISSEZ-VENIR L’INVISIBLE A VOTRE TABLE

    VOUS COMPRENDREZ L’INEXPLICABLE.

     

     

     

     

     

     

  • L'incendie créateur

    A celui que j’aime... Ab imo pectore

     

    Dans la grande galerie de tous les musées

    Je n’ai d’autres ennemis que ton portrait

    Il n’est de personne, c’est mon esprit créatif qui résonne

    Et je ne fais que penser comme d’autres ne font que passer

    Je ne sais pourquoi ton image est toujours là

    Pas tout le temps, pas à chaque instant

    Non, juste quelquefois, je ne sais pourquoi

    C’est une histoire qui fut, mais ne s’enfuit pas

    Dans mon cœur et dans ma tête

    Nous étions pareils, au fond, cher esthète

    Et votre romantisme me  mit à terre

    Plusieurs fois je fis marche arrière

    Mais vos mots dissipaient mes maux

    Une muse vous étiez, mais une muse rusée

    Voilà, c’est à cause de vos excès

    Que vous m’avez eue, puis perdue

    Quand me prend l’envie de rêver de vous

    Notre première nuit, je n’en viens pas  à bout

    Votre voix me manque, vos lettres enflammées

    Etaient faites pour durer, toujours

    Les pages de notre histoire sont déjà cornées

    A trop vouloir se perdre on s’est abimés

    Pour que vous m’aimiez sans méfiance

    J’avais même ôté mon alliance

    Mais prudence, les sentiments et les bijoux

    Sont des aimants sans carat qui reviennent toujours sur leurs pas.

     

     

     

     

  • QUITTE OU DOUBLE

    Un jour ou l’autre il faut  souffler

    Sur La bougie du temps passé

    Cette  flamme allumée

    Par  nos promesses  illuminées

    Un jour ou l’autre sans s’essouffler

    Il faut remettre au goût du jour

    En usant d’un aller retour

    Se remettre  des  jeux de dames

    Sans  tout en faire un drame

    Un jour ou l’autre il faut sauter

    Et  en retombant  de haut,

    Sur la terre bien ancrée

    Oublier tous ces mots

     Ne plus les écouter

    Les tuer même  si il faut

    A coups de couplets des plus solitaires

     Revenir  vivre sur terre

    Et jouer son destin tel le malin

    Décuplant son aura de satin

    Sur un pied de guerre incertain et bien plus serein

    Que de chimériques pensées même si, proches du divin

    Un jour ou l’autre il faut survoler les terrains minés

    Les ailes d’un temps conditionné d’un passé indéterminé

    A l’exception de quelques secondes

    Qui se consument à base de blondes

    A la furieuse beauté inféconde

    Laisser aller l’exactitude éphémère des choses

    En échange de quelques sentiments  bien placés et  non conflictuels

    Sur le terrain de nos vagues années aléatoires

    Voir revenir au loin la maudite prose de ta vie d’artiste,

    Surannée, irréelle et illusoire

    Qui te talonne et insiste sans repos, nuit et jour, éternelle , presque infâme

    Dans le sommeil des coups de lames,

    Des le réveil  des coups dans l’âme.

  • Un seul regard pour deux

     

    168310226.gifUn seul regard pour deux

    Fait briller de mille feux

    Les étoiles  interstellaires

    Nébuleuses du Mystère

    Là, où je retrouve mes repaires

    Mes amours  et mes « j’espère »

    Dans les chimères de cet amour flou

    Je prends soin de l’éphémère pour me rapprocher de Nous

    Eblouissantes écritures loin des éphémères déchirures

    Je l’aime plus que ce que je ne respire

    Et quand le ciel se déchire, 

    Que L’horizon se fuit, que l’azur s’assombrit

    Sur le  pont de ses soupirs, d’impures intentions

    Font de ma vie une double déclaration

    Il sait tout de moi et lit dans mes pensées

    Ca vous parait très insensé, je sais, je sais…

    Mais il est  le dernier amour par mes jours condamnés

    Chut,  lui seul  en mesure la portée.

