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passé

  • Gommage...

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    Les muses , Melpomene, Erato et Polymnie   

    Eustache Le Sueur ( baroque, peinture de Paris) vers 1653  Le Louvre

    J'efface tout je ne garde rien
    Pas la moindre photos
    Pas le moindre mot
    ces signes du destin
    Des faux pas épatants
    Le cœur bien ouvert
    le palpitant parti pris pour un ailleurs au grand air
    le temps n'est plus aux souvenirs souverains
    Faire machine avant et expirer
    Regarder de loin un passé s'effacer au fil des jours et oublier 

    vivre et s'en aller...

  • Ils ne sont pas humains ces gens là...

    1. Brd des corneilles

    Il est bien loin ce Brd de l'oisiveté
    Qui regarda passer de nombreuses années de ta vie à l'ombre d'un soleil caché mais pourtant bien présent avec le recul du temps passé
    Mais les corneilles avaient vieilli
    Et s'étaient avilies...
    Ils ont vendu le nid que ceux d'antan avaient si soigneusement mis de cotè , protégé, pour leurs descendances
    Vous n'avez pas d'atténuantes circonstances
    L'attrait financier a balayé d'une signature infâme ce qu'il y avait de plus sacré dans votre âme
    Et la mémoire égarée vous avez tout gâché pour aller vivre en d'autres lieux bien moins sacrés
    Respirer loin des cieux de votre enfance et fait fi du seul être qui vit partir un à un ses aïeux sur l'autre rive
    Et depuis ce, elle dérive loin des étages jadis occupés de sa maison, ce Marseille perdu dans ses nostalgiques pensées ....

  • Porte ouverte sur le passé (suite et réponse)

    Fissure du temps

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    Photo Valérie Bergmann

    Si nous fermions la porte, ce serait symboliquement tourner le dos à nos ancêtres et à la vie.

    Le passé, sont nos racines, celles qui nous servent de guides et de repères dans un monde où tout semble basé non pas sur le présent mais sur un futur aléatoire… C’est grâce à lui que nous sommes en vie.

    La nouveauté a besoin du passé pour se renouveller.

    Le présent est le passé de demain, et ainsi de suite…  Il est d’une richesse phénoménale, et nous avons tendance bien souvent à l’oublier. Sans passé, pas de présent ni de futur possible. Il est acquis, immortel, éternel.  Sans passé, pas de valeurs, pas de repères. Effondrement de la pensée universelle, de toutes formes comparatives.

    La preuve est l’état du monde actuel.  L’Homme n’est pas conscient de la valeur du temps qui passe. Hormis les souvenirs, car ils n'incombent que nous-mêmes.

    Il n’a pas retenu les leçons d’hier, historiques ou économiques de ce dit passé, il est bien là le problème.

    Le Passé est la mémoire du temps présent. 

    « Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter. » Georges Santayana

     

  • Passion.

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    Je ne saurais rester un jour supplémentaire sans prendre la plume et vous dire combien  me rendent heureuse chacune de vos visites.

    Je suis dans l’ambivalence de mes rêves, là où se révèle l’intensité de mes espérances fusionnelles. Il fait froid, très froid mais qu’importe le soleil s’exporte, come tout l’amour posé sur mon cœur dès  le lever du jour. Au loin, je vois passer une belle, chevauchant un superbe cheval blanc, elle semble voler dans l’immensité de la plaine, cheveux aux vents, trot allongé, cadence superbe. Bientôt je serai à nouveau en selle, Gemini commence à s’impatienter et attends d’un sabot ferme le renouveau qu’apporte le printemps tant attendu. Le froid gèle tout sauf les cœurs purs, et les amours impromptues que provoquent les hasards de la vie. Je me remets toute entière à la lumière, celle que j’ai au fond des yeux lorsque je plonge mon regard dans le paysage, tout est à mon avantage. Le lierre grimpant et recouvrant chaque parcelle des écorces que les arbres leur offrent de la racine jusqu’à la cime, me laisse admirative. Tout est merveilleux, l’air pur, le sourire quotidien du paysan avoisinant la maison. Les chevaux attendent patiemment le retour du printemps toujours inattendu, ici le froid a ses quartiers. Les volutes de brouillard dansent tout autour de moi, et je danse avec elles. Aucun élément atmosphérique ne saurait me retenir à l’intérieur. La nature et  encore la nature, verdoyante et rutilante le long des plaines,  avec au second plan, les montagnes du Vercors. Le ciel est gris, le froid insiste, et moi, je persiste dans cet univers merveilleux des champs de blé et des rivières aussi claires que des fontaines d’eau pure. Je pars à la chasse aux images, je n’ai que l’embarras du choix. Le moindre lopin de terre regorge de beautés, obscures et lointaines, venant de la nuit des temps, dans un passé à jamais présent. Quand les bergers et les paysans étaient encore gagnants, c’était il y a cent ans. Le passé ne se lit pas, il fut,  mais rien de plus diffus que des gargouilles recouvertes de rouille. Je me laisse prendre au jeu délicat des saisons et de leur oraison. Je navigue avec l’horizon. Tout est à moi, rien ne m’appartient, voilà le véritable sens de la vie. Et je valse avec l’infini.

  • QUITTE OU DOUBLE

    Un jour ou l’autre il faut  souffler

    Sur La bougie du temps passé

    Cette  flamme allumée

    Par  nos promesses  illuminées

    Un jour ou l’autre sans s’essouffler

    Il faut remettre au goût du jour

    En usant d’un aller retour

    Se remettre  des  jeux de dames

    Sans  tout en faire un drame

    Un jour ou l’autre il faut sauter

    Et  en retombant  de haut,

    Sur la terre bien ancrée

    Oublier tous ces mots

     Ne plus les écouter

    Les tuer même  si il faut

    A coups de couplets des plus solitaires

     Revenir  vivre sur terre

    Et jouer son destin tel le malin

    Décuplant son aura de satin

    Sur un pied de guerre incertain et bien plus serein

    Que de chimériques pensées même si, proches du divin

    Un jour ou l’autre il faut survoler les terrains minés

    Les ailes d’un temps conditionné d’un passé indéterminé

    A l’exception de quelques secondes

    Qui se consument à base de blondes

    A la furieuse beauté inféconde

    Laisser aller l’exactitude éphémère des choses

    En échange de quelques sentiments  bien placés et  non conflictuels

    Sur le terrain de nos vagues années aléatoires

    Voir revenir au loin la maudite prose de ta vie d’artiste,

    Surannée, irréelle et illusoire

    Qui te talonne et insiste sans repos, nuit et jour, éternelle , presque infâme

    Dans le sommeil des coups de lames,

    Des le réveil  des coups dans l’âme.