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  • Aimer les animaux... Un blog d'air pur !

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    Gemini, Bobine, Kristal et moi, le 28 aout 2015

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  • Cri de douleur !

    Pourquoi faut-il que le monde dans lequel je suis censée vivre, soit dirigé d'une main luciférienne ? Je veux bien mourir sur le champ si on me disait que toutes ces pauvres bêtes cesseront de souffrir. Oui, je veux bien être sacrifiée en place publique et sans effort, pour que la cruauté animale s'arrête. Je ne vis pas heureuse en voyant ce que je ne suis pas capable de voir : Hier au soir, les Taureaux et l'autre idiote qui se croit invincible et superbe sur un pauvre cheval qui, lui non plus n'a rien demandé, pas plus que les souffres douleurs embrochés, nais pour saigner à petit feu, dans une mort lente et douloureuse afin que les toréadors justifient leur identité sur cette putain de terre ! Si la honte avait un visage, ce serait le leur ! Oui, je suis en colère et les larmes sur mes joues n'empêcheront rien, je suis, hélas consciente de tout. Ma seule arme, les lettres que je tape nerveusement sur le clavier, ces mots qui me viennent là, sans réfléchir, eux seuls peuvent soulager cette lourde et tumultueuse peine mélangée à de la haine...

    Sentiment d'impuissance contre lequel je pourrais tuer ! Pas plus tard que tout à l'heure, alors que je lisais, j'écoutais d'une oreille distraite le son de la télé, quand j'entendis l'insurmontable histoire de ces pauvres poulets brésiliens, qui ne tiennent plus sur leurs pattes, tant on a modifiés leur gênes!  Mon Dieu, Vous auquel je continue de croire, que faites-vous contre cela ? Oui, je connais la suite, là où on me répond qu'il y a des enfants qui crèvent de faim, et que c'est l'Homme qui est un danger pour l'Homme. Mais alors comment faudrait il agir pour rendre le genre humain meilleur? Tout ça n'est pas l'oeuvre de la vie, je refuse cette théorie, pourquoi la souffrance devance t-elle le bien ?

    Qu'avons nous fait ? nous tous, seuls responsables du désastre dans lequel nous sommes en train de crever à petit feu, mais de plus en plus nombreux, les maladies, les guerres, l'infamie. Tout ce qui fait mal, ô cruauté indigne, pourquoi existes-tu ? 

    Non, il ne faut pas de tout pour faire un monde (joli) ! L'espoir, l'illusion, voilà ma nourriture spirituelle, les fruits sucrés de mon jardin sont bien là pour en témoigner, eux sont bien réels... Je dois peut être dérailler, cela n'est pas grave, je soulage mon chagrin comme je peux. Merci à ceux qui me liront jusqu'au bout.

    Bonne fin de vacances à tous.

    Ainsi ne soit-il pas...

     

  • Elle...

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    Comme pour se prouver à elle-même  que le temps n'avait pas d´emprise sur son corps ou son visage, elle s'abandonnait à l'objectif "corps et âme". L'expression était parfaite. Elle prenait là tout son sens. Son corps et son âme qu'Elle avait si souvent mis à l'excessive épreuve d'une vie désirée sans règles ni restrictions. Elle aimait se plaire encore et encore, parfois au naturel, parfois moins, mais toujours avec emphase.Empreinte d'un certain orgueil, elle prenait la pose et oubliait le nombre d'années passés, les traces du temps sur la photo sublimaient son alliage avec la vie. Le temps si cher à son corps défendant était inscrit ici, contre ses murs de pierre qui rendaient une lumière qui convenait à ses traits. La force  symbolique s'écrivait sur ces murs géants et bien que loin d'être lisses, ils ne montraient d'eux, qu´une masse rocheuse, presque sans faille.  