    Je passe ma vie à l’oublier et mon temps à y penser

    Et si Je fais semblant de rire tout le temps

    C’est juste une comédie de pacotille

    Un mélange de folie raisonnée et démesurée

    Que je signe avec un certain style,

    Mais au sein  de son arpège ,

    Je ne connais  de pires pièges.

     

  • L'âme heureuse

    1162163289.jpgTes dons sacrés te sont consacrés

    Annule tes jours en consumant tes nuits

    Les mots te raisonnent  à pas de velours

    Entends l'amour te tourner autour.

     

     

  • Le jardin de l'âme

    Impossible douleur d’un jardin hurlant  de saules pleureurs

    Où de larmoyantes verdures font de la beauté une fêlure

    Et  laissant l’ombre  éclairer le ciel d’un  éternel été

    Qu’il est doux et candide de s’apitoyer sur l’infernale aventure !

    Limpides et cristallines émotions d’âmes impures

    Dans le silence harmonieux  d’un onirisme en fleur

    Avec pour portrait l’infidèle nature du cœur

    Qu’importe la douleur  pourvu qu’en entier elle  vous assaille

    Que de votre vie elle fasse un feu de paille

    En évitant les pièges  d’un  bonheur aléatoire

    Et écumant votre arpège de fausses notes en vrais malaises

    Qu’il est bon de succomber à l’ostentation  de sa propre fadaise!

     

  • Le coeur en avance

     

    Même si entre elle et moi c’est aigre doux

    Même si on oublie les billets doux

    C’est mon amour sucré salé

    Que je déguste à volonté

    Ça vous parait presque insolent

    De l’aimer tant précisément

    Elle, mon idylle inachevée

    Mon idole sacrifiée

    Faudrait- il  la déshabiller

    Pour l’avoir toute, en vérité ?

    Même si entre elle et moi c’est acidulé

    Comme un bonbon elle fond dans ma bouche

    Mon songe d’une nuit d’été n’est pas farouche

    Je la croque tout en cadence

    Et la savoure à distance

    Les étoiles ne brillent

    Que dans ses cheveux camomille

    Toi, Eden mon caprice

    Réceptrice de mes vices

    Rester en vie pour toi, quel délice !

    Elle n’est pas édulcorée

    Il n’y a que du miel dans ses pensées

    Depuis qu’elle a tapé à ma porte

    Je n’ai pas trouvé d’antidote

    Toi, Eden, mon unique  mascotte.

  • Je me balance...

    Je m’étais promis de ne jamais aimer qu’un homme  à la fois

    mais la vie me joue des tours et te voilà

    Le verbe Aimer est devenu un rébus

    et me voici le cœur nu

    écoute ces mots tels qu’ils arrivent jusqu’à moi

    écoute ces mots comme un sortilège

    chanter mon cœur qui se noie dans ton cortège

    sans artifice et sans piège

    Dans les abysses de l’émoi

    Je me balance au bout de ta musique

    je suis l’ombre portée  de tes notes électriques

    J’envoie au ciel mes sentiments

    Ils me collent au corps depuis si longtemps

    Qu’ils retombent en scintillant

     comme une pluie de diamants, dangereusement !

    Avant que l’on s’enlace

    avant que l’on se lasse

    Laisse-moi  juste une place

    Un espace, une trace, quelque chose d’indélébile

    De ton antre fertile

    Je me balance au rythme de tes compositions

    Je suis l’autre côté du miroir, loin  des conventions

    j’entends le son de ta voix

    rien qu’un peu de toi

    Chanter ces mots que je t’ai donnés comme une prière

    Alors laisse leur le choix et parle moi d’éternité éphémère

    Écoute pousser mes pleurs, juste le temps d’arroser mon cœur (de jardinière.)

