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Eustache Le Sueur ( baroque, peinture de Paris) vers 1653 Le Louvre
J'efface tout je ne garde rien Pas la moindre photos Pas le moindre mot ces signes du destin Des faux pas épatants Le cœur bien ouvert le palpitant parti pris pour un ailleurs au grand air le temps n'est plus aux souvenirs souverains Faire machine avant et expirer Regarder de loin un passé s'effacer au fil des jours et oublier
Un livre remue méninges ! On aime ou pas, selon son état d'esprit, ses hérédités, ses dépendances, soit ! Mais il faut savoir et reconnaître le don d'avoir du style. Entendre style littéraire, ce qui est déjà pas mal...
Une gallerie de personnages perdus dans un monde que l'on connait bien, puisque c'est le nôtre ! Même exilé, on ne peut y échapper, les spots d'information nous maintiennent la tête dedans, de toute façon. A moins de ne plus vouloir se connecter avec tout appareil numérique, on sait ce que les années 2000 ont de ravageur pour l'humanité qui se déshumanise jour après jour et que je ne like pas du tout, pas plus que je ne la follow...
Merci Virginie, de nous rappeler que tout va mal (très mal), que les jeunes ont l'empreinte de notre hérédité et de nos folies de jeunesse, que l'on a tous quelque chose de démoli en nous et que patati et patata... J'avais failli oublier... Perdue volontairement dans ma campagne, je ne m'attendais pas en vous lisant à m'en (re) prendre plein la gueule. C'est bien écrit, je pourrais dire, si j'avais les moyens d'être critique littéraire, mais je ne suis qu'une liseuse attentionnée et qui aime bien rêver. Pour le coup, c'est raté. Bref, il me fait mal ce livre, car il dérange mon coté "repentie de la belle époque." La page que j'avais eu tant de mal à tourner, vous venez là me la mettre en pleine gueule. Aie ! Vous auriez pu prévenir avant d'entrer dans mon cogito... D'accord, il fallait s'y attendre, le titre de l'ouvrage ne laisse rien suggérer de très "propret", mais quand même ! Vous êtes pire que moi, dans l'excès, pas de demi mesure, jusqu'au-boutiste, là, bravo ! J'ai acheté le tome 2. Donc, je suis sensée en redemander... La peur du vice ne s'éteindrait-elle donc jamais ?
J'espère que ce Vernon, héros numéro un de vos histoires ( puisqu'il y en a plusieurs), va bien finir par remonter à la surface, polluée, je vous l'accorde, des pseudos vivants, Bobos compris... A notre âge, ce n'est plus raisonnable, un peu de vertu serait de mise, si peu, mais quand même!!! Il le faut, on doit s'en sortir, la mort est bien trop en avance, n'est ce pas? Si quelques survivants peuvent vous lire, c'est qu'il y a de l'espoir dans l'air, non ?
Bon, allez, je vais faire un break, mon coeur est fragile en ce moment, avec du Sollers, et de l'art comme s'il en pleuvait, puis je reviens chez vous, Virginie, poursuivre ma déconvenue dans les méandres de l'histoire dans laquelle vous avez noyé vos personnages insensés, comme on les a aimés. A moins qu'on les aime encore. Allez, vous m'avez gonflé, je vous embrasse, si je peux me permettre, bises!!!
Voilà qui est fait ! Un retour fugace, à la source de la Belle Bleue ! L'écume argentée des eaux azurées de mes années passées, soudain revient, là, finir son parcours jusqu'à mes pieds. Comme pour me rappeler que rien ne change vraiment. Tout est intact, à sa place. Les vagues mettent le Cap (Canaille) en gros plan... C'est beau, magistral, presque éphémère, dirais-je, malgré la marée invariable et ô combien désirable de la Mer Méditerranée, la plus bleue qui soit. Je laisse les mers tropicales aux grands voyageurs. Mes voyages à moi vont bien plus loin que le ciel californien. Qu'importe l'horizon pourvu qu'on ait l'ivresse des grands espaces, des profondeurs marines aux falaises si hautes, qu'elles balaient le ciel de leurs couleurs de miel, parfumant les nuages et la toile majorelle, de délices du sud ... Riche et savant mélange de fragrances sucrées salées, dont regorge l' atmosphère caniculaire chargée de moiteur et d'humidité, des nuits d'été. C'est la fin de la journée, les couleurs naissantes du mariage entre l'eau et le ciel reflétés, s'estompent, se délavent. Bientôt, d'innombrables néons chimériques cèderont la place aux couleurs sauvages que la nature chaque soir n'oublie pas d'éclipser... Nous offrant en échange les archanges lumineux, même si plus fébriles que la lumière du jour, les météores clignotants. Parfois au mois d'août, certains décident de s'éteindre, avec comme signature de leur passage, une trainée si vive qu'elle semble irréelle. Autres merveilles de l'univers, ces étoiles filantes, qui fusent en un éclair. Instant de vie où tout semble possible... féerique, unique et divin. Précision : L'Amour de la Nature ne s'offre qu'aux initiés : Savoir regarder, sentir, ressentir, entendre puis écouter ce que la vie a de plus beau à exulter.
Bonnes vacances à tous ceux qui passent par là. Bonne rentrée à ceux de l'autre rive.
Les alizés sculptaient des nuages inédits
Dans les cieux aux couleurs paradis
Les oiseaux et leurs cris, tout la haut
Chantaient l'hymne à la vie
Le chant sacré du très haut
Et tandis que des senteurs boisées
Se croisaient dans l'air du bosquet
Ça sentait bon l'herbe mouillée
La terre humide et musquée
Des clairières et des vergers
Un hymne au bonheur d'exister
La joie de se sentir renaître
Entre vents et merveilles
Le réveil de soi
Parmi la nature et les aulnes
Le besoin d'être là....