    Alanguie et offerte au regard de son marî, elle se reposait, respirait l'air frais du Vercors, adossée à la pierre, pour ne laisser paraitre que le meilleur d'elle-même. Le regard était souvent tourné vers les cieux, ou lointain, presque absent. C'est ainsi qu'elle était. Lointaine et sauvage. Libre, comme le vent, comme le temps... Ce temps qui revenait sans cesse ne serait jamais son ami. Trop présent dans sa vie, bien TROP COLLANT, le seul avec lequel on ne pouvait pactiser. Le diable à côté était un ange ! Intrusif, envahissant et permanent, il ne la laissait jamais en paix. Tous les gens qu'elle aimait, il les avait emportés, ce satané temps! Ne lui laissant que de belles larmes et des montagnes de souvenirs, aussi hautes que celles qu'elle étaient en train d'admirer. Non, décidément le temps n'était que ravage, mirage, naufrage... La sinistre rime de l'âge. L'enclave de ses pensées. Le temps de vivre et puis d'aimer.  Beaucoup et sans cesse. Important: jamais de tiédeur, ça n'a pas de sens, comme tout ce qui n'est pas excès n'a aucun intérêt. Insipide et raisonnable, voilà deux mots qui devraient fonctionner ensemble! Jouant dans la cour des mots condamnés à n'exister que pour les raisonnés de la vie, les bien polis, les lisses. Bref, sans aucune déraison d'être. Il n'y a qu'à regarder les parois abruptes. Sont-elles lisses, elles? Sûrement pas! D'où l'intérêt de les toucher pour sentir leurs douces aspérités, de les gravir jusqu'au sommet, pour enfin profiter de l'altitude sans limitation de gravitation ! Les limites sont faites pour être dépassées, sinon, quelles seraient leur position sur l'échelle du danger? Au ras des pâquerettes!!! Valeur nulle. 

    AH! la folie de la vie parfumée au danger!... Que de clichés elle avait suscité! Parfois, elle se demandait ce que deviendraient tous les instants de sa vie sur papier glacé lorsqu'elle disparaitrait. Alors, pour le moment, il fallait vivre, oui vivre à perdre haleine ! Juste le temps nécessaire au repos de son corps (et de son coeur, le poids des ans avaient déjà frappé à la porte de la Santé), puis repartir, vite, pour de nouvelles aventures, immobiles, certaines, lorsque le besoin d'écrire était vital, comme un désir très fort de noter le ressac de sa vie avant de l'oublier. Mémoire du passé. Des mots, gravés comme des fossiles.

    C'était si bon, devant son papier, à l'antenne de son existence, comme aux manettes d'un hélicoptère, seul maitre à bord, direction désirée? Hier? Avant hier? Il y a un an? Vingt ans? Ok, pas de problème. "L'inspiration de Madame est avancée,il n'y plus qu'à, si Madame veut bien se donner la peine... de remuer ses méninges, c'est parti!"

    Voilà ce qu'elle se disait pendant que le progrès du numérique se mettait à l'exécuter. Exécuter, car il y avait quelque chose de masochiste au fait de ces photos. Avoir la preuve que rien n'était plus comme l'année dernière. Un peu comme si vivre une seule fois les choses ne lui suffisait pas ! Etrangeté de ceux que l'on dit narcissiques, et qu'ils le sont sûrement beaucoup moins qu'on le pense.

    Bientôt, ils allaient retourner vers la canicule sans pitié de cet été 2015, où La Drôme rutilait de sa moiteur quasi tropicale. Elle ne supportait plus ces températures pourtant excessives, cela aurait dû être à son goût !Que nenni! Bienvenue dans le monde quantique de ses contradictions! Toute sa vie oscillait entre ces interactions, comme si elle devait slalomer sur les pentes (toujours) vertigineuses d'un chemin qu'elle avait elle-même préalablement conçu, balisé (ou pas),dans le seul but de s'y perdre ?... 

     

     

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    'Photos Valérie Bergmann   Col du Rousset 1800 mètres 25°  

     

  • Sauvage comme...

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  • Cassis, cap sur le Sud ...

