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nuit

  • Variations sur le ciel (le 10-10-13)

    "Arc en ciel"

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    "L’œil du ciel" ( En bas, à gauche, face à l'écran)

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    "Plein Soleil"

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    Photos Valérie Bergmann

  • Nuit.

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    Savez-vous les murmures de mon cœur quand au détour d'une rature se déchire la peur?

    Que par mes  mains tremblantes saisissants une feuille, mon stylo en acier va et vient et se meurt.

    Quand à la subtile joie se mélange un grain de folie doux amer, des mots qui ressemblent à des vers.

    Là où l'amour embellit la vie jusqu'au sommet de l'écrit.

    Quelle belle euphorie s'emparant de la nuit, où le silence y résonne et abandonnant mon âme au rythme essentiel des joueurs de lyrisme.

    Les palimpsestes ressuscitant alors, laissant apparaître la sublime candeur de la passion et du cœur.

    La pureté des âmes égarées se remet à scintiller et sous l'obscure noirceur se dessine un bonheur inconnu du commun des mortels.

    Dieu, faut-il avoir subit de terribles naufrages pour qu'enfin apparaissent la douceur et le calme?

    Rien de plus raffiné que ce merveilleux grimoire d'où s'échappe un délicieux carnage, l'histoire d'impossibles déliés que forment sous mes yeux le supplice et l'espoir. 

    Dans un élan furtif je regarde valser, les lettres dorées affairées à briller jusqu'au petit matin.

    Puis s’en revient l’aurore, effacer tout cet art éphémère, sans chercher à percer le mystère du jour, là où les astres déchirant le ciel s’évaporent dans un mystique halo de lumière, la lueur matinale fera de ma gloire onirique son festin dérisoire. 

     

  • Envie de parler avec Vous...

    écriture,art,mots,calendrier Julien, Grégoire,espoir,histoire,nuit,autobiographieCette nuit, je ne dormirai pas, je sentais l’inspiration arriver à petits pas, mais d’un pas consensuel, qui fait que je suis devant ma feuille. A cette heure tardive de la nuit, je peux enfin écouter du Hydn sans retenue. Je peux aussi épouser la littérature, et me laisser chavirer par ce qu’elle a de plus beau. Les mots racontent ma vie, mon histoire à la campagne, avec pour seul accompagnateur l’homme de ma vie, celui à qui je dis oui, il y a bientôt douze ans. Je n’ai pas vu s'écouler les jours. Il y en fut de bénéfiques, mai aussi des terriblement difficiles, comme tout un chacun, je suppose. Qui peut prétendre de n’avoir jamais souffert ? De ne jamais avoir senti le sol se dérober sous ses pieds, les yeux embués de larmes atrocement salées, le cœur comme un tombeau, l'organe en lambeaux. Mais c’était il y a longtemps maintenant. Lorsque je promenais ma vie du mauvais côté de la barrière, quand l’insouciance vous prend dans ses filets, comme une méduse du Caravage, collante et pugnace. Mais à force de tomber amoureuse, je faillis ne plus me relever. Alors, je décidai pour le bien-être de ceux que j’aimais vraiment de laisser la raison m’emporter sur les chemins du temps qui passe. Je n’en suis que récompensée, chaque jour qui passent effacent les souvenirs que laissèrent ces douleurs surannées.

    Je suis bien, ma chienne à mes pieds, toujours. La nuit est un espace, un exemple de temps où le calme et la volupté se défont de leurs guenilles journalières, ces petits riens qui finissent par faire de vous leur esclave. De simples éclats de voix, sont des hurlements, beaucoup trop stridents pour moi. Le silence est un rempart contre l'anéantissement cérébral. Je dois, tel un croupier, mélanger les cartes de ma destinée, entre une vie de créatrice et celle de femme mariée. Pas facile de régir tout ça. Alors, une santé de fer est préférable, afin de dormir le moins possible et avoir un maximum de temps pour ce à quoi on prétend. Ce don auquel on prétend.  Cela viendra avec le temps… Après le film de 21 H !!! Dès que Monsieur mon mari s’endort, je prends mon grimoire, même si il n’en reste qu’un palimpseste, il m’est encore utile. Un mot bien afflué, et me revoilà sur la grand route de l’écriture. Les hommes ne comprennent pas toujours le fait d’avoir épousé quelqu’un de différent, qui s’adonne à des plaisirs autres que ceux d’une mère au foyer, pour lesquelles j’ai une franche admiration, car j’en serais bien incapable. Mon foyer à moi, est le feu, le feu du ciel, le feu de la vie, de la passion cristalline Stendhalienne, je suis dans les nuages qui se prêtent à ma vue. Je ne cherche pas l’inspiration, ce soir, c’est elle qui me cherche. Alors, bienvenue à cette entité mystique qui fait de mes jours le plus beau des chantiers, et de mes nuits la plus belle armée contre la morosité.

