"La seule vie qui soit passsionnante est la vie imaginaire".
citations
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Virginia Woolf.
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Voltaire....
Les vrais passions donnent des forces, en donnant du courage.
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Livre...
Affamée d'aphorismes, de citations, d’adages, et autres maximes, je ne cessais de chasser la sentence la plus rare, afin de trouver une suite logique qui serait censée clôturer mon épilogue. Ponctuer mon pamphlet de la sorte était pour moi essentiel. Références à tous ces illustres écrivains ou poètes qui hantaient le sillage de mes écrits. Il m'eût été fort agréable d'avoir à mes côtés la présence inouïe d'un savant de la littérature ou de la poésie. Vivre pour écrire ou écrire pour vivre? Telle était ma perpétuelle question. Je me fondais dans de montagneux paysages, dans lesquels j'escaladais les sommets vertigineux de l'écriture. Langage châtié, dis, serais-je à ta hauteur? Moi, petite profane au royaume des Dieux de la prose et de ses descendances, j'arpentais avec joie mais aussi méfiance un désir de précision essentiel à toutes phrases bien construites. Rien n'était facile, non, je ne recherchais pas la simplicité. Mes lectures étaient toujours savantes et hautement perchées, sans orgueil ni prétention ;j'aimais que tout soit parfait, dans une logique littéraire étudiée. Tout au moins, presque parfait, ce qui me faisait gravir bien des échelons. Grâce au savoir- faire de mes maîtres à penser, chaque jour étaient pour moi l'école buissonnière du savoir et des connaissances. Je notais tous les mots dont le sens m'était inconnu, et j'en révisais la signification avant de m'endormir. Tout ce que je n'avais pas fait, lors de mes jeunes années, j'essayais d'en combler les lacunes le plus librement qui soit. Car, c'est toujours ce qui me gêna par le passé, obéir, suivre la ligne de conduite fixée par des professeurs, au demeurant souvent antipathiques qui ne me laissaient d'autres choix que celui d'abdiquer en rendant des devoirs médiocres, ou passables selon mes souvenirs. Pour peu que ces pédagogues eussent été un tant soi peu plus humains, compréhensifs et chaleureux, ou tout simplement gentils et à l'écoute, tout fût différent. Désormais, je porte en moi cette certitude. J'avais très bien commencé ma scolarité puisque j'avais été reçu dans un lycées des plus renommés de la cité phocéenne. C'était il y a longtemps, une bonne trentaine d'années, années qui n'avaient pas réussie à me défaire de cet appétit colossal des Lettres. Je ne mentionnerais pas les mathématiques, elles étaient pour moi optionnelles, sans le moindre intérêt. Il me fut impossible de comprendre les bases d'un "algèbre-chinois". Toute ces écritures étaient pour moi des signes dont je ne comprenais le sens, et je n'ai jamais rien su, ni pu y déceler la moindre logique qui soient. En contre- partie, des exposés sur Homère et l'Odyssée fusaient, la mythologie, dont persistent en moi le nom de chaque dieu grec ou de leur équivalence latine, me plongeait avec féerie dans de chimériques et rocambolesques aventures, passionnantes à mes yeux de grande enfant. Déjà, j'aimais vagabonder, en écoutant assidûment mes professeurs d'histoire ou de français. Mes notes, loin d'être mauvaises me permirent d'accéder aux matières grecques et latines. Ces langues, dont je sais encore les déclinaisons et les alphabets, ne m’ont jamais paru« mortes » :Rosa rosae rosam, etc. Ou alpha, bêta, êta , jusqu'à omega; tout cela m'a laissé un goût d'inachevé. Idem pour les versions, j'étais douée, mes cahiers de correspondance sont là pour en témoigner. Que d'actes manqués, à jamais perdus. Ou peut-être pas. À cœur vaillant, rien d'impossible, dit Jacques Cœur, cette citation et son auteur sont toujours restés en veille dans un coin de ma mémoire. On ne rattrape pas autant de carences en un coup de baguette magique. Voilà pourquoi, je peux quelquefois sembler présomptueuse ou suffisante. Bien que ce soit complètement faux, il n'en reste pas moins qu'un besoin de reconnaissance certaine m'agite sans répit.