    Voilà qui est fait ! Un retour fugace, à la source de la Belle Bleue ! L'écume argentée des eaux azurées de mes années passées, soudain revient, là, finir son parcours jusqu'à mes pieds. Comme pour me rappeler que rien ne change vraiment. Tout est intact, à sa place. Les vagues mettent le Cap (Canaille) en gros plan... C'est beau, magistral, presque éphémère, dirais-je, malgré la marée invariable et ô combien désirable de la Mer Méditerranée, la plus bleue qui soit. Je laisse les mers tropicales aux grands voyageurs. Mes voyages à moi vont bien plus loin que le ciel californien. Qu'importe l'horizon pourvu qu'on ait l'ivresse des grands espaces, des profondeurs marines aux falaises si hautes, qu'elles balaient le ciel de leurs couleurs de miel, parfumant les nuages et la toile majorelle, de délices du sud ... Riche et savant mélange de fragrances sucrées salées, dont regorge l' atmosphère caniculaire chargée de moiteur et d'humidité, des nuits d'été. C'est la fin de la journée, les couleurs naissantes du mariage entre l'eau et le ciel reflétés, s'estompent, se délavent. Bientôt, d'innombrables néons chimériques cèderont la place aux couleurs sauvages que la nature chaque soir n'oublie pas d'éclipser... Nous offrant en échange les archanges lumineux, même si plus fébriles que la lumière du jour,  les météores clignotants. Parfois au mois d'août, certains décident de s'éteindre, avec comme signature de leur passage, une trainée si vive qu'elle semble irréelle. Autres merveilles de l'univers, ces étoiles filantes, qui fusent en un éclair. Instant de vie où tout semble possible... féerique, unique et divin. Précision : L'Amour de la Nature ne s'offre qu'aux initiés : Savoir regarder, sentir, ressentir, entendre puis écouter ce que la vie a de plus beau à exulter.

    Bonnes vacances à tous ceux qui passent par là. Bonne rentrée à ceux de l'autre rive.

    Ouvrez les yeux, le coeur suivra.

     

  • Ce que je pense ...

    article,injustice,avortement,homophobie,euthanasie,monde,vie,mort,folie,bêtise,gouvernement,manifestations,partis,ignoranceSi mes aïeux voyaient ce qu’il se passe dans le monde, ils se retourneraient dans leur tombe. Mais quel est ce monde dans lequel nous vivons ?! Je me relis et je trouve cette phrase digne de mes grands-mères, parenthèse...

    La montée d’un parti d’ignorants car ignorés jusqu’à lors, l’extrême droite, des manifestations d’arriérés mentaux, prêchant la bonne parole au nom des fœtus, on régresse, l’homophobie contre les homosexuels, polémique qui n’est qu’en fait le reflet de leur propre dégoût de frustration. Comment peut-on se mêler des « affaires » des autres quand on voit des couples d’hétéros massacrer leurs propres enfants !!! Non, mais je rêve ? Hélas, non.

    C’est  pas fini, tous ces pisse-vinaigre, ne sachant plus pour qui voter,  traînants leur méchanceté, à gauche, au centre, à droite, puis extrême droite, pour finalement s’allier au banc des extrêmes-extrêmes droite. Ont-ils un cerveau ces gens -là ? J’en doute. Ce qui est effrayant,  c’est l’ignorance dont ils semblent faire preuve ; Rabelais disait très justement de l’ignorance qu’elle est mère de tous les maux, quelle justesse ! Tous ces néo-fascistes profitant de la crise pour brandir des étendards plus pourris les uns que les autres, que savent-ils de l’Histoire la plus horrible de l’humanité ? Ou préfèrent-ils bêtement la haine à l’entraide ? Comment des gens d’un âge avancé peuvent-ils adhérer à cela ???

    Ah, j’allais oublier, la cerise sur le gâteau, le droit à l’euthanasie… Je suis chrétienne, mais cela ne m’empêche pas de refuser la souffrance. Quand la douleur physique  fait de vos jours un enfer permanent et sans espoir, qu’attendent les malades à part s’endormir  à jamais ? Une autorisation ? Mais on est en 2014, et chacun a le droit de disposer de son corps, ou pardon, devrait être en droit, tout simplement.

    La réponse à tous ces sujets me semble si évidente que l’incompréhension me submerge, et me révolte dans un même temps.

    Mais, moi n’est pas le sujet. Il s’agit de Nous, les citoyens d’une France que je pensais libre avant que certains viennent ternir son image de libérale.

    Je nous souhaite malgré tout, un retournement de situation, et ce, le plus promptement possible, et pour finir, que la presse à scandale aille écrire leurs saloperies ailleurs !Le mal qu'ils font pour du blé me donne la nausée... Pour le coup, j’en deviendrais vulgaire, non, juste vraie.

     

    V.B

  • Mon souhait pour 2014 : Source AFP_ Merci Brigitte Bardot

    Voeux: Bardot attend "un changement pour les animaux en 2014"

    Brigitte Bardot s'est offert mardi une pleine page dans le quotidien Le Figaro pour exprimer ses voeux à François Hollande, en souhaitant que "2014 soit l'année du changement pour les animaux" moyennant une réforme du Code civil qui considère toujours l'animal comme "bien meuble".

