Gemini : " Des photos, toujours des photos, j'ai faim, moi!!!"
bonheur
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Jimmy ... Toujours !
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Des enfants et des chevaux ...
Photos Pascal Bergmann
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Tous mes voeux de bonheur pour cette nouvelle année !
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Reviviscence campagnarde
Alacrité aussi pléthorique que soudaine, autant qu’inattendue. Vie puissament belle, horizon dégagé. En ce bel après-midi, le soleil brillait aussi haut que possible, et mon moral s’en trouvait joyeux, apaisé et plein d’espoirs, l’espoir inébranlable que ce chemin de vie perdurât aussi longtemps que possible.
L’homme auquel j’avais dit oui il y a déjà longtemps, déployait toutes ses forces à mon bonheur, et ne reculait devant aucun sacrifice, qui je le précise pour lui, n'en était pas. C'était sa manière de vivre l'Amour qu'il avait pour moi.
Les Arts et les lettres avaient repris leur place initiale, et je fus la première étonnée de cette reviviscence. La campagne ne m’avait jamais parue si belle, le ciel si bleu, le soleil si brûlant malgré un début d’avril pluvieux. En fait, il reluisait en mon for intérieur ce soleil si cher à mes yeux et à mon corps, et quoique le baromètre put afficher, il faisait un temps magnifique. Les arbres bourgeonnaient, l’herbe fraiche tapissait le sol du jardin, les oiseaux chantaient leur air préféré, et j’étais bien. Lieux communs, clichés? je vous l'accorde, mais seule la vérité n'a de mise.
Les chevaux galopaient dans le pré, comme s’ils ressentaient la joie qui était mienne ; La petite Bobine les suivait fièrement, déployant avec fatuité toute sa vélocité, contente de faire partie de la cour des grands chevaux, elle qui ne dépassait pas les un mètre au garrot! Tout cela ressemblait à un scénario où il n’y a pas de héros mais que des acteurs de premier rôle. L’amour et la nature fusionnaient, et quoiqu’il en soit, la vie était belle. On ne peut plus belle, radieuse, pleine de promesses estivales. Chaque journée m’entrainait dans sa course folle, course dans laquelle il n’y a pas de vainqueurs mais juste des gagnants. La nuance est très révélatrice. Je remerciais la vie de me chérir autant et souhaitais aux Hommes de goûter à ce merveilleux bonheur, celui de l’élan du cœur et de l'éclat de l'âme.
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Absolument...
Je ne m’en lasse pas, irréductiblement, et jusqu’à la folie, l’Etude pour Piano, opus N°12, signé Chopin. Je monte et descends au rythme des notes effrénées, je suis happée, complètement absorbée par la résonance des accords très accordés. Je viens de nourrir les chevaux, il fait bon, le ciel est azuré, le soleil assuré, instant précieux de la vie qui va … bien. L’âme vagabonde, je susurre les mots que vous lisez ; je suis plus absente que jamais et pourtant bien là. Indescriptible bonheur où la solitude est un cadeau, un don de Dieu pour vous faire renaître à l’écriture, véhémente et parlante. La musique classique m’inonde de magie au bout des doigts. Tout mon être écrit, le corps tout entier gondolant à la cadence sublimée des notes de piano. Les Fa, les La, font des sauts, des sauts dur le Do… je m’abandonne entièrement au moment, je suis à la musique, je fais corps avec ce que j’écris comme dirait l’écrivaine Annie Ernaux. La vie danse et je suis son interprète, surprenante et surprise. Lorsque les mots se mêlent avec complaisance au son de la musique lyrique, ma vie est une chanson inconnue à laquelle tout s’additionne. Tout est léger, facile, aérien, le plaisir va et vient, il prend tout mon destin entre ses mains, tout n’est qu’effleurement, gracile je vole là-haut auprès d’un oiseau merveilleux. L’oiselet aux ailes délicates est un aigle, à la couleur inventée, aux tons nuancés. Soudain je me réinvente un morceau de vie, placé bien comme il faut, tout est à fleur de peau, très haut. Je suis le mouvement, me fonds dans le décor, un paysage avec vue imprenable sur le monde. Ma conception existentielle est factuelle, je ne rêve pas, lucidité enracinée, rien n’est espéré, à part la continuité de ce chemin qui me va comme un gant. L’association des éléments autour de moi fait que le cœur va, une osmose s’est glissée dans mon existence. Quelque chose de truculent, l’opposé de l’ostentatoire se lie à mes pleins et à mes déliés. Le merveilleux, le radieux, épithètes qui se complètent avec passion. Inspirer un air sain, user de l’ellipse si nécessaire pour ignorer le médiocre, et expirer le superflu, ne garder que le srict nécessaire. Une alliance superbe se forme dans ma tête, et me rend mon emblème. Celle de l’aisance verbale et d’un commun accord des vérités à bâbords.
