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mots - Page 3

  • Fragile


    mots,art,photo,ciel,nuages,vie, cité, natureFragile comme un fil de soie

    Comme un chagrin qui passera

    Fragile témoin de mon état

    Sur  la corde raide d’un funambule

    Je vais je viens je déambule

    Mon esprit est épris de tout

    Il vagabonde et s’envole au-delà

    Au-delà de la vie terrestre dans laquelle la nausée existentielle fait de moi une hirondelle, une hirondelle qui contemple la nature, et qui n’en revient pas.

    Avide de mots, je bois jusqu’à la lie les témoins de ma vie,  ceux qui  me tiennent chaud, ceux qui purifient mon esprit,

    Le substrat affiné, aiguisé comme une lame de rasoir, illumine mes songes et fait fi de ce qui me ronge.

    En  harmonie parfaite avec l’auréole du temps, les jours recommencent à évoluer vers une autre saison, la saison éclairée, le ciel est ouvert, je mange la lumière du jour, la lumière qui semble dire toujours. Je lève les yeux vers des cieux qui se fichent pas mal de la saison, du jour, du temps. Ils sont là depuis la nuit des temps, le ciel a toujours vingt ans, définitivement. Il respire avec un buste de dieu immortel et puissant,  toujours neuf, il fait abstraction du souffle du vent qui le mène là où l’on ne meurt jamais, puisque tout est balayé. Le ciel ne se trouble qu’en surface, lorsque la lune lui emprunte une infime partie, un coin de ciel, un coin de vie,  lorsque les nuages envahissent quelques infimes morceaux d’un ciel infini.

    Quand le soleil est trop chaud, la terre semble s’enflammer par ses rayons allumée. On ne prête jamais attention à l’âge des saisons, à l’âge des étoiles, à l’âge de la terre, à l’âge de la nature qui est pourtant l’essence même de nos quintessences. L’homme est ainsi fait. Il ne voit pas ce qui lui crève les yeux,  le musée permanent dans lequel nous évoluons, la  vie prolifère sans cesse. Les herbes des champs, la lune d’argent, le soleil imminent, la nature est un documentaire, sans début et sans fin dont nous ne voyons pas les acteurs principaux, les fleurs poussant dans un coin de verdure, nous ne prêtons pas  attention à la vie des oiseaux, composant leur vie parmi les vieilles branches, fragiles brindilles, où ils brodent leur nid, adorable et merveilleux abri, pour protéger leurs petits. L’eau, la rivière, la mousse et les rochers, tout cela nous est égal, pas le moindre effet à l’horizon. Non, nous ne voyons que le mauvais côté de la vie, les horreurs nous torturent et nous aimons ça, puisque remettre de l’ordre dans ses idées semble être pour nous une insurmontable possibilité. Consommer sans modération un regard absolu jusqu’à l’indiscrétion,  posé sur les choses, sur les êtres, les animaux pour lesquels jamais rien n’est  fortuit, tout est si bien ordonné dans la grande parade de la vie. Le cycle biologique à la logique sans faille est une référence qu’il serait sensé de ne pas oublier. L’ostentatoire n’aurait plus rien à espérer, la nature reprendrait ses droits et nous montrerait le chemin qui n’a pas changé, si l’on s’en réfère aux jours d’hier, aux jours d’avant. Avant que la vie de la cité ait le droit de nous faire payer la beauté, la connaissance, le savoir, dans des galeries, la nature est en cage, une grande partie tout au moins. Prendre conscience de tout cela serait un grand pas pour les Hommes, un pas de géant, mais je déraisonne… sûrement.

    « J’ose presque assurer que l’état de réflexion est un état contre nature, et que l’homme qui médite est un animal dépravé. » Jean-Jacques Rousseau

  • "Défets" sur mon lit...

    rêverie,ode,rêve,sacré,béni,étrange,mots,jeuÉtat normal certifié :

    Un jour je reviendrai à la vie, quand je mourrai. Cette phrase me plait. Elle me va comme un gant de soie recouvrant une main de velours. Allez comprendre.  Tout et son contraire font de moi ce qu’ils veulent, et ils en veulent des choses. Des belles, des jolies choses. Celles qui méritent qu’on les écrivent, celles qui méritent d’être lues. Prétention ? Aucune. Amour de l’Autre, beaucoup. La nuit m’avait pris dans ses quartiers de lune et je jouais du stylo comme d’autres du violoncelle.

