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prose

  • La suite.

    Viendra le moment où cesseront mes envies d'apparaître 

    Arrivera le jour où je ferai taire mon physique

    Le jugeant trop menaçant et plus assez esthètique

    Je quitterai alors la pellicule pour sur la toile ne plus être

    Je suivrai toujours mon sens d'esthète 

     Desormais

    Je joue dans un autre espace

    Empli de belles espérances 

    A défaut d'insouciance

    Aussi, ne me jugez pas trop vite, s'il vous plaît

    Attendez donc la suite, elle ne saurait tarder. 

    Sans nulle autre douce fierté que mon esprit, avec le temps, bien aiguisé

    Et mon âme faite de larmes et de flammes qui ont fait sa dignité

    Si le Ciel le veut bien, je suivrai la route qui mène au delà de tout.

     

     V.B

  • De sa prose éprise ...(Texte de Philippe Djian , chanté par Stephane Eicher)

    1. ELLE MAL ÉTREINT
    2. Elle ne dort pas la nuit
    3. Elle garde toujours les yeux ouverts
    4. Elle me met dans son lit
    5. Quand il n'y a plus rien à faire
    6. Elle s'amuse toutes les nuits
    7. Et me prend comme un dernier verre
    8. Elle fait Ça si bien si
    9. Spontanément que je m'y perds
    10. Mais elle ne m'apporte rien
    11. Elle s'allume puis elle s'éteint
    12. Non, elle ne m'apporte rien
    13. J'en ai l'envie, pas le besoin
    14. Elle se lève toutes les nuits
    15. Et s'interroge sur l'univers
    16. Elle a beaucoup d'esprit
    17. Beaucoup d'amis, beaucoup d'éclairs
    18. On m'envie, on me dit
    19. Qu'on la suivrait jusqu'en enfer
    20. Qu'à son bras, c'est la vie
    21. V majuscule qu'on s'est offert
    22. Mais elle ne m'apporte rien
    23. Elle s'allume puis elle s'éteint
    24. Non, elle me m'apporte rien
    25. Ni la joie, ni le chagrin
    26. Elle déteste aujourd'hui
    27. Ce qu'elle avait aimé hier
    28. Elle a tant d'appétit
    29. Que rien ne peut la satisfaire
    30. Elle n'a pas de répit
    31. Je l'admire d'une certaine manière
    32. Même si elle m'étourdit
    33. Même si je suis loin derrière
    34. Mais elle ne m'apporte rien
    35. Elle s'allume puis elle s'éteint
    36. Non, elle ne m'apporte rien
    37. Glisse comme de l'eau sur la main
    38. Trop vieux pour ces conneries
    39. Trop frileux pour les courants d'air
    40. Je cherche toutes les nuits
    41. Où est l'endroit de l'envers
    42. Elle est si pleine de vie
    43. Je suis si lourd, elle si légère
    44. Parfois elle m'éblouit
    45. Et parfois elle me sidère
    46. Mais elle ne m'apporte rien
    47. Elle s'allume puis elle s'éteint
    48. Non elle ne m'apporte rien
    49. Elle trop embrasse, mal étreint

     

  • Salut L'Ami, on ne t'oublie pas ...

    Ceux qui portent le deuil du départ de leur congénère, cet ainé tant aimé,  qui a tiré sa révérence, Un matin du mois d’août.

    Quel étrange bonheur que d’observer leurs mouvements ! Certes, ce bonheur est et restera encore très longtemps lié à la peine, mais le pouvoir de vivre à leurs côtés est un privilège énorme.
     
     
    Salut l’Ami.. On ne t’oublie pas !
     
     
       Pour toi, le ciel s'est fait prairie 

    Comme dans ces rêves où tu galopais indéfiniment , crinière au vent

    Tout est à toi, la vie, l'espace et le temps

    Le souffle des alizés, là haut au paradis

    Te mènera jusqu’à Eole

    Dans une immense farandole

     

    Accueilli par le Dieu du vent

    La quintessence d'une nouvelle vie

    Sera pour toi infinie

    Au royaume des cieux, les nuages et les Dieux

    Feront de toi un Cheval heureux

    Pour l’éternité

    Salut, L'Ami, on ne t'oublie pas !

