BLOG INSTAGRAM PSEUDO : larcedelor Val Bergmann
vie
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Pour me suivre...
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Gommage...
Les muses , Melpomene, Erato et Polymnie
Eustache Le Sueur ( baroque, peinture de Paris) vers 1653 Le Louvre
J'efface tout je ne garde rien
Pas la moindre photos
Pas le moindre mot
ces signes du destin
Des faux pas épatants
Le cœur bien ouvert
le palpitant parti pris pour un ailleurs au grand air
le temps n'est plus aux souvenirs souverains
Faire machine avant et expirer
Regarder de loin un passé s'effacer au fil des jours et oubliervivre et s'en aller...
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La suite.
Viendra le moment où cesseront mes envies d'apparaître
Arrivera le jour où je ferai taire mon physique
Le jugeant trop menaçant et plus assez esthètique
Je quitterai alors la pellicule pour sur la toile ne plus être
Je suivrai toujours mon sens d'esthète
Desormais
Je joue dans un autre espace
Empli de belles espérances
A défaut d'insouciance
Aussi, ne me jugez pas trop vite, s'il vous plaît
Attendez donc la suite, elle ne saurait tarder.
Sans nulle autre douce fierté que mon esprit, avec le temps, bien aiguisé
Et mon âme faite de larmes et de flammes qui ont fait sa dignité
Si le Ciel le veut bien, je suivrai la route qui mène au delà de tout.
V.B
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Tamanda et Texas, l'éternité pour mémoire
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Que serais-je sans lui ?
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Jeux de rôles ! Pour oublier les années ...
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Quand Christine devint officiellement Angot...
La douloureuse histoire d'amour entre Pierre et Rachel, les parents de l'écrivaine Christine Angot.
À la fin des années 50, un homme, bourgeois et pervers, Pierre, tombe amoureux d'une très belle femme juive et modeste, Rachel, à laquelle il fera un enfant, Christine. Malgré l'amour fou dont elle le gratifie, il gardera cruellement ses distances avec cette femme à laquelle il fera porter son enfant, toute en le reniant....Durant toute une vie, le fruit de cette passion ainsi que la mère subiront les pires sévices morales et incestueuses, dans le but ignoble et peut- être inconscient, de leur faire payer cet amour qu'il ne maîtrise pas, car il ne l'assume pas... C'est du moins l'analyse que fera Christine Angot, après moult explications et déductions des outragées, comme suite aux propos requis de l'Auteure auprès de sa mère, à la fin de l'histoire.
Un livre autobiographique génialement écrit, comme on peut écrire quand on saigne au plus profond de soi, le récit d'un passé que l'on ne peut dépasser. Les mots traduisent alors les maux d'une enfance brisée et restée trop longtemps sous silence pour qu'un jour on ne pose pas "ses tripes" sur une table, comme une explosion salvatrice de tout son être ensanglanté.
Les dernières pages sont une cascade de larmes pour celui qui les lit. Magnifique, osé car on ne peut plus intime, et dignement raconté. D'une traite.
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Elle...
Comme pour se prouver à elle-même que le temps n'avait pas d´emprise sur son corps ou son visage, elle s'abandonnait à l'objectif "corps et âme". L'expression était parfaite. Elle prenait là tout son sens. Son corps et son âme qu'Elle avait si souvent mis à l'excessive épreuve d'une vie désirée sans règles ni restrictions. Elle aimait se plaire encore et encore, parfois au naturel, parfois moins, mais toujours avec emphase.Empreinte d'un certain orgueil, elle prenait la pose et oubliait le nombre d'années passés, les traces du temps sur la photo sublimaient son alliage avec la vie. Le temps si cher à son corps défendant était inscrit ici, contre ses murs de pierre qui rendaient une lumière qui convenait à ses traits. La force symbolique s'écrivait sur ces murs géants et bien que loin d'être lisses, ils ne montraient d'eux, qu´une masse rocheuse, presque sans faille.