    Les oxymores lumineux dévorent le papier comme un Gargantua. Les mots prennent feu, et font de jolies flammes de joie dans lesquelles je ne brûle jamais. La reprise du verbe, silencieux mais volontaire serait plus joyeux qu’éphémère. Mais quoi qu’il en soit, un jour je reviendrai à la vie, quand je mourrai. C’était ainsi que se profilaient mes jours. Je mourrai de sagesse et non pas de tristesse. J’avais baigné dedans toute ma vie, alors je ne pouvais que m’égayer dans l’au-delà, l’eau de là, l’eau d’ici, l’eau sacrée dans laquelle je trempe mes yeux, délavés de larmes, et, de plus en plus clairs à mesure que le jour s’en va. Avide d’obscurités, tempête dans ma tête. Vision de bonheur, de bonne heure, se profilant à l’horizontale, se terminant à la verticale. Le monde était fou et j’étais son actrice autarcique. Sur le pôle nord de mes nuits blanches, océane marine, ne cherchant pas la rime. Elle  se jette du haut de ses certitudes la rime, elle sent la frime la rime. Alors, je l’oublie, mais c’est elle qui revient, sûre d’elle, s’immiscer entre mes mots. Ainsi soit-il. L’essentiel est qu’ils respirent, ponctuation oblige. Netteté dans le fond mais aussi dans la forme. Le vrai plaisir, c’est le stylo, lorsqu’il patine sur le papier, qu’il vous emmène là où vous ne savez pas. Magie de l’écriture. Adoration garantie de ce qui fait ma vie.

    Tous les livres sont mes amis, romans, biographies, recueil de poésie, nouvelles, pas vraiment récentes, philosophie, histoire, théologie, voilà de quoi est rempli mon panier à commissions. (Retard sur les impayés.) De leurs palabres, de la tonalité qu’ils donnent à mes chansons. La musique est si belle quand on la regarde de face. Le lyrisme me tend les bras, je me love dans cette étrange traversée que représente la trame de leur portée. Je navigue en do bémol, et me noie dans le sol, trop profond pour moi.

    L’écume est à mes pieds, comme le reflet lunaire jetant sa lumière sur les ondes claires. Variations autour des courants d’eaux. Torrents bouillonnants de bruits sauvages, comme l’amour, la passion, comme la vie qui fait des bonds.

    Voici le rêve que je fis cette nuit… autour de moi l’alphabet se délite, et je remplis mes flacons de son eau bénite. Magique.

    Merci à la douce folie dont je m’asperge cette nuit. Que jamais ne cesse cette ode à la rêverie.  Que jamais ne se referment les portes du paradis… Béni.

    L’inutile peut tout se permettre.

  • Le Rêve...Peinture cubiste de Henri Le Fauconnier 1910

     

    mots, rimes, songe, nuit, amourDouceur d’évasion évasive

    Clameur d’émotions sensitives

    Dans la clarté du soir

    Le bonheur de l’espoir

    Bonsoir

    Partition d’ombres portées

    Sensations d’acuité

    Civilités extrêmes

    Chaleur de l’aubaine

    Je t’aime

    Tableau immaculé

    De joyaux et de divinités

    Dévorés de fidélité

    Délices de déesses

    Caresses et délices

    Quelques soient les faiblesses

    Tendresse

    J’avance dans les mots

    C’est mon cri le plus beau

    Mon chant le plus pur

    Mon  élan le plus sûr

    Dieu, comme je t’aime

    A jamais ton sang

    Coule dans mes veines

    Et purifie mon âme de néophyte

    Dans ma grotte de troglodyte.

     

  • Ton style c'est tes mots


    Ton style c’est tes mots

    Quand ton humeur s’agite

    Le style te fait défaut

    Et lorsqu’aux livres tu t’agrippes

    Ton style tu l’as dans la peau.


    Il semble que le Seigneur

    Ne t’accorde son aide

    Quand de tout il te précède

    Tu trembles et tu as peur

    Mais tes doigts restent raides

    Et tu pries les dieux et les cœurs.


    Ton style c’est ton âme

    Elle gêne parfois et désarme

    Que t’importe les drames

    Ton style c’est ta trame

    Que tu lises Rimbaud

    Verlaine ou bien Artaud

    Ton style est bien le même

    C’est tout ça ton emblème

    c'est Kafka qui te dit « je t’aime »

    Ton style c’est tes chaînes.