  • Lever de rideau (Suite et fin)

    De chaque côté du décor, des branchages  semblaient s’ouvrir sur des paysages insoupçonnés. Mon regard se posait sur tant de merveilles que j'en eus le souffle coupé. Tout était là, ici et maintenant.  Le monde dans mes yeux. Ombres et reflets charmeurs  dans mon cœur. Ici, le vaste horizon, au clair de pittoresques sillages, et là, du Vert naturel et sauvage,  s’étendant  à perte de vue. Des troupeaux d'animaux grégaires  y régnaient en maîtres.  Dans ce décor,  nulles ambages possibles. Le choix des Dieux.  Grâce au balai incessant du soleil et des nébuleux, le rouage des ombres majestueuses  s’accomplissait à chaque seconde, et des formes miraculeuses se dressaient fièrement.  Forêts, plaines  et vallons oscillaient de couleurs  selon les reflets d’un soleil fébrile, mais toujours fidèle malgré l’appel de l’hiver qui, parfois, dans un éclat de seconde, se mettait à gronder par de furtifs bruits de tonnerre.  Au loin, des  prairies à flanc de coteaux, qui selon l’intensité du soleil ou l’apparition soudaine d’un nuage timide,  venaient changer le cours des choses, le devant de la scène, comme sur des tableaux impressionnants d’impressionnisme.  Fleurs de dentelles tissées, arbres  aux branches automnales tricotées, reflets révélateurs de ce que la terre a dans le cœur.  La fragrance boisée accompagnait chacun de mes pas, comme si  cela n’était rien d’autre que le témoignage  du labeur de la pluie et du soleil lorsque les saisons se confondent et  inondent les champs, ça sent bon le moment présent ; de rutilants paysages  laissent entrevoir,  que la terre, elle, a tout son temps. C’est le charme incessant des marées, le va et vient des saisons. Le flux et le reflux du temps. Saisissant de vérité.  La campagne à toutes saisons respire l’odeur du vrai comme un cri de sincérité. Tout cela est dignement féerique. Un cirque à ciel ouvert, un gigantesque théâtre au firmament de la beauté éternelle.

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     C’est alors, que me vint à l’esprit ces vers magnifiques de Baudelaire :


     « La Nature est un temple où de vivants piliers

     Laissent parfois sortir de confuses paroles,

     L’homme y traverse à travers des forêts de symbole

    Qui l’observent avec des regards familiers.

    Comme de longs échos qui de loin se confondent

    Dans une ténébreuse et profonde unité,

    Vaste comme la nuit et comme la clarté,

    Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

    Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,

    Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,

    Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,

    Ayant l’expansion des choses infinies,

    Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,

     Qui chantent les transports des esprits et des sens. »


    Charles Baudelaire

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    Photos Valérie Bergmann


  • Demain...

    Dans un furtif élan,  créatif et génial, elle reviendra vous dire la beauté du monde, l' éclat d'une éclaircie, une métamorphose, un écrin de velours qu’on caresse avec amour, le temps d'une seconde … Demain, elle reviendra, vous dire que la vie c’est ça, un peu de tout, beaucoup de rien, mais surtout ça, cet amour fou,  majestueux et profond, celui qui fait que l’on aime à sa façon. Demain tout sera beau, frugal et volubile, les toujours et les jamais, n’en finiront jamais de tournoyer, au gré de ses subtiles allées, de ces chemins facétieux, de tout ce qui donne les larmes aux yeux. Demain, tout sera merveilleux, quitte à devenir vieux.

  • Nuit.

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    Savez-vous les murmures de mon cœur quand au détour d'une rature se déchire la peur?

    Que par mes  mains tremblantes saisissants une feuille, mon stylo en acier va et vient et se meurt.

    Quand à la subtile joie se mélange un grain de folie doux amer, des mots qui ressemblent à des vers.

    Là où l'amour embellit la vie jusqu'au sommet de l'écrit.

    Quelle belle euphorie s'emparant de la nuit, où le silence y résonne et abandonnant mon âme au rythme essentiel des joueurs de lyrisme.