Un manque à combler coûté que coûte. La nuit, le jour, en marchant, en parlant, ma vie est une forteresse construite mot après mot, jusqu'au donjon, du haut duquel le bouquet final, sera ce livre, ce feu sans artifices dont je rêve tant. Je ne me suis jamais autant livré, je n'ai plus peur de rien. Ce qui sera, sera, et plutôt dix fois qu'une. La refonte de ma pensée ne joue plus en surface, mais bien en profondeur, là où naquit une certaine tragédie… Nietzsche veille, parmi tant d'autres...
Finis les rôles sur la scène des superficialités éphémères. Mes livres de chevet forment un tremplin d'où, chaque lendemain, je saute en fermant les yeux, seule dans l'absolutisme le plus sincère et le plus total qui soit. Le titre du livre pourrait bien être "Mon école buissonnière dans laquelle l'Art est si long et le temps si court...» Un peu long, non?!
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"La pensée heureuse trouve sa voie" M.Heidegger
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Impressions...
« Avant le mariage, une femme doit faire l'amour à un homme pour le retenir. Après le mariage, elle doit le retenir pour lui faire l'amour. »
« Les hommes préfèrent les blondes parce que les blondes savent ce que les hommes préfèrent. »
Marilyn Monroe (Norma Jean Baker)Photo Milton Greene (meilleur photographe de la Star, tant par ses clichés pris sur le vif, que par l'authenticité qu'il s'en dégage; ses photos d'une originalité évidente, où le naturel mis en valeur, n'en finit pas de nous ravir. Voilà pourquoi le choix d'une seule photo est cornélien !)Non, Marilyn n'était pas une ravissante idiote, mais une femme à la sensibilité démesurée ,prise dans un tourbillon médiatique malgré Elle. Fervente de littérature et de poésie, Rainier Maria Rilke, eut sa préférence : Il l'inspira tant, qu'elle se mettra à écrire ses propres textes. A lire très bientôt, le livre de toutes ses vérités, ses états d'âme, et ses réflexions sur le sens de sa vie. Signé Marilyn, de l'inédit, bientôt en librairie. -
Proverbe Arabe :
"On est maître de son silence et esclave de ses paroles."
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Antoine Coysevox -1640-1720-
"On a tendance , de nos jours, à oublier que l'équitation est un art. Or l'art n'existe pas sans amour. L'art, c'est la sublimation de la technique par l'amour." Nino Oliveira
"La Renommée montée sur Pégase" 1702Musée du Louvre -
André Breton 1896-1966 :
16-01-2009
André Breton a dit...
Le seul mot liberté est tout ce qui m'exalte encore.
Je continue à ne rien apercevoir de commun entre la littérature et la poésie.
Il faut être allé au fond de la douleur humaine, en avoir découvert les étranges capacités pour pouvoir saluer du même don de soi-même ce qui vaut la peine de vivre.
La vie humaine ne serait pas cette déception pour certains si nous ne nous sentions constamment en puissance d'accomplir des actes au-dessus de nos forces. Il semble que le miracle même soit à notre portée.
Il arrive que des esprits, généreux pourtant, se refusent à admirer une cathédrale terminée. Ceux-là se tournent vers la poésie qui, par bonheur, en est restée à l'âge des persécutions.
J'ai opté en amour pour la forme passionnelle et exclusive, contre l'accommodement, le caprice et l'égarement.
Il faut désocculter l'occulte et occulter tout le reste.
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Il fallait l'écrire :
"Les mots sont des pistolets chargés." [Brice Parain] "Tout homme qui, à quarante ans, n'est pas misanthrope, n'a jamais aimé les autres." Nicolas de chamfort
"Partir, c'est mourir un peu, mais rester, c'est crever doucement." [Gilles Veber] -
"Je hais les écrivains" Eric Momus
Eric Momus nous invite à la dérision littéraire, truculent!
"La poésie est toujours une question de tripes, mais à la mode de quand?" Jean L'Anselme
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Citations d'amour pour un Noël réussi! Heureuses fêtes de fin d'année à tous!
L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert.
La vie c'est de faire des petites choses avec un grand coeur.
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière - Edmond Rostand
Certains êtres humains seraient plus humains s'ils portaient sous leur poitrine un coeur de chien.
La guerre est un masacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui eux, ne se tuent pas - Paul Valery
Aimer c'est vivre.
On ne saurait être sage quand on aime ni aimer quand on est sage.
