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manet

  • Musée d'Orsay "L'impressionnisme et la mode" du 25-9 au 20-1-13

    exposition, Paris, mode, impressionnisme, peintures, Manet

    "Le Balcon" 1868-1869 Edouard Manet 

  • Des bas et des hauts.

    Manet "L'Amazone à cheval"

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    Du paradis à l’enfer, il n’y avait qu’un pas. Je traversais des ponts comme d’autres dévalaient des pentes. Avec la rapidité de l’éclair, je me retrouvais au sanctuaire des âmes noires. J’aurais tant voulu vivre, revivre, renaître dans l’incommensurable diversion des jours  de gloire. Ces jours où tout vous sourit, où les couleurs du ciel n’ont pas la moindre influence sur l’état dans lequel on se trouve. J’aurais aimé vous dire que tout allait bien, que l'écho d'un certain bonheur se faisait retentir l’espace d’un instant. Mais je n’étais pas là, un instant d’égarement, et une entité avait pris mon cœur, mes pensées, et bien que je me persuadasse du contraire, il n’y avait rein à faire, mon âme était en errance. Les raisons m’étaient inconnues. Mal-être absolu. Besoin de revivre éminemment. Rien n’avait changé, je n’avais pas écrit depuis seulement un jour, mais c’était déjà un jour de trop. Musique, bougie, encens, je recréais alors l’univers dans lequel, tout redevenait facile, fluide et heureux, évident et magique. Il ne pouvait pas en être autrement. Je me devais de refaire surface. Alors, me voilà, nue, armée de courage, de patience, oui, je reviendrai à la vie grâce à cette chère écriture dont je ne pouvais plus me passer, sans laquelle je n’ai plus rien à faire, puisque sans elle je ne suis plus rien.

    Les mots, les maux, inlassablement liés, ad vitam aeternam. Je lisais énormément ces derniers temps, je savais qu’il n’y avait que dans la littérature que je pouvais apprendre, prendre, garder en mémoire ce qui me faisait défaut,  pour pouvoir  retranscrire ce que fût un instant de vie. Je croulais sous le poids des phrases. J’allais reprendre le dessus, promis, juré. J’étais forte, disait-on, alors, quelques feuillets finement écrits seraient ma résurrection. Je commence toujours par le pire, laissant le meilleur clôturer la fin du texte.

    Les dimanches avaient toujours été des jours bannis, ce n’était pas nouveau. Le pourquoi subsiste dans l’inconnu, encore aujourd’hui. Alors, me vint une idée. Raconter quelque chose de totalement contraire aux vents mauvais dont j’avais été assaillie. Ne pas replonger la tête la première dans un réservoir sans fonds. J’aimais la vie, l’amour, les animaux, le soleil et la pluie, la musique et les clapotis d’une eau jaillissante d’une fontaine heureuse, voilà comme je voyais le bonheur en somme. Il ne restait plus qu’à le mettre en forme, forme de cœur, toujours.

    Il faisait gris, et cela n’avait plus la moindre importance puisque  seuls comptaient la joie, la plénitude, au diable les infortunes, je ne suis faite que pour aimer. Aller voir ailleurs si j’y suis. A ce moment précis, je ne suis que dans mes écrits, heureuse d’avoir déjà pu commencer un morceau de texte, comme un compositeur, je composais avec les mots, à la place des notes, et soudain tout redevenait heureux. Pur. Renouveau. La partition du pourquoi.

    L’adrénaline remontait le cours de mes veines, je n’avais besoin que d’aimer et de me sentir aimée, pour que résonnent en moi, le bonheur et la jouissance. Du plaisir à l’addiction, j’avais fermé les écoutilles. Désormais, je ne vivais que de choses saines, naturelles; le café, quelquefois avec excès, encore, mais il était le seul à avoir encore une incidence sur l’esprit. Etant allergique au thé, je ne pouvais qu’ingurgiter de la caféine. Modérément, car il fallait que je puisse dormir, et aucun psychotrope ne figurait plus, et ce depuis longtemps, dans ma pharmacie. J’avais donné. Trop. Beaucoup trop. La vie à la campagne m’avait définitivement ôté le goût de tout ce qui n’était pas naturel. Fierté. Le soleil se remet à briller. La vie est une suite de hauts et de bas, avec lesquels il nous faut sans cesse alterner. Avec joie, se forcer même, puis y parvenir. On en sort toujours grandit, je confirme.

    J’espère que vous aurez aimé mon histoire. Elle n’a rien d’exceptionnel, je le sais, mais elle a le mérite d’être vraie. Bonne fin de dimanche.