    Les palimpsestes ressuscitant alors, laissant apparaître la sublime candeur de la passion et du cœur.

    La pureté des âmes égarées se remet à scintiller et sous l'obscure noirceur se dessine un bonheur inconnu du commun des mortels.

    Dieu, faut-il avoir subit de terribles naufrages pour qu'enfin apparaissent la douceur et le calme?

    Rien de plus raffiné que ce merveilleux grimoire d'où s'échappe un délicieux carnage, l'histoire d'impossibles déliés que forment sous mes yeux le supplice et l'espoir. 

    Dans un élan furtif je regarde valser, les lettres dorées affairées à briller jusqu'au petit matin.

    Puis s’en revient l’aurore, effacer tout cet art éphémère, sans chercher à percer le mystère du jour, là où les astres déchirant le ciel s’évaporent dans un mystique halo de lumière, la lueur matinale fera de ma gloire onirique son festin dérisoire. 

     

  • Aimer...

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    Je ne dors pas, je somnole, savourant de plein fouet les passages exquis d'une impression de solitude extrême et éternelle. Les livres furent dévorés comme toujours, ils ne cessent de s'enfouir dans la mémoire. Pour vous les rendre à un moment ou à un autre, lorsque l'occasion viendra. La voici, l'indomptable! Je vous écris en dormant, si, si, je vous assure. La saveur littéraire s’incline devant le besoin d'un sommeil profond. Le mien est paradoxal, comme tout ce qui fait que je suis moi. L'appétit du vocabulaire est effrayant, excessif, insoumis, volontaire et résolu. Incessamment, le corps est voué, comme une armée qui vous écrit. Mon âme la suit, obéissante et heureuse.

     

    Le bonheur de jouer et de jouir, après avoir lu une infinité de mots, s'accapare de mes nuits, et vous distribue sans restriction toutes les émotions. Ce qui vous est imparti, la frontière ouverte de ceux qui me lisent.

    Comme l'atmosphère est limpide, extase intrépide,  à ne partager avec personne. Seuls les mots connaissent et tracent la route qui mène aux cieux. Là-haut, de constellations en groupes stellaires,  je viens vers vous, mon Dieu, vous implorer le tendre Amour, celui qui m'entoure, me fait me sentir vivante, grâce à l'éloquence dont je fais preuve, grâce aux écrits, recouverte par l'intention suprême d'arriver jusqu'à l'extrême.

     

    L’écho du silence me submerge, les minutes courent si vite, les secondes, incapables de les ralentir. Accélération nécessaire, mieux qu'un somnifère. Les battements de mon cœur en connaissent toute l’ampleur.  Demain, il sera déjà trop tard pour me retrouver, me retrouver seule dans le noir ; la lueur reste dans mon antre, celle même qui allume le cortège de mes nuits. Que serais-je sans les mots pour le dire, dire combien l'extension des palabres vaut tout l'or de la terre. Les diamants ne sont qu'une âme corrompue, quand on les compare aux fleurs, qui comme des mères nourricières envahissent nos yeux de beauté, notre regard se pose et nos yeux se reposent de toutes ces belles choses. Voilà la vie, le reste nous appartient, le chemin de notre destinée nous est réservé. Toutes voiles hissées, je vogue, vole, court sur l'océan des eaux d'un bleu marine, il fait encore nuit, dans la ferme intention de trouver le mystique mystère de la vie.

    Le ciel et l'océan, la terre et ses mystères. La mer telle un cratère... Sujets infinis, jusqu'à l'infiniment indéfini.

     

    Mes nuits sont à vous. Sans tabou, avec amour, je suis un infime rayon de soleil sans détour, et sans retour, comme la rivière qui se jetât dans le lit, à un moment bien précis ; je suis les ondes, la houle, le flux et le reflux, la source, le fleuve, puis la vague écume des nuits, sans repos et sans merci.

     

    Mardi 14 février, Saint-Valentin me tient éveillée, 3h58.

