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livres

  • A titre indicatif... France Culture fête ses 50 ans et...

    radio, culture, documentaires, podcast, émissions, livres, débat, interviewLa première chaîne de Radio culturelle "France Culture" a été récompensée pour son documentaire "Souvenons-nous du Joola" (Ferry sénéglais) d'Alain Devalpo.

    La Radio remporte le Prix Italia 2013.


    http://www.franceculture.fr/

  • Robert Sabatier... 1923-2012


    Mort d'un poète...


    "Si l'on vend son âme au diable, c'est que Dieu n'en est pas toujours l'acquéreur". Robert Sabatier

    Robert Sabatier, s'est éteint aujourd'hui avec ses" Allumettes suédoises"Robert Sabatier, Auteur, académie française, décés, .

    Membre de l'Académie Goncourt dont il était le doyen, il obtint le Grand Prix de Poésie de l'Académie Française, en 1969.

    Tandis que le poète Amin Maalouf, écrivain libanais et faisant suite à Levi-Stauuss, est entré à l'Académie française le jeudi 14 juin.
  • Mes confessions...

    écrire,doute,livres,littérature,aimer,vivre,êtreA quarante cinq ans passés, j’en suis encore à chercher l’introuvable. On dit que l’espoir fait vivre, alors, tous m’est permis, tout ou presque. Je suis la lumière qui, en ce moment refuse d’éclairer. Rien de plus insupportable que de ne pas savoir quel chemin emprunter. Je ne suis plus sûre de rien ; l’ai-je déjà été ? Peut-être en apparence, mais intrinsèquement je n’en suis pas certaine. Voyez, je ne me souviens plus, je suis perdue, à trop vouloir chercher le sublime, je suis tombée dans l’abîme qui absorbe ceux qui ne savent pas à quoi ils aspirent. Ma vie me va, certes, rien ne me fait défaut matériellement parlant, mais je ne suis pas obsédée par le fait de posséder. Je suis sûre d’une seule chose, la littérature me submerge, m’avale, je ne vis que pour Elle. Plus rien n’a d’importance quand les mots se mettent en rang, et forment la haie d’honneur nécessaire à mon cœur, à mon âme.

    Mais en ce moment, je suis perdue, seule, éloignée du rivage, je nage à contre-courant, cherchant en vain à me surprendre par quelques écrits que je pourrais alors valider. Pour l’instant, j’ai beau lire, relire, disséquer  mes textes, rien ne me va. La littérature est bien la suele à me soumettre. Je suis perdue, dans un océan dans lequel j’insiste, je me trouve lamentable. Que faut-il lire pour retrouver une vision cohérente du temps qui passe ? Une musique telle que Bach, ou Le Messie, que j’écoute en ce moment même, de Haendel ; Cette musique me va bien, je ressens le mouvement révérencieux de ce chœur qui m’encense, me libère de mes peines, appelle l’inspiration, d’un coup de baguette magique, celle du chef d’orchestre, il y a des soupirs, des vides toujours pleins, je suis la substance de ce rythme parfait qui décline ses tons les plus beaux. La richesse du monde est ici, dans ces voix qui semblent sortir du temps. Je suis la mesure qui s’élève dans les cieux, les cieux, si importants, si imposants de façon la plus naturelle qui soit, à mes yeux. Je ne saurais vous expliquer pourquoi, j’aime autant le toit du monde, peut-être parce qu’il me fait penser aux bras d’une mère recouvrant son petit. Ou seraient-ce les couleurs, toutes plus belles les unes que les autres, cela ressemble au parfait. Il n’y a aucune faute de goût, le merveilleux se trouve là-haut. Avec une certaine désinvolture, je suis l’œil aérien d’un ciel sans défaut, comme un parchemin, déchiré par endroit, mais déchiré où il faut. Puis le soleil et ses reflets me subjuguent, me happent littéralement. Je trouve ma voie, quand tout ici est trop bas, je m’élève, m’accroche, me hisse comme je peux, avec vélocité, je parcours le monde entier des yeux. Mon exploitation a des reflets d’or, je n’existe que dans l’essence des sens. Tout doit être comblé. Le hasard n’a rien à faire, je ressens, je vois, je goûte, je touche, j’écoute, je lis, tout ce qui ressemble à l’infini. L’effusion des sentiments. Sans cela, rien ne va. Je viens de terminer « Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan, j’ai beaucoup aimé. Seul bémol que je me permettrais d'ajouter, est le manque de sentiments qui se dégage de tous ces coups du sort qui s’acharnent contre elle. Elle décrit ce que fut sa vie, comme un besoin, mais sans jamais s’épancher ; il semble qu’elle se soit protégée. Je le comprends, je La comprends, même si j’en serais bien incapable. Moi, à la glande lacrymale ultra développée, je suis admirative devant ce paravent qu’elle dresse entre ELLE et la vie. Je vous recommande cet ouvrage qui a bien mérité le prix Renaudot des lycéens, par ce langage si raffiné, où tout ses sentiments la submergent sans jamais la noyer. C’est peut-être ça la littérature, ne pas écrire sous le coup des émotions. Attendre que le reflux de ses malheurs ne soit plus qu’au large, au large des sentiments. Sans cela, peut-être qu’elle n’aurait pas eut ce courage qui en elle fait rage. Elle aime, mais de loin, après coup. Très bien écrit.