    Toujours aux aguets, mes secondes sont précieuses comme des perles fines et fragiles. Un nuage rose par-là, un autre turquoise, de-ci, de-là, j’avance derechef vers le vernissage des « œuvres » naturelles que je poursuis assidûment. Ensuite, il y a les livres, alors là, c’est un vaste méli-mélo, il n’existe pas de terme plus approprié… Telle une phalène craignant de mourir avant d’avoir tout dit, je convole avec les mots. Ils sont mes amants, des aimants roboratifs posés involontairement sur mon cœur. Les livres sont une réserve sauvage de vocabulaire, l’histoire est aussi très importante, certes, mais peu de livres me happent du début à la fin. Je tairai ceux pour lesquels j'ai une préférence. Il n’y a pas de mystère, mais je ne voudrais froisser personne. Je suis très souvent plongée la tête la première dans les vers de Dante, ou les psaumes bibliques, ou encore quelques livres achetés récemment, et qui ont un certain talent. Je ne m’octroie pas la permission de la critique littéraire, je laisse cela à d’autres, j’ai une sacro sainte aversion pour les critiques. Personne n’est parole d’Evangiles, et chacun a le droit de s’exprimer. Voilà mon avis sur la question. C’est pour cela que je ne figure pas sur des sites tels que Babelio, par exemple, il faut toujours commenter, et cela m’insupporte. J’ai déjà assez de travail de jugements sur mes écrits, que je critique de façon la plus objective qui soit. Alors, les livres, je les aime en totalité, puisque je sais le prix à payer pour être lue ou éditée. La fatigue morale et nerveuse dues à la concentration, vous font payer le droit, le droit à l’écriture. Il n’y a donc rien de gratuit, les commentateurs mis à part !

    Ce qui est étonnant, c’est que l’on m’écrit quelquefois, mais sur mon adresse e-mail. Les gens qui veulent s’exprimer, je leur en laisse pourtant la possibilité, c’est étrange cette préférence de vouloir passer inaperçu. Mais, cela est quelque chose que je respecte au plus haut point, et il m’arrive d’agir de la sorte, parfois. Puis, on n’écrit pas pour être commenté, on écrit parce l’on en a besoin, tout simplement. 

    Aujourd'hui, c'est Noël, le 6 ou le 7 janvier pour les orthodoxes, selon le calendrier grégorien! Voilà pourquoi, cette longue nuit souhaite me voir veiller... ce que je fais avec plaisir, repensant à mes ancêtres. Alors," Sourp Tzenound", Joyeux Noël en arménien.

    Peinture de l'illustre Pape Saint-Grégoire.

  • Bleu nuit

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  • Le Rêve...Peinture cubiste de Henri Le Fauconnier 1910

     

    mots, rimes, songe, nuit, amourDouceur d’évasion évasive

    Clameur d’émotions sensitives

    Dans la clarté du soir

    Le bonheur de l’espoir

    Bonsoir

    Partition d’ombres portées

    Sensations d’acuité

    Civilités extrêmes

    Chaleur de l’aubaine

    Je t’aime

    Tableau immaculé

    De joyaux et de divinités

    Dévorés de fidélité

    Délices de déesses

    Caresses et délices

    Quelques soient les faiblesses

    Tendresse

    J’avance dans les mots

    C’est mon cri le plus beau

    Mon chant le plus pur

    Mon  élan le plus sûr

    Dieu, comme je t’aime

    A jamais ton sang

    Coule dans mes veines

    Et purifie mon âme de néophyte

    Dans ma grotte de troglodyte.

     

  • Lever du jour

     Quand la nuit s’abandonne au jour

    Le ciel a des couleurs aux uniques retours

    Et l’aurore chasse avec lenteur la nuit menacée

    Comme si la terre se remettait à tourner

    La vie est une autre histoire qui commence

    Pendant que l’aile noire a fini sa semence.

    A chaque matin, l’aube naissante murmure

    Et nous offre des tons légers de clartés obscures

    Elle attend patiemment que le soleil paraisse

    Comme une aide divine elle plaide sa cause avec paresse

    Que la journée soit féconde, et abondante de prose! 

    A chaque matin la lune diffuse une lumière  exquise

    Et  la journée pas encore éclose, comme surprise

    Fera fondre la glace et le givre.

    Semblant éclairer comme un abat-jour

    Le jour sonne le tocsin des amours

    Le temps de souffler sur la bougie de la nuit

    Le ciel se charge de bleus et la vie reprend ses acquis.

     

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  • Le soir descend...

    La nuit se lève, avec pudeur

    sans faire de bruit

    elle remplit les coeurs

    et lave les esprits

    la lune chassera nos soucis

    et les étoiles effaceront nos pleurs

    quelle belle éclaircie!

    L'instant présentIMG_0364.jpg

  • Karl Friedrich Schinkel -1781-1841- Peintre et Architecte prussien

    La reine de la nuit Schinkel 1815.jpg
    "La reine de la nuit" 1815

  • William Blake 1757-1827 dit "Mad Blake":

    "Hécate ou la Nuit de joie d'Enitharmon" 1795
    Représentation d'une entité négative, vouant selon Blake, l'humanité à l'insatisfaction éternelle.blake hécate ou la Nuit de joie d'Enitharmon.jpg
    "Le chemin de l'excès mène au palais de la Sagesse" Blake, Poète et Peintre de l'obscur et romantique à la fois.

  • LA NUIT

    Dans l’énergie du silence

    La nuit dévoile ses abscons

    Abstraites émotions d’errance

    Où les délices de mes abréactions

    Font jaillir l’exquise extase

    De mes écrits par le soir inspiré

    Là, des bouquets de mots et de phrases

    Surgissent au fil d’or par mon ego invité

    Et je dresse des lettres

    Pour voir s’évanouir l’ennui

    Par des non-dits voir renaître

    L’histoire de ma vie

     

    Vénérables ombres vagabondes

    Réveillant un sommeil paradoxal

    Entre délire et réalité d’un monde

    Hésitant entre obscurité sentimentale

    Et lucidité vénale

    De ma prose infernale.