  • Ta fumée, Gitane

    Est une fausse brune qui se farde de blondeurs exquises

    De sentiments qui s’attardent et te méprisent

    Sur les chemins torturés non signalés

    Où tu te pâmes jusqu’ à l’extase

    Ta fumée gitane

    De ton esprit rebelle et parfumé

    A des senteurs musquées qui embrasent

    Tes petits matins aux couleurs

    De drames sertis de satin

    Où tu vois  approcher la peur

    Tout doucement,  te tendre  la main

    Satan  fait son malin

    Ya pas d’erreur, Lucifer n’est pas un Saint

    L’envers de son je démasqué

    Est l’univers de ton moi en panne

    L’endroit de ton acte manqué qui te réclame

    Ta fumée gitane

    S’envoi  en l’air et tu planes

    Un  arôme  de plus qui enflamme

    Les ailes noires du désespoir

    D’une ex idole qui chante encore plus fort  dans le noir

    Le rideau est tiré  et le sort qui t’accable

    Joue à la roulette russe des illusions palpables

    Dans tes longues soirées indésirables

    Ta fumée gitane  te réclame et te consume

    Comme le  brouillard un soir de pleine lune

    Qui s’installe et enfume

    Ton visage qui se noie dans  la brume.

    Ta fumée gitane

    Est une vraie blonde famélique

    Aux  formes oblongues  et magiques

     À l’ombre de ton âme sans plus de flamme

    Les sanglots abondent et te désarment

    Car au fond de ses paroles vaines

    Tes mots endorment toute la peine

    Qui coule encore dans tes veines.

  • Amoureux d'elle

    Sa peau respire le vent du  large

    Celui qui balaie tout sur mon passage

    Et ses cheveux blonds  dans mon sillage

    Forment les sillons de mon disque sans âge

    Si je la connais par cœur

    C’est que j’ai pris un risque

    Celui  de pénétrer  son corps

    Quand je lui ai caressé le dos

    Elle m’a remis le La  en cadeau

    J’en ai fait une chanson à sensation

    Elle et moi à l’unisson

    R- Sa voix grave n’a rien de grave

    Je suis le volcan, elle est la lave

    Le mystère  de l’amour fou qui résonne

    De Nanterre à Lisbonne

    C’est un écho lointain qui me foule

    C’est  pour ça que je l’aime  loin des  foules

    Sa démesure et ses excès à toute allure

    Sont des messages instantanés sans demi  mesure

    Sorte de cage dorée d’où elle décode

    Les notes qui  me désaccordent

    Elle me garde bien au chaud

    Le rythme dans sa peau.

    Son souffle dans mon cou

    N’est pas fait pour vous

    Amoureux  d’elle je le suis même au bord du vide

    Et mon âme n’est plus avide, même si parfois je dérive

    Elle jette sur mon moi,  tous les feux qui  désarment

    Et m’attend sur l’autre rive, mon eau vive

    Je garde son brasier en flamme et de grâce

    Ne touchez pas à notre espace

    Elle est le feu, je suis la glace

    J’ai trouvé enfin ma place.

    Amoureux d’elle comme un viol à tire d’elle

    Je reste dans ses ailes et m’envole

    Car  je n’aime qu’elle,

    Sans refrain ni  couplet

    Ma chanson est confidentielle

    Je ne vis que pour elle, mon essentielle

    J’ai posé ma bouche sur ses lèvres

    Et depuis  la fièvre ne connait pas de trêve

     Dès que je  touche à mon rêve.

  • Un jour

    41232f1de3202f0121d87d6fe0edb0e2.jpgUn jour,  je repartirai

    Pour ne pas sombrer ni, cesser d’exister

    Libérée de toutes contraintes

    Pour ne pas cesser d’être

    Je m’en irai, poursuivre ma complainte

    Et  éviter l’ennui d’un sud qui pourrit

    Pendant que la bêtise humaine, florissante, continuera sa survie ensoleillée et sans éclaircie

    Je  poursuivrai mon délit d’initiales

    Et  mon cœur se refera la malle

    Alors adieu les idiots du village

    Où les chasseurs font rage

    Je quitterai mes attaches

    Et les juges me traiteront de lâche.