     

     

  • Le songe de mes rêves

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    Étendue au bord d’une rivière, j’entendais le clapotis, le doux murmure de l’eau quand elle s’enfuit. Je sentais l’herbe encore humide de la gelée du matin, des gouttelettes perlaient de chaque côté des feuillages, tout au bord du rivage. Autour de moi, les arbres semblaient me toiser de leur hauteur, semblant toucher les cieux de leur altitude majeure, maquillés de quelques champignons, comme des grains de beautés à la racine de leur pied. Les quelques rafales de vent rendaient l’air plus frais, plus piquant, plus vivifiant. J’étais dans le berceau de la vie, et mon âme ne voyait que des éclaircies.                                                          

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    Le soir commençait à poindre et les couleurs du ciel étaient celles dont on ne se satisfait jamais .Tant de beauté devant mes yeux étaient un spectacle merveilleux. Je laissai se balader mon regard, cà et là. Le soleil se cachait derrière les montagnes, et le ciel paraissait prendre feu, mes yeux ne se contentaient jamais de ces couleurs divines, dans lesquelles mon âme remplissait  la foi que je nourrissais au Seigneur, plus présent que jamais dans les chênes et les peupliers. Les cieux fardaient le paysage et les teintes étaient exceptionnelles et sublimes. Je sais, je parle beaucoup de Nature, mais comprenez moi, c’est dans ma nature…Le reste est dérisoire quand on a à portée de vue autant d’éclats et de fortunes. Je savais que Dieu me regardait, je sentais sa présence autour de moi, en haut, en bas, Dieu était là. Personne ne me croyait, mais j’étais la seule à qui il présentait un ciel de paradis. Des poissons venus d'autre horizon, semblaient nager dans le gigantesque aquarium du firmament.

    Pour ne rien manquer de cette symphonie aux couleurs inachevées, je me levais et courais après le coucher du soleil, car je sentais qu’il était temps pour lui d'aller briller vers d'autres continents. Je ne délire pas, je suis, je suis tout ce que je vous dis. Mon esprit s’enflamme comme un brasier sur lequel le vent souffle, mon cœur est aux aguets, rempli de munificences, infiniment. Je me presse, je cours, je vole dans cet air épuré où tout m’ensorcelle. Je veux tout partager avec vous, alors je précipite ce pourquoi je subsiste, ce pourquoi je persiste, ce pourquoi je résiste.

    Les mots sont des reflets où l'écarlate et le pastel se mêlent à l'aquarelle, l'aquarelle du ciel, à nulle autre pareille.

  • Les yeux dans les cieux

    Palette de couleurs, à jamais dans mon cœur ne se soustrait…

    Mon âme exprime sa vision colorée sur les cieux azurés qui s’enflamment, dès lors que mes yeux le réclament. Les tons sont donnés, les teintes, jamais éteintes, toujours en fusion, sans jamais de confusion,  s’abandonnent au hublot de mon bijou à création, parfaite palette d'esthète, dont je ne suis que l'interprète. Le sublime, l’ocre, les bleus, l’écarlate, le turquoise radieux, jamais ne ternissent l’ardoise d’un ciel sur lequel indéfiniment,  je m’épanche avec attention. Les pierres précieuses ont pris modèle sur le grand tissu de la vie. Le saphir et  le rubis, l'émeraude, le turquoise et l'aigue-marine sont les gardiens du temple où le précieux se décline, là où les dieux gardent jalousement une kyrielle, une mine d'ocre et de nuances savamment éclairées. 

    Je mélange passion et beauté, dans la clarté d’un ciel en érection dès le lever du jour, le ciel à toujours ses raisons. Une éclaircie serait presque une hérésie. Il est à lui seul un avantage de beautés sans âge, forces de la nature qui fait que rien ne dure, exceptée la beauté que Dieu nous fait partager selon ses humeurs ; les nuages changeant de couleurs au rythme éclaté que le soleil veut bien leur donner. Au rythme du vent, au rythme du temps, au rythme des saisons, arc-en-ciel à profusion. Les cieux sont condamnés à la plus belle des couleurs. Leur palette est celle d’un artiste peintre, un maniériste, un impressionniste ou un romantique, tous les courants picturaux en sont les témoins, celui qui quelquefois joue du clair-obscur,  sans jamais n’user de teinture. C’est une peinture sans peinture, un tableau sans artiste, le ciel est la plus belle et la plus grande toile que l’on ne finira jamais d’enluminer. Il n’y a plus qu’à lever les yeux, et contempler les cieux, où le splendide courtise le radieux, et flatte le chevalet des dieux.