Rien ne saurait troubler ce petit bout de vie, qui fait que tout vous sourit, on est bien, enfin, dans la bonne dimension et dans la bonne direction. Tout cela, loin très loin de la planète Terre, qui de plus en plus me désespère. Je fais dans l’autarcie. Quand la sérénité vous encense, ce n’est pas la peine de chercher le sens, il n’y a qu’à se laisser aller pour s’exprimer. Fluidité atmosphérique, j’aime donc je suis.
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L'appel du large!
Je ne pouvais résister à « l’appel du large ». Seul lieu susceptible de m’éloigner de tout ce qui fait mal. Les balades en solitaire me ramèneraient un peu plus tard à la ballade de l’écriture.Le ciel était un vaste sujet car il était variable. Comme la vie, comme les jours, comme le temps qui court. Je décidais donc de me vêtir chaudement, et de partir à la rencontre de l’inconnu. Bien que je connaisse ces promenades, cela devenait presque un rite, il me semblait à chaque fois, découvrir là de nouvelles choses, inopinément. Je plongeais mon regard dans l’immensité de bleu qui recouvrait cette région où je vivais. On ne pouvait qu’avoir bon moral, enveloppée d'air pur, profondément sain. Je respirai le ciel, cherchai les endroits où le soleil était le plus fort, afin de m’y asseoir et de faire don de tout mon être, à ce majestueux tableau environnant.
Il pleuvait des rayons de soleil par ci, par là, il neigeait une beauté certaine au sein de toute l’atmosphère. C’était radieux, mes yeux entraient en méditation et contemplaient inlassablement les contours du paysage. Cela était sans fin, gratuit, et divin. Le froid n’y changeait rien. Je rêvais à une longue et interminable excursion en solitaire, toujours, à la recherche de sérénité, à ces lieux à la beauté sans fausse note. Du vert, du bleu, de l’ocre se mélangeaient à ma palette des contemplations.
Au milieu du chemin, je croisai une volière sans oiseau, abandonnée depuis des lustres ; elle semblait avoir cent ans, mais n’avait rien perdu de son charme, au contraire. Le patinage du temps lui rendait la couleur naturelle de la sépia. Il y avait une porte de bois, sans âge, qui devait s’ouvrir sur un monde inconnu, le monde du Passé. Tout cela ne faisait que rajouter à son charme initial. Qu’y pouvait-il bien y avoir derrière ? Libre cours à l’imaginaire… Les vieux sites opèrent une magie surprenante sur le conscient, et j’adorais m’imprégner du passé, celui d’avant ma naissance. J’imaginais des paysans en train de travailler comme autrefois, et comme seuls les paysans savent le faire, d’arrache-pied, afin de gagner quelques sous, quelques écus selon ce temps non révolu…
Décidément, c’est ici que je voudrais vivre le plus longtemps possible, jusqu’à la fin des temps, jusqu’à ce que Dieu me rappelle à lui. Il me semblait y avoir déjà passé une éternité, sans que l’ennui ne pointe le bout de son nez, sans qu’il vienne s’interposer sur l’immense toile de ma vie campagnarde. Ce lieu était magique, cent fois je repris les mêmes photos, qui d’ailleurs ne rendaient jamais la même vision, la même émotion, tant tout cela était beau et transitoire.