     

    "Monsieur le président, notre voeu: que 2014 soit l'année du changement pour les animaux!", écrit l'ancienne actrice.diminuer la taille du texte

    "Reconnu comme +être sensible+ par le Code rural, le Code pénal et le droit européen, l'animal est toujours considéré comme +bien meuble+ par le Code civil. Il convient donc, dans une volonté de cohérence et d'harmonisation des textes de réformer le Code civil".

    B.B. dénonce aussi le sort des animaux sauvages en captivité dans les cirques, delphinariums et certains parcs animaliers. "Ils doivent être interdits en France comme ils le sont déjà dans de nombreux pays européens", estime-t-elle.

    Parmi ses nombreux combats pour la défense des bêtes, Bardot réclame enfin "l'interdiction de toute forme d'élevage intensif, du gavage des canards et des oies, des élevages d'animaux pour leur fourrure en France" et notamment "la modification du statut juridique du cheval pour le faire passer d'animal de rente à animal de compagnie" afin de le soustraire à l'abattoir.

    Brigitte Bardot

     

     

  • Château de Grignan ...Le Château "Soleil" ...

    Panache et volupté du Château de Grignan ou Grandeur et décadence

     On peut dire de ce sublime château  qu’il n’a pas d’âge. Dix siècles d’histoire y sont représentés. La première mention du Château de Grignan débuterait  au XIème siècle. Du  Moyen-âge à la Renaissance, trois courants d’architecture se côtoient. Mais c’est à la Renaissance qu’il connaitra  ses heures de gloire.

    Madame de Sévigné y séjournera quelque temps, ayant épousé le Comte de Grignan, gouverneur de Provence sous Louis XIV, dit le Roi Soleil. D’où la magnificence et le faste de ce lieu. On y donne encore des concerts classiques, tant se prête un décor feutré et majestueux.

    La lumière et la luminosité sont sublimées par des fenêtres aux rideaux méticuleusement posés, laissant pénétrer le juste rayon de soleil. L’éclairage est divin, bien pensé et illumine toutes les pièces, grâce à de superbes lustres qui s’unissent à la lumière naturelle pour parfaire les miroitements sur des murs d’ébène. Le mariage des deux rend la réverbération féerique… "Château solaire" à la symbolique du Roi (soleil)!  

     C’est la Marquise de Sévigné,  al fine qui sauvera de sa perte ce fabuleux château. Une statue à son effigie est dressée au centre du village de Grignan, au –dessus d’une fontaine, la Marquise  semble nous contempler du haut de son fauteuil. (Voir demain, suite et fin : L'extérieur).

    Tapisseries et Peintures, vitraux, commode Louis XIV, lits à baldaquin ornés de courtines, tissus d’apparat et bien d’autres objets précieusement gardés, tel  le cabinet, ou encore la chaise à  porteur du Comte font de la décoration, un mélange de styles qui lui sied  merveilleusement et lui apporte ainsi toute sa candeur.

    La Terrasse du puits,  d’où l’on peut admirer de sa hauteur le jardin à la française,  est aussi magique par la vue panoramique qu'elle nous offre, qu’immense. Le ciel à portée de main !

    La grande Galerie des Adhémar, famille à qui appartint le Château à sa création, (rien n’est moins sûr, selon les Textes),  est une extraordinaire représentation de tout ce luxe flamboyant. Tout n’est que reflets et éclats ! Enchanteur !

    PS : Ce ne fut pas facile de retenir la totalité des explications de cette visite, je vous remercie donc par avance de votre indulgence... J'ai tenté de capturer les lumières et les ombres, plutôt que de jouer au guide traditionnel. (Ce n'est pas mon rôle, d'autres sites le font mieux que moi).

     

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    Chambre du Compte de Grignan avec vue sur terrasse du Puits

    Les châteaux étaient toujours perchés afin de voir venir l'ennemi. Voilà pourquoi ces fenestrons portent le nom de "meurtrières", pour ne pas être vu.