    écrire,doute,livres,littérature,aimer,vivre,êtreActuellement, je lis les « Confessions » de Rousseau, dans un tout autre registre, où me subjuguent  d’autres vibrations, celles d’un homme fragile, dans laquelle la douleur du corps se manifeste sans l’Ecriture. Il ne peut vivre ses peines sans les décrier. Autres façons de vivre les tourments du temps. Les maux ne sauraient être sans les mots pour les dire. Je poursuis donc une œuvre gigantesque de la littérature classique, par lequel, inconsciemment, je retrouverai alors cette force saturée d’adorer vivre. Sans cela pas de rémission en vue. Je ne suis que lorsque j’écris, alors je dois beaucoup lire pour que vivre redevienne une évidence, bien écrire pour que revive la joie, et retrouver la confiance que me procurent les mots. Bénis soient-ils. Qu’il en soit toujours ainsi, jusqu’à extinction des feux.

  • Pour vous.

    Les livres sont vraiment des instruments d’éveil, de réveil, de connaissances dans tous les domaines. Lieu commun, mais lieu certain. Voilà ce qu’il y a de merveilleux  dans la lecture, comme  dans la littérature, on ne sait jamais quels seront les mots nouveaux qui entreront dans la jonction de nos  phrases prochainement écrites. Tous les histrions de l’histoire échangent des termes, qui à leur tour serviront à d’autres. Il s’agit d’un troc non dit, on lit, on retient, on écrit, on apprend ce qu’est la vie , le verbe évanescent.

    Aujourd’hui par exemple, affaiblie par des rhumatismes ultra douloureux, je continue de vous écrire, vous qui m’êtes fidèles, si vous saviez le bonheur que vos visites entrainent !  C’est un stimuli sans pareil. Bel exemple de bonté masquée. Il faut le dire. On ne dit jamais suffisament aux autres combien on les aime, sans les connaître, on sait qu’ils sont là, sur ce blog qui en a vu de toutes les couleurs depuis plus de cinq ans. Une part de ma vie y est à jamais inscrite, décrite, devinée. Le sujet le plus récurrent est celui de l’amour, la plus belle de mes affaires.  Remontez dans le temps, vous y trouverez, certes, beaucoup d’erreurs, que je laisse telles quelles, passage oblige afin d’y voir une aléatoire évolution, mais aussi des bribes d’histoire, des drôles, et des moins drôles, celles dont j’ai failli ne pas me relever. Une particulièrement m’a laissé sur le carreau ; cela par ma faute, naïve, fleur bleue, cœur d’artichaut, tendre et généreux qui fut la proie facile d’un chasseur de cœur, car justement lui n’en avait pas… Mais, cela m’a permis de mieux me comprendre. Le prix, je suis la seule à le connaître. L’horreur de la palinodie, voilà le terme précis.