Chacun se dit ami, mais fou qui s'y repose, rien n'est plus commun que ce nom, rien n'est plus rare que la chose - La Fontaine
Le plaisir de l'amour, c'est d'aimer - La Rochefoucaut
Les mots qu'on ne dit pas sont les fleurs du silence.
On apprend combien l'on s'aime, lorsqu'ensemble on a pleuré - Emile Deschamps
Un chien ne se prête pas ni se donne, ce n'est pas un animal, c'est un coeur - Lamartine
Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves.
On n'a pas deux coeurs, l'un pour l'homme, l'autre pour l'animal, on n'en a qu'un ou on n'en a pas - Lamartine
Il est formidable de tout donner pour aimer.
La joie est en tout, il faut savoir l'extraire - Confucius
Ce n'est pas un travail vite fait que d'aimer - Marie Noël
Toutes les grandes personnes ont été des enfants mais peu d'entre elles s'en souviennent - St Exupery
Le monde est un beau livre, mais il sert peu à qui ne peut le lire - Goldani
Je ne connais qu'un seul devoir, celui d'aimer - Albert Camus
Il y a un amour, dans les yeux d'un chien, que l'on voit rarement dans les yeux d'un homme.
Un coeur qui oublie n'a jamais aimé.
Après avoir souffert il faut souffrir encore
Il faut aimer sans cesse après avoir aimé - Musset
Quand on n'a pas tout donné, on n'a rien donné - Charles Peguy
Les océans sont faits de larmes humaines, c'est pour cela qu'ils sont si beaux.
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité - St Exupery
Je me sers d'animaux pour instruire les hommes - La Fontaine
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Nietzsche :
- "L'art doit avant tout embellir la vie, donc nous rendre nous mêmes tolérables aux autres... de plus, l'art doit dissimuler ou réinterpréter tout ce qui est laid, ces choses pénibles, épouvantables et dégoûtantes... "
- "L'art doit avant tout embellir la vie, donc nous rendre nous mêmes tolérables aux autres... de plus, l'art doit dissimuler ou réinterpréter tout ce qui est laid, ces choses pénibles, épouvantables et dégoûtantes... "
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Nietzsche en exergue
Les êtres "profonds"_ Les lambins de la connaissance se figurent qu'elle exige la lenteur.
Esprit et caractère_ Il y en a qui atteignent le sommet de leur caractère quand leur esprit n'est pas à la hauteur de ce sommet_ il y en a d'autres chez qui c'est le contraire.
Qu'aimes-tu chez les autres? _ Mes espoirs.
Que considères-tu comme ce qu'il y a de plus humain? _ Epargner la honte à quelqu'un.
Confession : _ On oublie sa faute quand on l'a confessée à un autre, mais d'ordinaire l'autre ne l'oublie pas.
Facilement résigné _ On souffre peu de souhaits inexaucés si l'on a exercé son imagination à enlaidir le passé.
Trop près _ A vivre trop près d'un homme il nous en arrive la même chose que si nous reprenons toujours une bonne gravure avec les doigts nus : un beau jour nous avons dans les mains un méchant papier sale et rien de plus. L'âme aussi st usée par un contact continuel; du moins elle finit par nous le paraître_nous ne revoyons jamais sa figure et sa beauté originelles. _On perd toujours au commerce trop intime de femmes et d'amis; et parfois on y perd la perle de sa vie.
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L'internaute
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Mes préferences
«La souffrance d'autrui est chose qui doit s'apprendre.»
«Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou.»
[Friedrich Nietzsche] - Humain, trop humain
«L’ami doit être passé maître dans l’art de deviner et dans l’art de se taire.»
[Friedrich Nietzsche] - Ainsi parlait Zarathoustra
«On s'est mis d'accord pour considérer qu'avoir beaucoup de critiques, c'est un succès.»
[Friedrich Nietzsche] - Extrait des Considérations inactuelles
«Faible serait l'attrait de la connaissance, s'il n'y avait pas tant de pudeur à vaincre pour y parvenir.»
[Friedrich Nietzsche] - Par-delà le Bien et le Mal
«On commence à deviner ce que vaut quelqu'un quand son talent faiblit, quand il cesse de montrer ce qu'il peut. Le talent peut être un ornement, et l'ornement une cachette.»
[Friedrich Nietzsche]
[Friedrich Nietzsche] - Ecce Homo