coucher
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A l'heure où le soleil se couche...
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Drôme et Lumières
Drôme et Lumières
Ici, plus qu’ailleurs, la lumière est savante créatrice
Par le soleil diffusé, Elle seule décide, initiatrice,
De chaque détail de vie, comme un mélange exquis d’enfer et de paradis
Nature et peinture se confondent
Dans un savant mélange de teintes estompées
De couleurs presque inachevées
Le soleil fait les ombres
Les ombres font les formes
Les formes font les reflets
Et les reflets forment des tableaux.
Chemin vers les cieux
La vallée
Rien n'est parfait
Éclair solaire
Photos Valérie Bergmann
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Sur la route ...
Peu importe l’endroit, le pays ou la région. L'Universel ne tient pas en place !
Les rayons cosmiques déclinent l’essentiel de la vie. Le feu, la chaleur, la lumière.
Photo Valérie Bergmann
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Quand le soleil d'or...
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Soleil d'hiver.
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A l'instant.
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Juste après...
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Coucher II
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Le feu du ciel, et de la terre...
Regarder droit devant soi et ne voir que le feu du ciel lorsque le soleil décline. Il apparaît enfin, plus flamboyant que jamais. Le rêve jaillit de cette illusion naissante, comme un vœu de poésie, lentement à l’horizon, derrière les collines qui semblent le porter à mains nues. Besoin de voler le paysage, comme des voleurs de divines images, comme des chercheurs de couleurs, à l’affut du radieux au plus profond des cieux. Inlassablement, fureter la nature comme un temple à ciel ouvert à la lumière, récurrente et éphémère, revenant jour après jour, étonnante dès que le jour s'estompe. Le soleil a son domaine, nous contemplant durant quelques secondes, durant lesquelles, il nous faut s’accrocher à nos sonnets, comme aux derniers rayons, comme à la terre qui tourne et de beautés nous inondent, de beautés miraculeuses. Se laisser aller à l’intensité des fresques naturellement lumineuses et se perdre dans du Mahler. S’enflammer dans un voyage à Venise, où là-bas, parait-il la lumière est exquise. La terre et la nature s'éternisent, appelant notre imagination à vagabonder dans l’incandescent, le lumineux, l'évanesecent, le grand observatoire du monde. Les yeux sont ouverts et pourtant nos paupières sont closes, il est temps d’allumer la vie derrière notre regard affamé, affamé de divinités, affamé de fausses vérités. Mais qu’importe, le vertige des mots, des versets sauvages et le ciel en otage, le soleil comme un éventail, sont un si beau tableau qu’il est nécessaire pour le plaisir de nos âmes de ne pas oublier la vie parasitée, la vie des pauvres gens, à laquelle nous ne pouvons que rendre hommage, par le voyage de nos récits, la poésie d’une autre vie, celle de l’espoir bâtie comme un édifice, que l’on construirait de nos mains, chacun portant une pierre au creux de ses phalanges. Chacun donnant ce qu’il a en lui de plus précieux, le carnaval des yeux.
"Ah, si tous gars du monde pouvaient se donner la main..." Paul Fort
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Fragile
Fragile comme un fil de soieComme un chagrin qui passera
Fragile témoin de mon état
Sur la corde raide d’un funambule
Je vais je viens je déambule
Mon esprit est épris de tout
Il vagabonde et s’envole au-delà
Au-delà de la vie terrestre dans laquelle la nausée existentielle fait de moi une hirondelle, une hirondelle qui contemple la nature, et qui n’en revient pas.
Avide de mots, je bois jusqu’à la lie les témoins de ma vie, ceux qui me tiennent chaud, ceux qui purifient mon esprit,
Le substrat affiné, aiguisé comme une lame de rasoir, illumine mes songes et fait fi de ce qui me ronge.
En harmonie parfaite avec l’auréole du temps, les jours recommencent à évoluer vers une autre saison, la saison éclairée, le ciel est ouvert, je mange la lumière du jour, la lumière qui semble dire toujours. Je lève les yeux vers des cieux qui se fichent pas mal de la saison, du jour, du temps. Ils sont là depuis la nuit des temps, le ciel a toujours vingt ans, définitivement. Il respire avec un buste de dieu immortel et puissant, toujours neuf, il fait abstraction du souffle du vent qui le mène là où l’on ne meurt jamais, puisque tout est balayé. Le ciel ne se trouble qu’en surface, lorsque la lune lui emprunte une infime partie, un coin de ciel, un coin de vie, lorsque les nuages envahissent quelques infimes morceaux d’un ciel infini.
Quand le soleil est trop chaud, la terre semble s’enflammer par ses rayons allumée. On ne prête jamais attention à l’âge des saisons, à l’âge des étoiles, à l’âge de la terre, à l’âge de la nature qui est pourtant l’essence même de nos quintessences. L’homme est ainsi fait. Il ne voit pas ce qui lui crève les yeux, le musée permanent dans lequel nous évoluons, la vie prolifère sans cesse. Les herbes des champs, la lune d’argent, le soleil imminent, la nature est un documentaire, sans début et sans fin dont nous ne voyons pas les acteurs principaux, les fleurs poussant dans un coin de verdure, nous ne prêtons pas attention à la vie des oiseaux, composant leur vie parmi les vieilles branches, fragiles brindilles, où ils brodent leur nid, adorable et merveilleux abri, pour protéger leurs petits. L’eau, la rivière, la mousse et les rochers, tout cela nous est égal, pas le moindre effet à l’horizon. Non, nous ne voyons que le mauvais côté de la vie, les horreurs nous torturent et nous aimons ça, puisque remettre de l’ordre dans ses idées semble être pour nous une insurmontable possibilité. Consommer sans modération un regard absolu jusqu’à l’indiscrétion, posé sur les choses, sur les êtres, les animaux pour lesquels jamais rien n’est fortuit, tout est si bien ordonné dans la grande parade de la vie. Le cycle biologique à la logique sans faille est une référence qu’il serait sensé de ne pas oublier. L’ostentatoire n’aurait plus rien à espérer, la nature reprendrait ses droits et nous montrerait le chemin qui n’a pas changé, si l’on s’en réfère aux jours d’hier, aux jours d’avant. Avant que la vie de la cité ait le droit de nous faire payer la beauté, la connaissance, le savoir, dans des galeries, la nature est en cage, une grande partie tout au moins. Prendre conscience de tout cela serait un grand pas pour les Hommes, un pas de géant, mais je déraisonne… sûrement.
« J’ose presque assurer que l’état de réflexion est un état contre nature, et que l’homme qui médite est un animal dépravé. » Jean-Jacques Rousseau
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Rouge ciel...
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Dons des Cieux, don de Dieu...
Après m'être ressourcée : Il suffit de marcher un peu pour prendre de l'altitude, avec parcimonie. Ne pas se brûler les ailes, tel Icare, devant tant de beautés, j'ai le souffle coupé! Choisir quelle serait l'image que je partagerai...
Cet après-midi