Au bout de l’allée parsemée d’arbrisseaux, des pâturages à perte de vue inondaient le paysage. Seuls éléments absents, si je puis dire, les vignes, les ceps aux feuillages multicolores manquaient de façon infime au décor, comme les pins parasols, très rares dans cette partie du pays. En échange, les bambous formaient un bosquet rappelant majestueusement les pays asiatiques. Bel échange !Mon humeur s’améliorait pas à pas, à mesure que je m’insérais dans ce site des plus accueillants. Les grands arbres me regardaient majestueux, sapins, hêtres, bouleaux, chênes, de toute leur hauteur, et je me sentais si petite, que je me dis qu’il n’existait rien d’aussi puissants pour faire resurgir la modestie, si nécessaire à l’existence, et à laquelle je tenais beaucoup. Vous n’êtes rien au milieu d’une peinture vivante, cela valait bien quelques prières, au centre de cette terre à la dignité sans faille.
Ma chienne, éternelle accompagnatrice, (je priais pour qu’elle vive le plus longtemps possible), semblait aussi beaucoup s’amuser à faire détaler la moindre petite bête rencontrée sur son passage. Puis, je cherchais l’altitude, afin d’avoir une vue plus générale sur ce que m’offrait le paysage, une vision plus panoramique, encore plus paradisiaque. Les arbres des collines n’étaient plus que branchages, mais n’avaient rien perdu de leur ramage… Je ne cherchais point la rime, mais puisqu’elle s’insère naturellement, je la garde !
Arrivée au terme de mon périple, du bonheur plein les yeux ! Joie, bien-être, bonheur, espoirs, sont autant de mots pour définir l’effet que me fit cette balade. Réflexion sur moi-même et prise de conscience nécessaire afin de m’ouvrir d’avantage à ceux qui n’ont pas la chance d’avoir cette qualité de vie à leur disposition… Afin de poursuivre la concrétisation de ces écrits. La nuit passée, un halo de lune, une parasélène plus précisement, éclaira tout le ciel, je n'avais jamais vu telle merveille. Mon mari, difficilement surpris, en prit plein les yeux! Hélas, nous n'avons pas d'appreil photographique adapté à ce genre de photos, quel dommage! Je vous en donne un aperçu, image trouvée sur le web, "naturanet.free.fr".
Soyez heureux…
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A trop nager dans le bonheur, on risque fort de s'y noyer, prudence!
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Une femme qui me plaît...
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"La pensée heureuse trouve sa voie" M.Heidegger
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A petits pas...Le passage
Sans gloire ni obédience
Je suis la somme de la chance
Je suis un Tout en errance
Un Vous en semence
Un Nous en consistance
Le vœu de ma conscience
Sans fleur ni plante dense
Je suis la somme de ma vie
Le fruit de l’Infini
L’Esprit et l’Âme ne font qu’un
Comme un symbole opportun
L’Être et le moi caracole
Sans gloire ni parabole
Je suis emplie de bonheur
Sans gloire ni obédience
De Vous j’apprends le sens
Et de moi l’oublie la peur
Entre missel et missiles
Je suis la somme de tous mes ils…
L’amplitude de toutes mes « Elles ».
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Arbre de vie
A l'instant, dans le jardin
La nature a ses splendeurs
elle nous offre et nous tend son coeur
telle une peinture à la beauté éternelle
tel un ange déchirant le ciel
elle recouvre nos vies d'un sentiment universel
celui de la contemplation
celle qui dessine à l'horizon
le parfum des saisons
Dieu, que vivre il fait bon!
enivre moi encore
par tes bras par ton corps
enveloppe moi de tes plus beaux décors.
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Il est temps à nouveau...
Le soleil a tout changé
ciel sans nuages et
herbe printannière à côté de la grange.
un bonheur intense me revêt
besoin de solitude étrange
je me promène dans la clairière
cueille de l'origan
c'est la saison des saveurs
ma chienne se prélasse avec ardeur
"Pégase" est au pré tout près de moi
rien ne saurait me faire défaut
pas même les mots, soit!
je sens la présence d'un amour infini
celui qui vous encense sans faire de bruit
détendue et sereine j'ai la foi
je remercie le firmament nocturne
sous lequel j'ai marché cette nuit
les étoiles m'ont rendu à moi-même
merci la vie! Que je t'aime!
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Eux!!!
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La Dolce Vita ...
"Ne prenez pas la vie au sérieux; de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant." Bernard Fontenelle
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Vivre pour vivre...