Alanguie et offerte au regard de son marî, elle se reposait, respirait l'air frais du Vercors, adossée à la pierre, pour ne laisser paraitre que le meilleur d'elle-même. Le regard était souvent tourné vers les cieux, ou lointain, presque absent. C'est ainsi qu'elle était. Lointaine et sauvage. Libre, comme le vent, comme le temps... Ce temps qui revenait sans cesse ne serait jamais son ami. Trop présent dans sa vie, bien TROP COLLANT, le seul avec lequel on ne pouvait pactiser. Le diable à côté était un ange ! Intrusif, envahissant et permanent, il ne la laissait jamais en paix. Tous les gens qu'elle aimait, il les avait emportés, ce satané temps! Ne lui laissant que de belles larmes et des montagnes de souvenirs, aussi hautes que celles qu'elle étaient en train d'admirer. Non, décidément le temps n'était que ravage, mirage, naufrage... La sinistre rime de l'âge. L'enclave de ses pensées. Le temps de vivre et puis d'aimer. Beaucoup et sans cesse. Important: jamais de tiédeur, ça n'a pas de sens, comme tout ce qui n'est pas excès n'a aucun intérêt. Insipide et raisonnable, voilà deux mots qui devraient fonctionner ensemble! Jouant dans la cour des mots condamnés à n'exister que pour les raisonnés de la vie, les bien polis, les lisses. Bref, sans aucune déraison d'être. Il n'y a qu'à regarder les parois abruptes. Sont-elles lisses, elles? Sûrement pas! D'où l'intérêt de les toucher pour sentir leurs douces aspérités, de les gravir jusqu'au sommet, pour enfin profiter de l'altitude sans limitation de gravitation ! Les limites sont faites pour être dépassées, sinon, quelles seraient leur position sur l'échelle du danger? Au ras des pâquerettes!!! Valeur nulle.
AH! la folie de la vie parfumée au danger!... Que de clichés elle avait suscité! Parfois, elle se demandait ce que deviendraient tous les instants de sa vie sur papier glacé lorsqu'elle disparaitrait. Alors, pour le moment, il fallait vivre, oui vivre à perdre haleine ! Juste le temps nécessaire au repos de son corps (et de son coeur, le poids des ans avaient déjà frappé à la porte de la Santé), puis repartir, vite, pour de nouvelles aventures, immobiles, certaines, lorsque le besoin d'écrire était vital, comme un désir très fort de noter le ressac de sa vie avant de l'oublier. Mémoire du passé. Des mots, gravés comme des fossiles.
C'était si bon, devant son papier, à l'antenne de son existence, comme aux manettes d'un hélicoptère, seul maitre à bord, direction désirée? Hier? Avant hier? Il y a un an? Vingt ans? Ok, pas de problème. "L'inspiration de Madame est avancée,il n'y plus qu'à, si Madame veut bien se donner la peine... de remuer ses méninges, c'est parti!"
Voilà ce qu'elle se disait pendant que le progrès du numérique se mettait à l'exécuter. Exécuter, car il y avait quelque chose de masochiste au fait de ces photos. Avoir la preuve que rien n'était plus comme l'année dernière. Un peu comme si vivre une seule fois les choses ne lui suffisait pas ! Etrangeté de ceux que l'on dit narcissiques, et qu'ils le sont sûrement beaucoup moins qu'on le pense.
Bientôt, ils allaient retourner vers la canicule sans pitié de cet été 2015, où La Drôme rutilait de sa moiteur quasi tropicale. Elle ne supportait plus ces températures pourtant excessives, cela aurait dû être à son goût !Que nenni! Bienvenue dans le monde quantique de ses contradictions! Toute sa vie oscillait entre ces interactions, comme si elle devait slalomer sur les pentes (toujours) vertigineuses d'un chemin qu'elle avait elle-même préalablement conçu, balisé (ou pas),dans le seul but de s'y perdre ?...
'Photos Valérie Bergmann Col du Rousset 1800 mètres 25°
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Sauvage comme...
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Vole, vole, le ciel t'appartient ...