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    Salon de représentation (Où se donnent encore des concerts classiques) ou Grande Galerie

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    Plafond arc bouté 

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    Chambre de Mme de Sévigné

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    D'une chambre, l'autre

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    Lumières de la Grande Galerie

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    Tapisserie représentant des croisades (Preuve de l'existence du Château pendant cette période)

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    Fauteuil ou chaise d'aisance (WC)

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    Au centre  La Marquise de Sévigné, à gauche le Compte de Grignan et à droite son épouse la Comtesse de Grignan

     

    Photos Valérie Bergmann

  • Un Palais des mille et une nuit pour l'éternité !

    Chercheur de pierres... 

     Un temple merveilleux à visiter en famille ... ou pas.

    Il était une fois  en 1879, un paysan drômois devenu facteur, baptisé Joseph-Ferdinand Cheval, qui rêvait de bâtir son rêve. Durant chacune de ses tournées de postier, il ramassait des tas de pierres qu'il déposait dans sa brouette et  avec lesquelles il construit son Palais Idéal, qui plus tard lui servirait de tombeau. Humblement,  il se mit à l’œuvre et parvint à lui seul  l’achèvement de son rêve, qui jour après jour prenait vie.

    Les styles se mélangent, différentes ethnies religieuses y sont représentées de façon délicate, rien n’est laissé au hasard ; chaque détail représente un travail colossal. Une crèche provençale côtoie « La Maison blanche », qui elle-même se trouve aux côtés d’une Mosquée. Le mélange des genres architecturaux donnera l'appellation d'Art naïf. (Le choix des photos fut complexe !)

    Des sculptures ingénues d’animaux sont représentées dans des niches, ou bien en relief, à l’intérieur et à l’extérieur du monument, tels que mouton, chien, oiseaux, coq, brebis, éléphant, chat, etc…  Peut-on y voir une référence à l'Arche de Noé, qui sait ? Tant de constructions y symbolisent le monde !

    Il gravait dans la pierre des inscriptions, telles « Un jour j’ai bâti un rêve », ou encore « J’ai bâti ce palais des mille et une nuit, où j’ai gravé mon souvenir. » Au dessus de sa tombe, on peut lire :« La simplicité du corps rend l’âme merveilleuse.  A ce passage on porte pour tout bagage que le bien ou le mal qu’on a fait sur la terre. » 

    Les fées orientales fraternisent avec l’occident, laissant suggérer une vision d’ouverture sur le monde et les gens peu commune...

    Cette visite laisse les visiteurs surpris et perplexes,  enchantés par un étonnant travail, celui d’un seul homme, qui un jour eut ce courage là, d’accomplir de ses mains, un empire où il reposerait à jamais. L’aboutissement d’un visionnaire est né, tout simplement, sans fanfaronnades mais avec vaillance.

    Charme, paix, volonté et  persévérances évoquent le courage sans faille d'un Homme unique. 

     A visiter, si vous passez par là, et même si la route est longue, cela vaut largement le détour ! Simple avis d'amateur.

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    Photos Valérie Bergmann

  • Porte ouverte sur le passé (suite et réponse)

    Fissure du temps

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    Photo Valérie Bergmann

    Si nous fermions la porte, ce serait symboliquement tourner le dos à nos ancêtres et à la vie.

    Le passé, sont nos racines, celles qui nous servent de guides et de repères dans un monde où tout semble basé non pas sur le présent mais sur un futur aléatoire… C’est grâce à lui que nous sommes en vie.

    La nouveauté a besoin du passé pour se renouveller.

    Le présent est le passé de demain, et ainsi de suite…  Il est d’une richesse phénoménale, et nous avons tendance bien souvent à l’oublier. Sans passé, pas de présent ni de futur possible. Il est acquis, immortel, éternel.  Sans passé, pas de valeurs, pas de repères. Effondrement de la pensée universelle, de toutes formes comparatives.

    La preuve est l’état du monde actuel.  L’Homme n’est pas conscient de la valeur du temps qui passe. Hormis les souvenirs, car ils n'incombent que nous-mêmes.

    Il n’a pas retenu les leçons d’hier, historiques ou économiques de ce dit passé, il est bien là le problème.

    Le Passé est la mémoire du temps présent. 

    « Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter. » Georges Santayana

     

  • La grotte de la Roche Courbière et Mme de Sévigné

    article,mme de sévigné,écriture,hommes,fille,chroniques,lettres Née à Paris Mme de Sévigné, au titre de Marquise vivait sous Louis XIV.

