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Nietzsche

  • Guillaume Métayer "Nietzsche et Voltaire"

    Nietzsche, Voltaire,liberté,esprit, monde, littérature

    Pour écrire, il faut lire... Un bon livre, est celui qui apporte quelque chose aux lecteurs. Et se faire oublier. Voilà entre-autres ce que dit G.Métayer à propos des écrivains.

     

    "A. Etais-je donc malade? Et suis-je enfin guéri?

    Mais qui donc fut mon médecin?

    Est-ce là chose qu'on oublie ? 

    B. Oui, te voilà enfin guéri!

    Car oublier c'est être sain.

    Depuis qu'à chercher je renâcle,

    J'ai appris à trouver vraiment,

    Depuis qu'un vent me fait obstacle,

    Je navigue avec tous les vents.

    Ne reste pas à ras de terre

    Et ne va pas monter trop haut :

    C'est à mi-hauteur qu'il a l'air,

    Ce monde, d'être le plus beau." 

     

    Extrait "Le gai savoir" Nietzsche

  • " Humain, trop humain " Nietzsche

    " Si vous ne pouvez être des saints de la connaissance, soyez-en au moins les guerriers. "

  • "Le génie du coeur qui force à se taire..." Sollers lit Nietzsche

    Le génie du coeur qui force à se taire, à obéir tous les bruyants, les vaniteux, qui polit les âmes grossières et leur donne, nouveau désir, l'envie d'être lisses comme un miroir pour refléter le ciel profond... "Ecce homo" 1888 

    Livre sacré, à lire et relire, à connaitre plus ou moins par coeur (tel le Génie ... du coeur), dixit Philippe Sollers. La sensibilité faite instant de l'Eternel retour.

     

  • Nietzsche :

    «Je suis trop fier pour croire qu’un homme m’aime. Cela supposerait qu’il sache qui je suis.»

  • "La guerre du goût" Ph. Sollers Extrait

    ecb13e66d444f2456871f956e0df5771.jpg"Je n'aurais quant à moi, jamais pu écrire "Paradis, Femmes, Le coeur absolu, Les folies françaises, Le lys d'or, La fête à Venise, Le Secret, si je n'avais senti en permanence planer près de moi la main dégagée, active, cruelle et indulgente de Nietzsche."

  • Nietzsche :

    • "L'art doit avant tout embellir la vie, donc nous rendre nous mêmes tolérables aux autres... de plus, l'art doit dissimuler ou réinterpréter tout ce qui est laid, ces choses pénibles, épouvantables et dégoûtantes... "

  • Nietzsche en exergue

    4b7925c0f7f92072d671ecdc8b25bc32.jpgLes êtres "profonds"_ Les lambins de la connaissance se figurent qu'elle exige la lenteur.

    Esprit et caractère_ Il y en a qui atteignent le sommet de leur caractère quand leur esprit n'est pas à la hauteur de ce sommet_ il y en a d'autres chez qui c'est le contraire.

    Qu'aimes-tu chez les autres? _ Mes espoirs.

    Que considères-tu comme ce qu'il y a de plus humain? _ Epargner la honte à quelqu'un.

    Confession : _ On oublie sa faute quand on l'a confessée à un autre, mais d'ordinaire l'autre ne l'oublie pas.

    Facilement résigné _ On souffre peu de souhaits inexaucés si l'on a exercé son imagination à enlaidir le passé.

    Trop près _ A vivre trop près d'un homme il nous en arrive la même chose que si nous reprenons toujours une bonne gravure avec les doigts nus : un beau jour nous avons dans les mains un méchant papier sale et rien de plus. L'âme aussi st usée par un contact continuel; du moins elle finit par nous le paraître_nous ne revoyons jamais sa figure et sa beauté originelles. _On perd toujours au commerce trop intime de femmes et d'amis; et parfois on y perd la perle de sa vie.

  • Philosophie espace pédagogique

    http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/index.php?lng=fr

  • Philippe Sollers ou la tentation de l'infini savoir

    Personnage hors-norme, toutes catégories confondues, il se balade dans les hauteurs de la connaissance Olympienne, celle que jamais rien n'altère, car bien trop élitiste.

    Ainsi  Sollers serait le descendant universel de Nietzsche, prophète et initiateur philosophique, fin connaisseur de l'antiquité à nos jours, de la beauté des choses, de l'Art tout simplement et de tous les courants littéraires que cela inplique.

    Pourquoi une telle comparaison, entre  ces deux êtres ? ce sont les seuls à avoir su étudier les sciences humaines dans leur profondeur et leurs méandres, pour en faire jaillir une fontaine d'explications mises souvent en citations, car celles-ci ont le pouvoir de condenser la signification de la pensée.

    Il est certain qu'il ne faut pas voir peur des mots quand on les lit, (car tout les relie); à la langue de bois, il ne donne jamais leur langue au choix, eux.

    Faites l'expérience: lisez "Une vie divine"de sollers, et vous apprécierez l'ambiance euphorique communicative qu'il en dégage: une sorte de mode d'emploi de la vie.

    Puis si vous avez encore des doutes, ouvrez "Ainsi parlez Zarashoustra" de Nietzsche.

    Bonne lecture!

    Valérie

     

  • Mes préferences

    «La souffrance d'autrui est chose qui doit s'apprendre.»
    [Friedrich Nietzsche]
    - Humain, trop humain

    «L’ami doit être passé maître dans l’art de deviner et dans l’art de se taire.»
    [Friedrich Nietzsche]
    - Ainsi parlait Zarathoustra

    «On s'est mis d'accord pour considérer qu'avoir beaucoup de critiques, c'est un succès.»
    [Friedrich Nietzsche]
    - Extrait des Considérations inactuelles

    «Faible serait l'attrait de la connaissance, s'il n'y avait pas tant de pudeur à vaincre pour y parvenir.»
    [Friedrich Nietzsche]
    - Par-delà le Bien et le Mal

    «On commence à deviner ce que vaut quelqu'un quand son talent faiblit, quand il cesse de montrer ce qu'il peut. Le talent peut être un ornement, et l'ornement une cachette.»
    [Friedrich Nietzsche]

    «Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou.»
    [Friedrich Nietzsche] - Ecce Homo
  • Je t'aime, moi, non plus

    > Je t’aime, moi non plus ou les êtres qui saignent ont une belle âme
    22 septembre 2007, par VB

    Il y a dans la souffrance, toute une symphonie de mots qui s’échappent et dérapent, souvent, paradoxe de l’Amour Absolu, de l’amour à mort, n’ayons pas peur des mots. L’amour heureux n’existe pas, ou, plutôt, c’est une conséquence de la douleur et du bonheur, une peur de l’abandon exultée par une violence verbale et paradoxale. Les écrivains écrivent leur vie, et ne sont pourtant jamais satisfaits. On entre donc dans des paradis artificiels, qui ne sont que le résultat d’une névrose créative, bien loin de l’artifice.
    On retrouve chez Sollers, en lisant entre les lignes, que l’amour de l’Art, a des fins salvatrices, réeducatrices pour le coeur et l’esprit. Parler de toute la beauté du monde, pour ne jamais pleurer sur son sort, et de la continuité de la pensée pour trouver le Salut.

    "L’amour et la haine ne sont pas aveugles par le feu qu’ils portent partout avec eux". Nietzsche Voilà ce que Gainsbourg avait compris, mais pas assimilé, par trop de sensibilité inavouée, corrompue par une vindicative réponse à la question :

     "est-ce que tu m’aimes ?"
      " oui" et toi ?"
      " émoi non plus !"