    L’écriture est un parallèle évident avec le sexe. On écrit toujours jusqu’à l’orgasme. Il faut que cela se termine par un bouquet final, un feu d’artifice qui justement n’a rien d’artificiel. Voilà pourquoi nombres d’écrivains, ou de poètes devinrent des ascètes, se suffisant à eux même, substituant l’écriture et la lecture aux rencontres. Cela n’est pas mon cas, mais j’avoue que si je devais me retrouver seule, (c’est étrange l’expression se retrouver, alors que l’on est censée se perdre), cela ne me gênerait pas plus que ça. Les livres, je l’ai déjà dit sont mes meilleurs amis, fidèles, présents, faisant foi de professeur, à toute heure. C’est le supermarché de la connaissance et du savoir. Ah, que j’aime la musique qui se dégage de la construction des phrases, ce lyrisme imperturbable des phrases savamment construites. Il faut lire à haute voix chaque parcelle d’écriture doit sonner juste, comme un opéra et son tumulte. Sans voix, le résultat est mille fois moins accordé. La lecture doit être chantée pour être écoutée. Je ne publie jamais  un article ou un poème sans l’avoir lu et relu à haute voix. Ainsi je m’aperçois de la légèreté et de la forme, quelquefois, malgré un vocabulaire choisi, le texte ne rime à rien, car il manque La musique. La ritournelle d’un alphabet édifié comme un puzzle, un labyrinthe d’où je sors toujours grandie. Quelquefois, il faut aller le chercher loin, très loin, dans les tréfonds de ma pensée. Une chose est certaine, c’est qu’il faut toujours partir de la réalité pour arriver jusqu’à une probable digression. Trop de vérités ne sont pas bonnes à écrire ! L’écriture doit ignorer les pires passages de la vie, ou bien les transformer, le récit se doit d’être heureux, le malheur est si vivace autour de nous, que l’écriveuse que je suis doit sublimer la narration, pour que vous trouviez matière à me lire. En fait, je me dois de vous rendre un instant joyeux, même si la minute est brève, elle doit vous apporter ce petit quelque chose au  bout duquel vous aurez l’envie de sourire, ou de rire, dans le meilleur des cas. Prenons le cas de Baudelaire, qui à force de se complaire dans le douloureux, s’est vu terminer ses jours comme il les avait écrits. Il faut sortir du mal, il ne sert à rien le mal, juste à nous sentir encore plus mal. Intérêt zéro. Stendhal avait bien compris le système, dans « Le rouge et le noir », il y a cette phrase : « Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route ». A nous d’éclairer cette grande route qu’est la nôtre.

  • "L'Eclairciste"... et L'Indiscrète

    sollers,bardot,manet,monet,livres,littératureJe n’écris plus, cela depuis plus d‘une semaine, je ne suis plus, plus rien. La vie me pèse, je ne sers plus à rien, les mots me manquent, le sujet, la hargne, et pourtant… Le besoin est bien présent, inextinguible, à vie, avis à mes visiteurs, je vous aime, vous tous qui vous êtes attardés sur le blog sans diatribe aucune, non, elle est pour moi la vénéneuse, je suis ma propre diatribe. La plus virulente qu’il soit.

    Après relecture de quelques uns de mes articles, je me rends compte de quelques erreurs que je me suis empressée de corriger, mais la faute me perturbe, la honte s’installe, comment ai-je pu ne pas voir ce qui crève les yeux ? Je m’insupporte, bref, je ne suis pas fière de mes dires. Malgré une faute aussi grosse que des immeubles de cent étages, trouvée dans un des livres édité chez F. je ne me pardonne rien. Nul et non avenu. Ainsi ne soit pas il ni elle. J’ai beaucoup lu durant tous ces jours, le dernier Sollers est délicat, belle Eclaircie. Le contenu est raffiné, celui d’une description amoureuse et nubile, puis, le dessous se dévoile et l'oeuvre détache ses porte-jarretelles : Des asperges, un citron plus vrai que nature, un Violon, l’Olympia de Manet, récurrente, « Guernica » de Picasso ? Expliqué. Amour, raconté de mémoires de Sollers, Anne, la soeur récemment disparue de Philippe S., puis Lucie, Isabelle, Suzon, Victorine, Dora, Eva, Marie-Thérèse, Berthe Morisot, Olga, Fernande, Albertine et tant d’autres. Elles sont toutes là, les muses fameuses, réunies par la plume un brin incestueuse d'un écrivain déjà classé classique. Tandis qu’il prend garde à la moindre parcelle d’écriture, une autre écrivaine ose écrire Monet avec deux N. Deux N comme Anne. Voilà le piètre rapport entre les deux ouvrages. Il est bien le seul… 