                   

  • LA NUIT

    Dans l’énergie du silence

    La nuit dévoile ses abscons

    Abstraites émotions d’errance

    Où les délices de mes abréactions

    Font jaillir l’exquise extase

    De mes écrits par le soir inspiré

    Là, des bouquets de mots et de phrases

    Surgissent au fil d’or par mon ego invité

    Et je dresse des lettres

    Pour voir s’évanouir l’ennui

    Par des non-dits voir renaître

    L’histoire de ma vie

     

    Vénérables ombres vagabondes

    Réveillant un sommeil paradoxal

    Entre délire et réalité d’un monde

    Hésitant entre obscurité sentimentale

    Et lucidité vénale

    De ma prose infernale.

  • Conditionnel passé

    J’aurais tant voulu aimer la vie le long des jours sans sursis

    J’aurais tant voulu croire que le chemin était balisé le long de la voie ferrée

    J’aurais tant voulu courir la rage au cœur à la recherche du bonheur

    Mais j’ai remonté  les cols enneigés de mes années dangers

    Et mon état damné me fit déraper

    Les portes se sont closent et les souvenirs explosent

    J’aurais tant voulu te d ire la beauté des choses sans que le pire ne devienne un  empire

    J’aurais  tant voulu te dire l’itinéraire qui fait esquiver les galères

    J’aurais  tant voulu te dire l’amour que je te porte avant que le temps  ne l’emporte

    Mais j’ai perdu la foi et le feu sans flamme dans lequel  je baigne mon âme

    Ne brûle que ma peau où le froid me saigne et me blâme

    Mais le silence est de glace et  tout  me dépasse.

  • La présence de l'absence

    Quand mes cils battent au rythme de ton regard

    Notre amour devient plus fort

    Au creux de tes départs

    Et quand tel un éphèbe à la cime de l’aurore

    Ta présence exacerbée me laisse dans l’éphémère

    Un goût sucré salé comme un bonbon

    Je déguste le mystère

    Et je dis que l’absence a ses raisons

    Quand dans ma vie tu désaltères

    Les regrets arides de mes chansons

    La pluie devient la terre

    Le vent se fait plus fort

    Quand tes yeux devinent mes maux

    Que de ta peau coulent mes sanglots

    Rien n’est plus beau et plus mystique

    Que ton corps qui s’explique

    Tu n’es pas là et pourtant je sais

    Tout de ton esprit

    Sans être ici

    Tu reviens dans mes pensées

    Refaire tourner en farandole

    La beauté qui colore

    La clarté de mes paroles

    Et ton absence m’est frivole

    Telle une inspiration prescrite

    Sans réservation illicite

    Si délicate attention

    De nos rêveries en action

    Mon cerveau enregistre

    Le temps passé et ses sous-titres

    Si on se disait adieu

    Mes yeux ne seraient pas assez grands

    Pour que se déversent au mieux

    Des litres de larmes au goût de sang.

  • Au fil de l'odyssée

    Au fil de l’odyssée dans laquelle mon état faisait sa route

    Je me mis à divaguer sur quelques bonheurs que la vie fait  sans doute

    Étayant un avenir obscur et sans éclairci                    

    Je me mis à écrire et tant pis si le sens s’en trouvât noirci

    La beauté des choses peut souvent prendre le chemin de quelques métamorphoses

    Il n’y a qu’à regarder la beauté des roses !

    Par quelques vers par quelques rimes embellir la déprime

    La décrire au figuré comme au pire, en faire tout un empire

    Pour ne pas tomber dans une oisiveté déferlante écumant mon esprit embué

    Obsession totale à analyser chaque détail éparpillé

    De peur que le non-sens ne croule nonchalamment                                       

    Sur l’âme de mes tourments et ce pour longtemps

    Je pris mon clavier comme punching-ball                                 

    C’était là son onirique et meilleur rôle

    C’était ça l’exaltation suprême pour garder mon emblème

    Ne puis-je découvrir plus vive satisfaction que des mots qui devant moi font des additions ?

    Quel serait le titre qui me servirait d’épitre ?

    Tout ceci n’était au fond que des jours en sursis

    Dans lesquels je baignais mon esprit

    Et ce pour une longue vie

    Car de l’étoile je n’avais que la toile, et si je brillais,  ce fut  par des artifices

    Je ne serai jamais un poète commis d’office.