  • Appel à l'inspiration...

    Quand l’inspiration se tait, il faut aller la chercher… et la faire parler.

    Je ne saurais rester un jour sans écrire, cela est mauvais pour mon âme. Elle se nourrit de tout ce qui est beau, mon âme. Elle aime, les fleurs, les couleurs naturelles, l’onde, le ciel, le soleil, les plantes, la mousse, l'odeur de la terre, la beauté vraie. Celle dont Dieu nous inonde sans restriction.prose, photos, art, inspiration, gaieté, exil

    Le vert, le bleu, le rose, le pourpre, le violet, le gris du ciel, le feu d’une flamme qui ne s’éteint jamais. La flamme sacrée qui anime tous les gens qui aiment la vie, le soleil quand parfois, il apparaît et laisse dans notre cœur des milliers de rayons de bonheur. Prenons, prenons, tout ceci est gratuit parce que justement cela n’a pas de prix.

    Tout n'est qu' une invitation à l’écriture, la plus belle des morsures, au venin divin, antidote sacré au chagrin, sans faire de style, juste laisser les mots prendre les devants… Et ne diriger que ses émotions.

    prose, photos, art, inspiration, gaieté, exilMa vie est une quête perpétuelle, comme de jolies photos à vous faire partager. Certaines sont symboliques, comme le robinet fermé, ou une porte close, ou le bleu du ciel, ou le bleu de l’eau qui sans cesse à moi s’impose, inexorablement… Les cieux, si présents dans la Sainte Bible.

    La musique joue un rôle fondamental dans l’inspiration, elle vous entraine souvent avec elle, sur les ondes vagabondes. A cela, s’abandonner sans sourciller. Ecouter les symphonies vous dicter vos écrits.

    Aimer le feu comme la glace, la couleur des cieux, les teintes rares, des perles de bonheur empreintes de douceur.

    Les livres tiennent chauds, et sentent bons le papier et l’encre. J’ai l’immense chance d’avoir une bibliothèque, dans laquelle je me ressource quand au dehors, le mauvais temps est à mes trousses. Je suis toujours dans l'attente d'un livre en rapport avec mon humeur du jour.

    Les classiques ont bien souvent ma préférence, car ils comblent davantage mes lacunes, bien que souvent je me "retrouve" chez de très bons écrivains, ceux qui, par ailleurs, ne se définissent pas comme tels.

    Je suis entourée d’art, éloignée du reste du monde, exilée sur une île où je peux battre des ailes, et cela me comble de joie. La photographie, devient de plus en plus évidente, je l’utilise comme une autre forme d’expression. Mon jardin créatif est sans cesse en semence, et les récoltes varient au rythme des saisons, au rythme effréné de mes sensations exacerbées.

    « Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale. » Chamfort

    Et Dieu guide chacun de mes pas, me faisant toutes ces offrandes, je n'oublie jamais de les lui rendre par des prières, mais aussi à ma manière... Bougies, encens, un chapelet toujours avec moi, et de Saintes lectures.

  • Ton style c'est tes mots


    Ton style c’est tes mots

    Quand ton humeur s’agite

    Le style te fait défaut

    Et lorsqu’aux livres tu t’agrippes

    Ton style tu l’as dans la peau.


    Il semble que le Seigneur

    Ne t’accorde son aide

    Quand de tout il te précède

    Tu trembles et tu as peur

    Mais tes doigts restent raides

    Et tu pries les dieux et les cœurs.


    Ton style c’est ton âme

    Elle gêne parfois et désarme

    Que t’importe les drames

    Ton style c’est ta trame

    Que tu lises Rimbaud

    Verlaine ou bien Artaud

    Ton style est bien le même

    C’est tout ça ton emblème

    c'est Kafka qui te dit « je t’aime »

    Ton style c’est tes chaînes.