    J’ai écrit aux éditions F. dans le but salutaire de les informer de ce « délit » indélicat, j’espérais tout au moins un accusé de réception, mais non, cela ne s’excuse pas, on ne fait pas référence à un peintre si l’on n'en connaît pas l’orthographe… Cela est, il me semblé la moindre des choses. Le savoir vivre d’une grande maison d’éditions remis en question. L'hégémonie des éditeurs! Je l’aimais bien pourtant cette écrivaine dont ils publient certains livres, à moins que ce ne soit que le premier, pas important, mais «Monnet » orthographié comme l’homme politique, n’est pas l’unique noirceur du livre. Le second est bien pire : M-D-L  dresse une liste apparemment exhaustive des amants de B.B, il fût élégant qu’elle ponctue son livre d’une autre manière. La vie privée de Brigitte Bardot encore jetée en pâture, élucubrations de dernières minutes, plein la vue, insupportable. Déçue. Vie privée à jamais volée à Madame Bardot. De quoi tordre le cou de cette biographe. Je ne pardonne pas cette intrusion, dont franchement on se serait bien passée. En quoi cela nous concerne-t-il ? Maladresse, viol, espoir de ventes visibles. Money, Monet, puis Manet, ouf !… Enfin, la boucle est bouclée, livre intéressant lorsque l’on voue un sacre à Brigitte, mai cela se termine en eau de boudin, dommage.

    « La bouche, la langue, la salive, un torero, los ojos con muchas noches", (les yeux avec beaucoup de nuit), affable aux Demoiselles avignonnaises, une femme pleure, (c'est la faute à Pablo), tandis que Haydn, Bach, vous plongent dans  le sublime, le révérencieux. Le Sollers absolu.  Lisez « L’éclaircie », c’est de la beauté avant longtemps. Vous aimez le champagne ? Manet-Sollers en ouvrent une bouteille rien que pour nous. Grand cru… Les indiscrétions de M-D-L seront vite oubliées, et tout sera parfait. Veni, vidi, vici.sollers,bardot,manet,monet,livres,littérature

  • Les énergies renouvelables...

    « La vie est courte et le désir sans fin », commentaire de Raphaël auquel je répondrai par ce qui va suivre. A chacun ses désirs…

    Il est vrai que la vie est limitée, à l’opposé du désir, qui lui ne cesse jamais. On a toujours l’envie de quelque chose. Mes désirs les plus audacieux sont la littérature et l'écriture, qui ne forment qu'un, à mon sens.

    Les livres sont un désir sacré, on n’en vient jamais à bout. L’idée de liberté que procure la lecture vaut tous les voyages du monde, cela requiert peu de moyens, ce qui fait toute la différence.

    « Le monde est fait pour aboutir à un livre » Mallarmé. Il n’y a pas de méthode, de règles à suivre, si ce n’est l’intégrité, celle que l’on ne se doit jamais qu’à soi-même. Lorsque l’on souhaite s’accomplir dans un ouvrage, le vocabulaire est fondamental. Non pas que les livres contemporains ne présentent aucun intérêt, mais pour une autodidacte, à laquelle je suis liée ad vitam aeternam, les classiques sont un modèle, un modèle de syntaxe, de formulations de phrases, ils sont en quelque sorte des modèles d’écriture. Cependant, les ouvrages d’Annie Ernaux ou de Philippe Sollers m’apprennent énormément. Ils se libèrent de leur vocabulaire, duquel ils m'enrichissent, et les références auxquelles ils adhèrent me donnent la clé. La clé du Savoir, la clé du savoir écrire. La littérature nous permet de reculer, d’avancer dans le temps. Elle nous rend la liberté à laquelle nous sommes toujours tentés. Elle nous fait vibrer par l’importance d’un lyrisme éclairé, inhérent et fondamental à toutes phrases dites littéraires, bien construites. Les textes de Dante sont un puits sans fond, les recueils de Rilke, un passeport pour la poésie. Je ne citerai qu’eux afin d’éviter toutes litanies inutiles. La complexité du verbe est incroyable. Il faut toujours se relire à voix haute, suivre le rythme des mots utilisés, éviter toutes répétitions. Le maître mot reste l’inspiration. Là-dessus tout le monde est d’accord.

