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génie

  • Le mariage du monde et de la création... William Blake 1757-1827

    blake,peintre,poète,génie,art,littérature,peintures"Albion et Jéhovah"

    Blake est, avec Klimt, (et selon mes goûts), un des peintres "susciteur" de grandes émotions. Aucun tableau de William Blake n’échappe à la conscience. Ils sont le feu du ciel, l’amour de Dieu, la vision d’une armée de couleurs déchainées faisant corps avec des esprits curieux. Ses tableaux exaltent la vie dans un au-delà bien au-dessus du niveau des mots. Certes, les ténèbres sont souvent représentées, mais la passion avec laquelle il dépeignait la vie et la mort, n’appartient qu’à lui. Je ne connais personne à ce jour, explorant le monde avec une telle audace, une telle puissance. L’âme de l’Eternel est présente dans toutes ses toiles. Ses poèmes avaient également un pouvoir défiant toute autres formes d’écritures, des métaphores cousues mains, avec ce don miraculeux, celui de rendre l’image encore plus suggestive et intemporelle. 

    Exemple :

     « Je vous donne le bout d’un fil d’or : il suffit

     De le rouler en boule et vous serez conduit

    A la porte du Ciel, bâtie

    Dans le mur de Jérusalem. »

     

    Pour Blake, Dieu n’est pas un symbole de la bonté, mais la bonté un symbole de Dieu. Il avait ce mérite, le mérite de pouvoir s’égarer dans un excès de rigueur, de cran, de vigueur, mais jamais dans un excès de faiblesse ou de fantaisie, comme on pourrait parfois le croire. Non, Blake portait en lui ce que je me permettrai de nommer « le génie hors-norme », c’est-à-dire une façon de s’exprimer par des textes ou des tableaux, ou encore des gravures. Ses Toiles explosent toujours au regard de celui qui les admire. Il en est de même pour ses poèmes. Il n’avait de cesse de chercher la réalité des choses, qu’il représentait dans une immense recherche d’harmonie, la quête du divin. Ses tableaux sont ensorcelants, et leur réceptacle est plus complexe qu’on ne le croirait. Visionnaire et romantique, son rapport avec Dieu fut tout au long de sa vie, un long cheminement de croyances, de questionnements, et on le retrouve très souvent au travers de ses œuvres. Très attiré par la mythologie, la théologie et la cosmogonie, (description de la manière dont l’univers ou le monde a été formé) Blake peindra très souvent des personnages bibliques, tels que Adam et Eve, Jéhovah, Hécate, Abel, Jacob Albion, pour ne citer qu’eux, et mettra en forme le rapport entre le bien et le mal. Exemple, « La prostituée ». Son œuvre traduit parfaitement ses pensées, et c’est pourquoi le génie vous explose au visage, avec force et avec rage. Les couleurs sont écarlates et explosives, et la finesse des tracés en sont le céleste témoin.

    Aucun peintre à ce jour, même si cela dépend des goûts de chacun, n’aura suscité un tel engouement du regard et de la pensée. Le regard reste accroché à ses personnages, les Peintures de Sir Blake semblent être de l’ordre d’une autre galaxie, suspendue et sans équivalence. Son identité est visible au premier coup d’œil. Voilà pourquoi, William Blake, à mon humble avis est un Artiste, un génie poétique et un Peintre hors-norme.

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    "Le dernier repas de Jésus"

  • Edouard Manet -1832-1883 -

    "Fille dans le jardin de Bellevue" 1880. Cette oeuve est exposée à Zurich- Collection Fondation . E.G Bührle

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  • Contrastes...

    "Le pont japonais sur le bassin aux nymphéas" Claude Monet 1899Monet, génie, peintures, art, regard, monde

    De 1883 à 1926, année de sa mort, Monet vécut à Giverny, il décora son jardin de nénuphars et fit construire ce petit pont à l'accent japonais.

    Cézanne disait à son propos que c'était qu'un oeil, mais quel oeil! Cette constatation résume très bien le regard que Monet posait sur la nature, qui n'en finissait jamais de l'inspirer. Car la nature est si belle qu'il n'y a pas de limite à la description, qu'elle soit littéraire ou picturale. Chaque jour, c'est un moyen d'évasion, loin de tous les bruits stridents de la cité. Bien que la ville soit parfois un lieu agréble, par ses monuments, ses cathédrales, dans lesquelles on peut s'y ressourcer, faut-il encore qu'elles soient ouvertes...Dans le cas contraire, pour celui qui n'a pas le sou, que reste-t-il? Transition :

    J'en arrive à un sujet qui me tient à coeur, celui actuel d'une majorité de Parisiens qui n'acceptent pas le centre pour SDF, sis à Montparnasse. Je trouve cela scandaleux, dès qu'une structure ouvre ses portes pour les malheureux, les nantis se rebiffent: "Ah non, ils n'ont qu'à travailler, (je suis à l 'écoute de France Culture, "Les pieds sur terre", Rien ne va plus à Vavin, Paris 6ème arrondissement), "je déteste la paresse", dit une dame à ce propos. Les "ils n'ont qu'à travailler", me hérissent douloureusement. Les gens sont pour un ordre établi, et ne supportent pas que des plus pauvres qu'eux, soient acceptés dans notre société, quelle misère! Pour le coup, j'ai presque honte de ne manquer de rien, assise devant mon PC, un sandwiche à la main. Rien n'est jamais éternel, tout peut basculer très vite, je prie pour que cela ne se passe pas, mais un peu plus d'humanité m'enchanterait.

    Facile comme sujet, je confirme!

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  • "Le génie du coeur qui force à se taire..." Sollers lit Nietzsche

    Le génie du coeur qui force à se taire, à obéir tous les bruyants, les vaniteux, qui polit les âmes grossières et leur donne, nouveau désir, l'envie d'être lisses comme un miroir pour refléter le ciel profond... "Ecce homo" 1888 

    Livre sacré, à lire et relire, à connaitre plus ou moins par coeur (tel le Génie ... du coeur), dixit Philippe Sollers. La sensibilité faite instant de l'Eternel retour.

     

  • Hommage à Monsieur Serge Gainsbourg 1928-1991, 20 ans déjà... et toujours avec Nous :


    "Valse de Melody"  Extrait de l'Histoire de Melody Nelson -1971-