Photo google
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Adieu Cache-Cache
Repose en paix, Toi, Le Cheval qui a tant aimé aimer les Hommes, leur joie,Toi qui a supporté tant de monde sur ton dos, les a aidé dans leur souffrance, oui, repose en paix, Toi, que nous avons aimé avec la passion de ceux qui vivent pour les animaux, repose en paix, Toi, le meilleur ami de Hipos, ton compagnon si fidèle jusqu'à ton dernier souffle,celui qui a crié quand tu souffrais hier au soir dans ce que la nuit a de plus terrible, ce cri de douleur, nous ne l'oublierons jamais. Toi Cache-Cache que nous avons chéris jusqu'à ce dernier matin.
Repose en paix mon ange, mon âme est en lambeaux et rien ne saura te remplacer.
Pour Toi, Cachou d'amour, avec qui j'ai communiqué par le regard, ce regard de cheval qui n'appartient qu'à Vous, tu as transpercé notre coeur pour toujours, pour toujours et à jamais, Cache-Cache, Pascal et moi te laissons partir pour ton dernier voyage.
Seigneur, prends bien soin de cette âme là, toi seul a ce pouvoir suprême, celui d'accompagner dans sa dernière demeure, un Animal , peut-être, mais bien plus humain que bien des gens.
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Ainsi soit-il
Pascal et Valérie
C'était le 18 juin dernier ... Tous les espoirs nous étaient encore permis. Mais ... Le temps est si court...
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Ce que je pense ...
Si mes aïeux voyaient ce qu’il se passe dans le monde, ils se retourneraient dans leur tombe. Mais quel est ce monde dans lequel nous vivons ?! Je me relis et je trouve cette phrase digne de mes grands-mères, parenthèse...
La montée d’un parti d’ignorants car ignorés jusqu’à lors, l’extrême droite, des manifestations d’arriérés mentaux, prêchant la bonne parole au nom des fœtus, on régresse, l’homophobie contre les homosexuels, polémique qui n’est qu’en fait le reflet de leur propre dégoût de frustration. Comment peut-on se mêler des « affaires » des autres quand on voit des couples d’hétéros massacrer leurs propres enfants !!! Non, mais je rêve ? Hélas, non.
C’est pas fini, tous ces pisse-vinaigre, ne sachant plus pour qui voter, traînants leur méchanceté, à gauche, au centre, à droite, puis extrême droite, pour finalement s’allier au banc des extrêmes-extrêmes droite. Ont-ils un cerveau ces gens -là ? J’en doute. Ce qui est effrayant, c’est l’ignorance dont ils semblent faire preuve ; Rabelais disait très justement de l’ignorance qu’elle est mère de tous les maux, quelle justesse ! Tous ces néo-fascistes profitant de la crise pour brandir des étendards plus pourris les uns que les autres, que savent-ils de l’Histoire la plus horrible de l’humanité ? Ou préfèrent-ils bêtement la haine à l’entraide ? Comment des gens d’un âge avancé peuvent-ils adhérer à cela ???
Ah, j’allais oublier, la cerise sur le gâteau, le droit à l’euthanasie… Je suis chrétienne, mais cela ne m’empêche pas de refuser la souffrance. Quand la douleur physique fait de vos jours un enfer permanent et sans espoir, qu’attendent les malades à part s’endormir à jamais ? Une autorisation ? Mais on est en 2014, et chacun a le droit de disposer de son corps, ou pardon, devrait être en droit, tout simplement.
La réponse à tous ces sujets me semble si évidente que l’incompréhension me submerge, et me révolte dans un même temps.
Mais, moi n’est pas le sujet. Il s’agit de Nous, les citoyens d’une France que je pensais libre avant que certains viennent ternir son image de libérale.
Je nous souhaite malgré tout, un retournement de situation, et ce, le plus promptement possible, et pour finir, que la presse à scandale aille écrire leurs saloperies ailleurs !Le mal qu'ils font pour du blé me donne la nausée... Pour le coup, j’en deviendrais vulgaire, non, juste vraie.
V.B
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Reflex'ion...
"Être artiste, c'est vouloir mourir le jour et renaître la nuit."
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Norman Mailer 1923-2007 son Dernier roman
"Un château en forêt"2007
Dernière oeuvre de Norman Mailer, puisque il décèdera la même année, ce livre retrace la vie d'Adolf Hitler. A chacun d'apprécier ce chef-d'oeuvre
... ou pas.
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Droit de cité
Photo Valérie Bergmann