    Elle fut veuve très tôt et vit en femme libre, lit beaucoup, sort dans les théâtres ou aux concerts, dont elle tient un journal par le biais de nombreux feuillets.

    Au travers de ses chroniques, elle raconte les hommes et les choses de son temps.

    C’est sa fille Françoise Marguerite Comtesse de Grignan qui publiera ses écrits. Ce qui donnera à Mme de Sévigné sa célébrité, puis sa postérité.

    En 1694,, elle s’installa à Grignan, et y mourut en 1696. On raconte qu’elle écrivit ses plus belles lettres sur cette table de pierre ci-contre.

  • Appel à la curiosité...

    Ces grottes sont toutes plus belles les unes que les autres, avec une légère préférence pour celle de Saint-Marcel, grotte souterraine très colorée, dont le parcours dure une heure. Une heure durant lesquelles on en prend plein les yeux. Des stalactites aux stalagmites, les plus volumineuses qui soient, des bassins d’eaux multicolores,  résultat d’une érosion,  des dessins préhistoriques gravés à même la roche.  

    Une heure dans un autre univers, un autre monde qui vous inonde de tous les éléments que la nature souterraine conserve jalousement.

    L’Ardèche est un pays magnifique, différent de la Drôme, mais tout aussi pittoresque. De quoi réjouir les amateurs d’un passé bien présent.

    Les routes sinueuses et à flanc de rochers sont un appel à la beauté de la nature, au sublime, celui que la planète nous offre. Même les arbres semblent d’un autre temps, d’une autre époque. Quel site époustouflant !  En chemin, vous pourrez toujours admirer d’une plate forme prévue à cet effet, les gorges de l’Ardèche, Vallon Pont de l’Arc. Éblouissant et magique.

    Ce périple ne fait que débuter, plusieurs grottes restent à visiter, je vous tiendrai informé de cet art primaire dont cette époque ne connaissait pas même le mot! Et Quel Art, le plus naturel qui soit, le plus intemporel, le plus vrai, aux antipodes de l'art éphémère dont bien souvent on nous assomme.

  • Reviviscence campagnarde

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    Alacrité aussi pléthorique que soudaine, autant qu’inattendue. Vie puissament belle, horizon dégagé. En ce bel après-midi, le soleil brillait aussi haut que possible, et mon moral s’en trouvait joyeux, apaisé et plein d’espoirs, l’espoir inébranlable que ce chemin de vie perdurât aussi longtemps que possible.

    L’homme auquel j’avais dit oui il y a déjà longtemps, déployait toutes ses forces à mon bonheur, et ne reculait devant aucun sacrifice, qui je le précise pour lui, n'en était pas. C'était sa manière de vivre l'Amour qu'il avait pour moi.

    Les Arts et les  lettres avaient repris leur place initiale, et je fus la première étonnée de cette reviviscence. La campagne ne m’avait jamais parue si belle, le ciel si bleu, le soleil si brûlant malgré un début d’avril pluvieux. En fait, il reluisait en mon for intérieur ce soleil si cher à mes yeux et à mon corps, et quoique le baromètre put afficher, il faisait un temps magnifique. Les arbres bourgeonnaient, l’herbe fraiche tapissait le sol du jardin, les oiseaux chantaient leur air préféré, et j’étais bien. Lieux communs, clichés? je vous l'accorde, mais seule la vérité n'a de mise.

    Les chevaux galopaient dans le pré, comme s’ils ressentaient la joie qui était mienne ; La petite Bobine les suivait fièrement, déployant avec fatuité toute sa vélocité,  contente de faire partie de la cour des grands chevaux, elle qui ne dépassait pas les un mètre au garrot! Tout cela ressemblait à un scénario où il n’y a pas de héros mais que des acteurs de premier rôle. L’amour et la nature fusionnaient, et quoiqu’il en soit, la vie était belle. On ne peut plus belle, radieuse, pleine de promesses estivales. Chaque journée m’entrainait dans sa course folle, course dans laquelle il n’y a pas de vainqueurs mais juste des gagnants. La nuance est très révélatrice. Je remerciais la vie de me chérir autant et souhaitais aux Hommes de goûter à ce merveilleux bonheur, celui de l’élan du cœur et de l'éclat de l'âme. 

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  • Il fallait le dire.