    Je ne suis que lorsque je crée. La lucidité me revient, dès que l’esthétisme se fond dans mon paysage, au sens propre comme au figuré.  Mes photos sont des fenêtres ouvertes sur le monde, elles sont les muses dont mon regard s’amuse avec révérence. Je pourrais passer des heures à la contemplation, avant d’arriver au sommet d’où j’aperçois les mots danser. Je ne m’octroie que rarement un jour sans écrire, cela est mauvais pour mon moral. Besoin d’être à travers les lettres. Besoin d’exister au travers de mes clichés. Les deux sont étroitement liés. La beauté des phrases, les yeux dans le paysage, tout cela comble le désir incessant qui m’agite, celui de la créativité. L’énergie est dans le verbe et dans le vent également. Ce sont là deux énergies renouvelables, et c’est très bien ainsi!

     

    Chateaubriand, extrait Vie de Rancé :

    "Je suis revenu de la Trappe,

    Cette maudite trappe à fou;

    Et si jamais le diable m'attrape,

    Je veux qu'on me casse le coup,

    Ce maudit trou n'est qu'une trappe,

    Ce maudit trou

    n'est qu'une trappe à fou."

  • Saint-Bernard et moi...

          savoir, livres, saint-Bernard, ascèseCette année sera l’année de la Lumière, la lumière qui vous encense et vous fait aimer la vie et les gens. Ce sera l’ère du renouveau, l’aboutissement d’un long parcours, celui qui vous mène là où vous le souhaitez. Dieu me portera dans mes jours et mes écrits, il fera de ma vie une immense  éclaircie. Spiritualité d’une nouvelle ère, où le seul mystère restera celui de la Terre. Plus de pugnacité et d’ouverture d’esprit. Des projets lumineux, presque autant que le soleil, notre frère glorieux, celui qui fait que le jour se lève, celui qui réchauffe les cœurs et les êtres. Je combattrai les mauvaises âmes avec force et ténacité, les créatures qui vous barrent la route, n’auront plus la force de me mettre à terre sans plus de doute, puisque le Très-Haut me pousse à renaître. Je nourrirai ma foi, chaque jour, par de saintes lectures, et de simples prières, j’aurai le don de changer en lumière divine, l’obscurité du passé obsolète et ennuyeux. Je louerai la lune et les étoiles, et remercierai le ciel, de m’offrir les couleurs dont mes yeux se nourrissent, l’eau pure dont je m’abreuve, l’air respirable et inépuisable dont mes poumons se remplissent. Mes mots sonneront justes et n’auront de cesse que de relater la vérité nouvelle, celle qui jamais ne chancèle au moindre coup de vent. Rien ne sera dissimulé, ni exhibé. Laver ses sentiments, jusqu’au blanc immaculé. Jusqu’à ce que le sourire soit la matrice de mes actes. Le bonheur quand on le veut, il faut aller le chercher, gravir des sommets, réapprendre à aimer, ne pas s’offusquer de quelques velléités, lire, relire, comprendre, aller chercher comment des Hommes nous ont ouvert les portes du Savoir.

    Saint-bernard de Clairvaux, prénom Géoffroy, est un exemple de puissance et de spiritualité. J’irai puiser dans ses occurrences l’inspiration nécessaire à mon niveau de néophyte. La littérature la plus pure, sera dans mes attributions, sans prétention, je saurai mener à terme ce dont pourquoi je suis faite. Je ne saurai me contenter d’un travail inachevé…Jamais. Je préférerais quitter la vie plutôt que de laisser en rade le début de mes acquis. Je poursuis donc le peu que je sais, en m'adonnant à la lecture de quelques livres ou magazines.

    En 1130, Saint-bernard parti en croisade contre le schisme visant les théologiens à être davantage élitiste, car c’est ainsi qu’il percevait sa croyance envers le Tout-Puissant. Il ne souffrait aucune médiocrité et dans une immense solitude, il avança vers un mysticisme poussé à son paroxysme. Je prends ce saint comme référence, car avec lui, une nouvelle ère du Savoir prit vie. Il fut un rhéteur merveilleux mettant ses capacités littéraires au service de l’Eglise. Voilà pourquoi je vous parle de Lui. Le courage à l’état brut, c'est ainsi que je définirais furtivement et avec humilité l’abbé saint-bernard. Il nous a fait don de la clé, celle qui permet d’ouvrir de nouvelles portes, s'ouvrant sur l’école de la connaissance. La passion d’apprendre. Dès l’âge de vingt ans, il entrera au monastère de Cîteaux, et fera parti des fondateurs de l’ordre des Templiers. Au XIIIème siècle, l’abbé fera construire un collège qui portera le nom, le Collège des Bernardins.  Il est situé dans le 5ème arrondissement de Paris, et est utilisé à des colloques ou à des conférences théologiques.