    Ta sagesse de basse-cour

    N’attire que les vautours

    Et tes croyances extrêmes

    Ne te dévient que de toi-même

    Ton style c’est le rythme des fous

    La raison insensée de celui qui s’en fout.


    C’est les saisons qui virent

    C’est tout ce qui t’attire

    Ton style, je le crains, c’est le pire

    Mais le seul qui t’inspire

    Baudelaire et ses sbires

    Ton malheur c’est d’écrire.


    Ton style est dans la nature

    Dans ses coins les plus obscurs

    Où tu ne crains plus le futur

    Puisque ton style c’est d’être pur

    Puisque ton style c’est ton armure.


    Ton style c’est celui des martyrs

    Sur leur chemin de croix

    C’est Dieu qui te respire

    C’est Jésus sur la croix

    Oui ton style c’est tout ça.


    Mais, écrire ou mourir

    Tu es las de choisir

    Ton style c’est l’au-delà

    Au-delà des mots

    Au-delà du temps

    Au delà des gens

    Ton style c’est ton sang.

  • ...

    sentence,pensée,mots,devise,Victor Hugo, dessinDessin de Victor Hugo "Planète-oeil"

     

    Je ne suis pas un Corps, mais juste un Regard

  • Ex-Citations cérébrales!

    "L'orgueil se cache souvent derrière l'auto-dérision".

    "Qui veut grandir trop vite ne sera jamais adulte".

  • Il est temps à nouveau...

    Le soleil a tout changé

    ciel sans nuages et

     herbe printannière à côté de la grange.  

    un bonheur intense me revêt

    besoin de solitude étrange

    je me promène dans la clairière

    cueille de l'origan 

    c'est la saison des saveurs

    ma chienne se prélasse avec ardeur

    "Pégase" est au pré tout près de moi

    rien ne saurait me faire défaut

    pas même les mots, soit!

    je sens la présence d'un amour infini

    celui qui vous encense sans faire de bruit

    détendue et sereine j'ai la foi

    je remercie le firmament nocturne

    sous lequel j'ai marché cette nuit

    les étoiles m'ont rendu à moi-même

    merci la vie! Que je t'aime!

  • Les "Belles" années: "Je suis comme je suis" sur un texte de Jacques Prévert

    Juliette Gréco

  • Les mots doux :

    Un peu d’orgueil pour avancer

    Sur le recueil de tes pensées

    Les mots armés comme  des couperets

    Dansent une folle nuit d’été

    Les mots armés sortent le soir

    Te redonner un peu d’espoir

     

    Chaque lettre que tu dessines

    S’accordent à valser sur les  rimes

    Que tu gardais pour elle en prime

    De peur qu’elle ne s’abîme

    Rêvant de folies, la garder en otage

    Épris  à en faire naufrage

     

    Le papier comme seul allié

    Recyclera ta destinée

    On ne fait pas de gaspillage

    Quand on voyage entre les âges

    Et que tournent les pages

    Le papier comme seul support

    Emmènera tes vers à bon port

    Et c’est un style haut entre les doigts

    Que l’écriture fait sa loi

    Loin de la vie, de ses tortures

    Loin de la vie, de ses blessures

    On l’appelle Dame Littérature

     

    Un peu d’orgueil pour continuer

    Et tu effeuilles des pétales de roses

    Celles qui  s’étalent sur ta prose

    Les lettres ont quitté l’alphabet

    Pour arriver jusqu’à tes pieds

     

     

    A tes genoux, des billets doux

    Voilà la déclaration d’un fou d’amour

    Voilà la déclaration d’un amour fou.