  • "L'Eclairciste"... et L'Indiscrète

    sollers,bardot,manet,monet,livres,littératureJe n’écris plus, cela depuis plus d‘une semaine, je ne suis plus, plus rien. La vie me pèse, je ne sers plus à rien, les mots me manquent, le sujet, la hargne, et pourtant… Le besoin est bien présent, inextinguible, à vie, avis à mes visiteurs, je vous aime, vous tous qui vous êtes attardés sur le blog sans diatribe aucune, non, elle est pour moi la vénéneuse, je suis ma propre diatribe. La plus virulente qu’il soit.

    Après relecture de quelques uns de mes articles, je me rends compte de quelques erreurs que je me suis empressée de corriger, mais la faute me perturbe, la honte s’installe, comment ai-je pu ne pas voir ce qui crève les yeux ? Je m’insupporte, bref, je ne suis pas fière de mes dires. Malgré une faute aussi grosse que des immeubles de cent étages, trouvée dans un des livres édité chez F. je ne me pardonne rien. Nul et non avenu. Ainsi ne soit pas il ni elle. J’ai beaucoup lu durant tous ces jours, le dernier Sollers est délicat, belle Eclaircie. Le contenu est raffiné, celui d’une description amoureuse et nubile, puis, le dessous se dévoile et l'oeuvre détache ses porte-jarretelles : Des asperges, un citron plus vrai que nature, un Violon, l’Olympia de Manet, récurrente, « Guernica » de Picasso ? Expliqué. Amour, raconté de mémoires de Sollers, Anne, la soeur récemment disparue de Philippe S., puis Lucie, Isabelle, Suzon, Victorine, Dora, Eva, Marie-Thérèse, Berthe Morisot, Olga, Fernande, Albertine et tant d’autres. Elles sont toutes là, les muses fameuses, réunies par la plume un brin incestueuse d'un écrivain déjà classé classique. Tandis qu’il prend garde à la moindre parcelle d’écriture, une autre écrivaine ose écrire Monet avec deux N. Deux N comme Anne. Voilà le piètre rapport entre les deux ouvrages. Il est bien le seul… 

    J’ai écrit aux éditions F. dans le but salutaire de les informer de ce « délit » indélicat, j’espérais tout au moins un accusé de réception, mais non, cela ne s’excuse pas, on ne fait pas référence à un peintre si l’on n'en connaît pas l’orthographe… Cela est, il me semblé la moindre des choses. Le savoir vivre d’une grande maison d’éditions remis en question. L'hégémonie des éditeurs! Je l’aimais bien pourtant cette écrivaine dont ils publient certains livres, à moins que ce ne soit que le premier, pas important, mais «Monnet » orthographié comme l’homme politique, n’est pas l’unique noirceur du livre. Le second est bien pire : M-D-L  dresse une liste apparemment exhaustive des amants de B.B, il fût élégant qu’elle ponctue son livre d’une autre manière. La vie privée de Brigitte Bardot encore jetée en pâture, élucubrations de dernières minutes, plein la vue, insupportable. Déçue. Vie privée à jamais volée à Madame Bardot. De quoi tordre le cou de cette biographe. Je ne pardonne pas cette intrusion, dont franchement on se serait bien passée. En quoi cela nous concerne-t-il ? Maladresse, viol, espoir de ventes visibles. Money, Monet, puis Manet, ouf !… Enfin, la boucle est bouclée, livre intéressant lorsque l’on voue un sacre à Brigitte, mai cela se termine en eau de boudin, dommage.

    « La bouche, la langue, la salive, un torero, los ojos con muchas noches", (les yeux avec beaucoup de nuit), affable aux Demoiselles avignonnaises, une femme pleure, (c'est la faute à Pablo), tandis que Haydn, Bach, vous plongent dans  le sublime, le révérencieux. Le Sollers absolu.  Lisez « L’éclaircie », c’est de la beauté avant longtemps. Vous aimez le champagne ? Manet-Sollers en ouvrent une bouteille rien que pour nous. Grand cru… Les indiscrétions de M-D-L seront vite oubliées, et tout sera parfait. Veni, vidi, vici.sollers,bardot,manet,monet,livres,littérature

  • Edouard Manet -1832-1883 -

    "Fille dans le jardin de Bellevue" 1880. Cette oeuve est exposée à Zurich- Collection Fondation . E.G Bührle

    peinture, art, Manet, génie, impressionnisme

  • Manet, le génie déployé...

     "Qui donc a dit que le dessin est l'écriture de la forme ? La vérité est que l'art doit être l'écriture de la vie" E.Manet

     

  • Edouard Manet -1832-1883 -

    manet, totero,impressionnisme, mort, vengeance
                                                  "L'homme mort" 1865

    (Toreador)