    Je voudrais pousser plus loin ma quête référencielle, à laquelle je ne le sais que trop bien, je ne pourrai jamais prétendre, ni accéder, mais c’est un bel exemple pour débuter cette année que je souhaite "ascétique". C’est un besoin qui me taraude depuis plusieurs années, et il est temps de s'y affairer de plus près, si Dieu me le permet et me laisse assez de forces pour y parvenir… Le pouvoir de la pensée est inépuisable.

    Bonne année à vous tous.

  • Virtuel or not ?

    A propos des tablettes de lecture…Il me semble nécessaire de faire le point quant à la divergence qu’il est en train de s’opérer entre livres numériques ou livres traditionnels.

    Les deux moyens d’expressions sont complémentaires, et autant utiles l'un que l’autre. Rien ne saurait remplacer un livre, j’ai toujours été l’ardente avocate des livres, auxquels je porte une réelle affection. Ils sont la base de toutes connaissances, et le plaisir que peut susciter l’odeur du papier et de l’encre, et d’un livre tenue entre nos mains, reste à tout jamais un bonheur irremplaçable, tout simplement.

    Cependant, il serait judicieux de ne pas négliger le côté pratique des tablettes numériques.livres, bibliothèques, numérique, réel, papier, littérature

    Les occasions d’utilisation sont nombreuses… Lorsque vous êtes en voyage, vous ne pouvez évidemment pas déplacer votre bibliothèque et donc, le numérique est en cela une solution non négligeable. Pensons à ceux qui, sur des lits d’hôpitaux, n’ont également pas d’alternative, celle d’avoir à portée de mains une quantité importante d’ouvrages. Cela représente donc une aubaine, celle d’avoir devant soi,  la presque totalité des ouvrages dernièrement parus. De surcroît, il vous suffit de cliquer pour avoir sur-le-champ, le livre désiré. Le nombre de livres récents sur liseuses n’en finissant pas de croître au cheptel littéraire. L’autre côté pratique est l’utilisation de fonctions sur tablettes, comme la possibilité d’agrandir le format des lettres, par exemple. Les livres édités sur papier sont souvent imprimés en petits caractères, surtout les livres de poche, et demandent à nos yeux donc,  plus grande attention.

    Certes, il faut souvent faire le choix entre l’achat du livre tactile ou du visuel ! Cela est parfois cornélien, mais je pense aux impatients qui se réjouiront d’avoir le livre espéré, pratiquement simultanément entre le moment de l’envie, et celui de le le posséder. C’est en cela que je trouve les liseuses ou autres tablettes numériques incroyablement utiles, et j’ose l’écrire, géniales.

    Cela ne saurait modifier le plaisir que procure l’ouverture d’un livre, qu’il soit de poche, d’édition originale, ou, le summum, celui de livres rares, auxquels jamais rien ne pourrait se substituer, représentants des trésors que jamais l’évolution technologique ne saurait remplacer. Alors, pour la première fois, il se pose un réel dilemme entre ces deux façons d’appréhender la lecture. Mais, l’essentiel reste le choix qui s’offre à nous.livres, bibliothèques, numérique, réel, papier, littérature

    Seul bémol aux livres numériques : L’argent, tellement  plus facilement dépensé, un simple clic, et le solde de notre compte en banque diminue !… Nous vivons dans un monde où il nous faut redoubler de vigilance, celui d’un monde d'ultra consommation, même lorsqu’il s’agit de s’instruire ! Alors, à nous de jouer !

     

  • Pour ceux qui ne croient qu'en un seul et unique Dieu :

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    A offrir...

  • Jean-Paul Aron 1925-1988

    « Les événements de 68 ne créent rien mais dévoilent des représentations sourdement mûries depuis l'envol de la civilisation d'abondance : du pluriel ; de l'éclatement ; du corps épanoui et battant.


    En France le sexe ronge son frein dans les fers alors qu'il s'émancipe par tout l'Occident. En novembre 1968, éberlué, j'assiste à New York, dans Soho, pas encore « in » mais dangereux à traverser de nuit, au spectacle Dyonisus Sixty-Nine, d'après les Bacchantes d'Euripide. Les acteurs du « Performance Group » y jouent dévêtus, accueillant dans cet appareil, pour les conduire à leurs sièges, les participants à une liturgie barbante. Célébration d'un corps sublimé, bientôt exporté en Europe où, en 1969, Paris acclame Hair, le rite du nu se galvaudant dans les comédies musicales sans y gagner en piquant, car ici, comme dans les sex-shops, l'érotisme est aliéné par le discours.