    Ta sagesse de basse-cour

    N’attire que les vautours

    Et tes croyances extrêmes

    Ne te dévient que de toi-même

    Ton style c’est le rythme des fous

    La raison insensée de celui qui s’en fout.


    C’est les saisons qui virent

    C’est tout ce qui t’attire

    Ton style, je le crains, c’est le pire

    Mais le seul qui t’inspire

    Baudelaire et ses sbires

    Ton malheur c’est d’écrire.


    Ton style est dans la nature

    Dans ses coins les plus obscurs

    Où tu ne crains plus le futur

    Puisque ton style c’est d’être pur

    Puisque ton style c’est ton armure.


    Ton style c’est celui des martyrs

    Sur leur chemin de croix

    C’est Dieu qui te respire

    C’est Jésus sur la croix

    Oui ton style c’est tout ça.


    Mais, écrire ou mourir

    Tu es las de choisir

    Ton style c’est l’au-delà

    Au-delà des mots

    Au-delà du temps

    Au delà des gens

    Ton style c’est ton sang.

  • On croit souvent, mais on n'est jamais sûr de rien, et c'est très bien...

    Laisse couler l’eau de ton regard

    Ta vie tu l’as imprimé sur un buvard

    Même si c’est trop rock and roll

    Tu éponges tes mauvais rôles

    Tes larmes entretenues dans du formol

    Ont le goût des réveils abimés

    Il n’y a pas de hasard, pas d’école

    Pour ceux qui ont le premier rôle

    Tu ne vois bien que dans le noir

    Mais le noir est la lumière des fous

    Le reflet de tes espoirs,

    Et l’émotion toujours en errance

    Feront de tes pas une danse

    Une pièce de théâtre, ne pas rater la dernière séance.

    Alors, prends le recul et prends soin de toi

    Sans calcul et sans retard

    Ceux qui ne sont plus là

    Sont juste à côté de ton moi

    N’oublie pas de mettre le futur au présent

    Sur les mots ne met pas d’accent

    Sauve ta peau de ses oripeaux

    Remettre son existence à niveau

    Le mauvais sort te tournera le dos.

  • Citation :

    "La poésie en vers libres, c'est comme jouer au tennis sans filet".

    Robert Frost

  • Le jardin de l'âme

    Impossible douleur d’un jardin hurlant  de saules pleureurs

    Où de larmoyantes verdures font de la beauté une fêlure

    Et  laissant l’ombre  éclairer le ciel d’un  éternel été

    Qu’il est doux et candide de s’apitoyer sur l’infernale aventure !

    Limpides et cristallines émotions d’âmes impures

    Dans le silence harmonieux  d’un onirisme en fleur

    Avec pour portrait l’infidèle nature du cœur

    Qu’importe la douleur  pourvu qu’en entier elle  vous assaille

    Que de votre vie elle fasse un feu de paille

    En évitant les pièges  d’un  bonheur aléatoire

    Et écumant votre arpège de fausses notes en vrais malaises

    Qu’il est bon de succomber à l’ostentation  de sa propre fadaise!

     

  • Le coeur en avance

     

    Même si entre elle et moi c’est aigre doux

    Même si on oublie les billets doux

    C’est mon amour sucré salé

    Que je déguste à volonté

    Ça vous parait presque insolent

    De l’aimer tant précisément

    Elle, mon idylle inachevée

    Mon idole sacrifiée

    Faudrait- il  la déshabiller

    Pour l’avoir toute, en vérité ?

    Même si entre elle et moi c’est acidulé

    Comme un bonbon elle fond dans ma bouche

    Mon songe d’une nuit d’été n’est pas farouche

    Je la croque tout en cadence

    Et la savoure à distance

    Les étoiles ne brillent

    Que dans ses cheveux camomille

    Toi, Eden mon caprice

    Réceptrice de mes vices

    Rester en vie pour toi, quel délice !

    Elle n’est pas édulcorée

    Il n’y a que du miel dans ses pensées

    Depuis qu’elle a tapé à ma porte

    Je n’ai pas trouvé d’antidote

    Toi, Eden, mon unique  mascotte.