     

     

  • Positive, zéro :

     Positive zéro, les mots inversés

    Positive, séro,  le gros lot elle a touché

    Le corps a ses remords

    Même si le cœur les ignore

     

    Positive, séro, attention défaut capital

    Exécution morale

    Peine exemplaire d’une situation ordinaire

    On n’est jamais  volontaire 

    Mettre du cœur à l’ouvrage :

    Là, elle fait un carnage

    Car c’est toujours à ses dépens

    Que l’on voyage dans son sang

     

    Périlleux naufrage d’une mort annoncée

    Efforts à volonté d’une femme pressée

    Dans son corps de voir s’agiter

    Des défenses tant désirées

    En  dépenses improvisées

    De quelqu’un qui a plus de cœur

    Que le plus grand des défenseurs

     

    Positive, séro, attention  vampire infernal

    Positive séro d’un empire vénal

    Pour une mort inachevée,

    Symphonie à l’issue fatale

    Amor, amor mais pas trop

    Amor amor , trop point n’en faut

    Pour vivre la tête hors de l’eau

     

    Positive, zéro, l’erreur est inhumaine, faut croire

    Un virus n’a jamais de peine à voyager dans le noir

    Positive, séro,  changer de système solaire

    La nuit,  le jour, cap solitaire

    A l’horizon, vie éphémère

     

    Sang interdit dans ses veines sacrifiées

    Elle s’en remet à Dieu ou à ses Saints

    Reculer l’échéance, à défaut d’avoir de la chance

    Vivre à cent à l’heure une vie à toute allure

    Sans jamais dire à toute à l’heure.

     

    Vivre malgré les vingt ans  procurés  et les pleurs sanctifiés.

    Toutes ses années de survie, c’est là sa vraie vie,

    Elle fait son bilan sans gain

    Histoire de voir si tout va bien

    Elle gagne à chaque fois

    L’ordonnance éditée par le roi

    C’est toujours lui qui fait ses choix.

     

    Positive zéro, moral à fleur de peau

    Positive séro, là, signal lumineux

    Héros fragile, sacrifice inutile.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Le parcours :

    Pour que s’ouvre la porte de ton cœur

    Faut-il une invit’, un flyer ?

    Tous les chemins m’emmènent à ton arôme

    A ton corps et à ses formes

     

    Même si pour accéder à l’amour

    Je dois prendre la voie de secours

    Sans déclarer mon retour peu probable

    La grande route,  encombrée,  peu aimable

    Me prive de laissez-passer sur ta vue imprenable

    D’un amour insoupçonnable

     

    Il n’y a plus de frontière

    Ne pas faire marche arrière

    Le  goût amer du monde d’hier

    A la saveur éphémère

    Manque de repaire

    J’en fait mon affaire

     

    Entre les lignes blanches :

    Le voyant rouge du désir :

    J’aurai toujours ma revanche

    En esquivant le pire

    Cela va sans dire !

     

    La bande d’arrêt d’urgence

    Sur la bas côté de nos errances

    Servira nos espérances

    A chaque défaillance

    Mon sens unique reste la prose

    Ma  vie en rose, ma vie,  quand j’y pense !

     

    Jamais de double sens

    Je sais, là, que tu y danses !

    Attention à la femme mythique

    D’une érotique traversée

    Danger des amours fatidiques

    Des amours abdiqués, qui se délitent, platoniques.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Corps et âme :

    Corps et âme

    Revenir c’est toujours un nouveau départ

    Tu sais mieux que moi le prix du « trop tard »

    Attendre c’est du temps en retard

    T’entendre relève du hasard

    Et moi je tombe de haut

    Car mon téléphone n’est plus aphone

    Depuis que tes appels résonnent à nouveau

    Corps et âme

    Le feu, les flammes, le peu, les drames

    Tout ça fait ton charme

    Corps et âme

    Je te réclame

    Et valsent mes états d’âme

    Repartir déjà ?  Vraiment  trop tôt, amour

    Tu connais les dégâts des  sans retour

    Apprendre  autour de tes détours

    Me défendre de tes mauvais tours

    Mais,   moi je me relève

    Tes réveils sont pires que des buvards

    Où se décalque ton désespoir

    Corps et âme

    Tu t’adhésives tel un animal

    Tu es infernal

    Corps et âme

    Au goût infâme

    Que si souvent je réclame

    Encore l’enfer et ses échos qui reflètent

    Le  revers  de ton égo d’esthète

    Repaire de ton antre obsolète

    De tes jours de fête

    Et moi, je me défile

    Devant tes appels anonymes

    Désolée, je ne trouve plus de rime.

     

     

     

     

     

     

     

     

  • B.B initials : "La Superbe" Benjamin Biolay

    biolay la superbe.gifA écouter..."Ton héritage" et les autres titres simplement exquis, accord parfait entre les mots et les mélodies, "...quelle aventure!..."