    Les équivoques de Mai 68, de la licence coalisée à l'ascèse, s'exaspèrent dans le militantisme sexuel. J'ai parlé de l'acte de naissance du FHAR dans le numéro 12 deTout, journal de Roland Castro. L'homosexualité s'affiche et se banalise par le double truchement de l'idéologie et des lieux - bars, boîtes, clubs, saunas, cinémas -, où la baise est de rigueur, à la mode américaine, dans des salles réservées nommées « backrooms », les ténèbres y figurant le dernier rempart du tabou.


    C'est l'époque où les femmes se croisent pour raccorder la dignité à leur désir, à l'instar de l'homme, lui ôtant les brevets de la galanterie et de l'initiative. Elles profitent, d'une conjoncture idoine, de la démystification de l'amour qui s'affranchit à force de désamorcer ses attraits. En 1974, pour réclamer une jouissance sans entraves, elles sont 343, bénies par le MLF, à se vanter dans un manifeste d'avoir volontairement interrompu leur grossesse.


    Les deux sexes engagent une lutte pour une reconnaissance mutuelle qui ébranle les interdits en abaissant l'âge des étreintes. Le milieu populaire où la classe dominante avait réussi à implanter ses censures se déculpabilise en cadence des milieux nantis. En 1974, Giscard, à peine élu, ramène de vingt et un ans à dix-huit l'âge de voter et de disposer de sa personne. En 1976, par la légalisation de l'avortement, toutes les femmes sont officiellement conviées au plaisir.


    Occasion pour les hommes de faire valoir réciproquement leur droit à la beauté, autrefois ratifié par l'aristocratie et froidement aboli par les bourgeois d'après la Révolution. »

    « Personne ne peut prétendre vivre la marginalité dans le bonheur. On peut simplement parfois en éprouver une jouissance, je pense l'avoir quelquefois ressentie. »

    Jean-Paul Aron

  • Musiques et Musique

    Ce soir de chez moi

    vie, art, livres, soleil, musique, variétés, classiqueJe ne peux plus écouter de variétés françaises, ce n'est pas un mystère. Ces chansons si chères à mon coeur, sont devenues des textes à prétexte afin de le faire pleurer. Non, depuis que la mort et le deuil frôlèrent ma vie, et semblent poursuivre leurs ambitions, je ne puis plus entendre toutes ces mélodies illustrées par de si beaux textes. Leurs harmonies et leurs mots si tristes par leur véracité, non, je ne puis plus les écouter, tous les Ferré, Biolay, Clerc, Aznavour, et tant d'autres au talent divin, je leur dis au revoir, pour ne pas sombrer dans le désespoir. Mon état liturgique se nourrit désormais de musiques classiques, Bach, Debussy, Vivaldi, Jancek, Wagner, Mozart, Beethoven, Chopin ou Verdi (pour ne citer qu'eux) m'accompagnent dans des instants de nostalgie choisie. Malgré les tons parfois graves de la grande musique, je reste sur mes gardes car aucun mot ne saurait me ramener à mes souvenirs. Le silence et la solitude sont des monts de plénitude sublime et précieux. Il n'est pas besoin d'en rajouter.

    Toucher les cieux, de tous mes sens, ne voir que le lumineux, et pas l'illuminé. Je ne suis plus dans l'auto-contemplation, ce serait du temps perdu, puis les jours passent si vite, qu'il est judicieux pour le bien-être de l'esprit et de l'âme de s'enrichir de beautés sans artifice dont nous sommes les témoins. Tout est à notre portée. A cela, je ne connais qu'une solution, rester vraie, et être surtout animée de curiosités bien placées. aussi longue sera l'ascèse, autant de forces spirituelles aideront ma vie. Les arts, les livres, les hasards, la vie en est remplie, me tiennent chaud. autant que le soleil lorsqu'il décline, autant que la vie quand on sait l'embrasser. Autant de fois où l'on admire le soleil se coucher...

    Bonne soirée...

  • Une maison, un écrivain...Françoise Sagan

    "Sauf dans l'amour, ne rien posseder" F.Sagan


     France 5