    Je voudrais tant vous dire… qu’il fait aussi beau dans ma tête que sur mes images, vous dire que je n’ai plus peur, de tous ces jours qui se meurent, de toute cette maladie dont je prie l’accalmie chaque jour que Dieu fait.

    J’aimerais tant vous dire la beauté de ces paysages, imprégnés dans mon cœur et dans mon âme, mais quand la mort rode autour de vous, il est difficile de faire fi de tout cela. Cette peur infâme à laquelle personne ne devrait avoir droit ; Celle qui vous absorbe et vous happe littéralement  jusqu’à vous sentir tout petit, pathétique et minable.

    On ne le dira jamais assez aux jeunes, profitez de tout, mais n’abusez de rien, tôt ou tard les conséquences sont rudes et tonitruantes, telle la résonnance d’un chat miaulant la perte de sa mère sur un toit la nuit, ou bien la femelle qui aurait perdue ses petits. Mais je ne sais que trop bien que rien, non rien ne saurait remplacer le temps qui passe, et qui par là même s’en vient vous dire ses expériences. Ah ! si seulement je pouvais persuader un adolescent de mes dires et de mes mots, le contraindre à ne pas céder à la tentation de l’excès, je saurais, l’heure venue, ce pourquoi j'ai vécu. 

    En attendant, vive la vie, la nature dont je m'enivre chaque jour, les choses saines et simples, et ce visage dont je remplace (comme vous pouvez le voir) chaques jours l'avatar, car chaques jours les traits d'un visage sont plus parlants que des épithètes, et je souhaite que nous en soyons les témoins.  Je continuerai à me battre jusqu'à mon dernier souffle, et bien que je fume, mes poumons ont encore de l'amplitude...

  • Songe d'un jour d'hiver

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    Dans un brouillard épais, les arbres dénués de tous feuillages, paraissent  être bien davantage que leur propre image. Il n'appartient qu’à nous de laisser vagabonder ce que le paysage nous offre en partage. La lumière opaline donne la parole au silence qui décline, respectueux et sublime. Dans la pâleur extrême, rien que des je t’aime imaginaires, des bruits furtifs,  des animaux se saluent avec déférence, c’est leur façon à eux de rester dans la danse. Pas un sifflement d’oiseau, tout est calme, le décor endormi dit que tout est beau, je le crois, infiniment beau, dépouillé de ses oripeaux. A l’horizon d’étranges visions, pas un chat,  même noir, nature incolore imposante et merveilleuse. Révérencieuse offrande de Dieu, arbres effilés, temps d’hiver assuré. Le ciel semble endormi, dans l’immensité de la vie, et les fleurs se terrent, attendant patiemment la douce lumière, la venue de l’anthère, dans un sursaut, au milieu des terres, champs de blés encore gelés. Nouvelle saison attendue, mais pour l’heure tout est nu, plat sans fin, infiniment serein. Un coup de fusil retentit, au loin, dans la plaine, il semble venir de loin, dans un univers de paradis perdus, un univers impur perturbant  le doux désordre de la forêt qui gronde. Mais trêve de faconde. La journée fut aussi blanche que transparente, c’est un jour sans… L’extérieur incolore est sévère, et ressemble au désert qui déployant ses mystères, joue de la musique sans faire de bruit.  Le ciel et l’atmosphère se confondent, seuls les animaux animés par une légère brise, restent imperturbables, petits monstres affables, ils n’ont que faire des sursauts du froid ! Les histoires d’atmosphère, cela n’est pas leur affaire. La température côtoie les moins cinq degrés, le climat est hostile, la chaleur dans les cœurs. C’est la fin d’une année, un avant-goût de nouveauté. Gel et givre, recouvrent collines et montagnes s’enivrant d’un air pur, éthéré. La neige est espérée, la nudité dissimulerait sous le manteau épais des flocons spongieux qui nous piqueraient les yeux. Il faudrait monter plus-haut, là où le ciel s’apprivoise et se laisse effleurer du bout du regard. Là, où tout est a pic, à flanc de falaises sauvages, inoccupées et vierges de sérénité, de toutes traces immaculées. Les chamois, les avalanches, les sapins et les rivières gelées, sont autant de beauté en perspective, prestige  et panache de l’endurance d’un climat qui bat la mesure des gerçures, c’est le songe d’un jour d’hiver, une oraison à la saison d’un froid qui nous irradie et nous engourdie d'un charme garanti.