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monet

  • "L'Eclairciste"... et L'Indiscrète

    sollers,bardot,manet,monet,livres,littératureJe n’écris plus, cela depuis plus d‘une semaine, je ne suis plus, plus rien. La vie me pèse, je ne sers plus à rien, les mots me manquent, le sujet, la hargne, et pourtant… Le besoin est bien présent, inextinguible, à vie, avis à mes visiteurs, je vous aime, vous tous qui vous êtes attardés sur le blog sans diatribe aucune, non, elle est pour moi la vénéneuse, je suis ma propre diatribe. La plus virulente qu’il soit.

    Après relecture de quelques uns de mes articles, je me rends compte de quelques erreurs que je me suis empressée de corriger, mais la faute me perturbe, la honte s’installe, comment ai-je pu ne pas voir ce qui crève les yeux ? Je m’insupporte, bref, je ne suis pas fière de mes dires. Malgré une faute aussi grosse que des immeubles de cent étages, trouvée dans un des livres édité chez F. je ne me pardonne rien. Nul et non avenu. Ainsi ne soit pas il ni elle. J’ai beaucoup lu durant tous ces jours, le dernier Sollers est délicat, belle Eclaircie. Le contenu est raffiné, celui d’une description amoureuse et nubile, puis, le dessous se dévoile et l'oeuvre détache ses porte-jarretelles : Des asperges, un citron plus vrai que nature, un Violon, l’Olympia de Manet, récurrente, « Guernica » de Picasso ? Expliqué. Amour, raconté de mémoires de Sollers, Anne, la soeur récemment disparue de Philippe S., puis Lucie, Isabelle, Suzon, Victorine, Dora, Eva, Marie-Thérèse, Berthe Morisot, Olga, Fernande, Albertine et tant d’autres. Elles sont toutes là, les muses fameuses, réunies par la plume un brin incestueuse d'un écrivain déjà classé classique. Tandis qu’il prend garde à la moindre parcelle d’écriture, une autre écrivaine ose écrire Monet avec deux N. Deux N comme Anne. Voilà le piètre rapport entre les deux ouvrages. Il est bien le seul… 

    J’ai écrit aux éditions F. dans le but salutaire de les informer de ce « délit » indélicat, j’espérais tout au moins un accusé de réception, mais non, cela ne s’excuse pas, on ne fait pas référence à un peintre si l’on n'en connaît pas l’orthographe… Cela est, il me semblé la moindre des choses. Le savoir vivre d’une grande maison d’éditions remis en question. L'hégémonie des éditeurs! Je l’aimais bien pourtant cette écrivaine dont ils publient certains livres, à moins que ce ne soit que le premier, pas important, mais «Monnet » orthographié comme l’homme politique, n’est pas l’unique noirceur du livre. Le second est bien pire : M-D-L  dresse une liste apparemment exhaustive des amants de B.B, il fût élégant qu’elle ponctue son livre d’une autre manière. La vie privée de Brigitte Bardot encore jetée en pâture, élucubrations de dernières minutes, plein la vue, insupportable. Déçue. Vie privée à jamais volée à Madame Bardot. De quoi tordre le cou de cette biographe. Je ne pardonne pas cette intrusion, dont franchement on se serait bien passée. En quoi cela nous concerne-t-il ? Maladresse, viol, espoir de ventes visibles. Money, Monet, puis Manet, ouf !… Enfin, la boucle est bouclée, livre intéressant lorsque l’on voue un sacre à Brigitte, mai cela se termine en eau de boudin, dommage.

    « La bouche, la langue, la salive, un torero, los ojos con muchas noches", (les yeux avec beaucoup de nuit), affable aux Demoiselles avignonnaises, une femme pleure, (c'est la faute à Pablo), tandis que Haydn, Bach, vous plongent dans  le sublime, le révérencieux. Le Sollers absolu.  Lisez « L’éclaircie », c’est de la beauté avant longtemps. Vous aimez le champagne ? Manet-Sollers en ouvrent une bouteille rien que pour nous. Grand cru… Les indiscrétions de M-D-L seront vite oubliées, et tout sera parfait. Veni, vidi, vici.sollers,bardot,manet,monet,livres,littérature

  • "La Promenade"... de Monet -1875-

    Cette peinture s'intitule également "La Femme à l'ombrelle". Elle est conservée au National gallery of Art de Washington.peinture,monet,impressionnisme,art,femme

    Le choix de cette peinture n'est pas fortuit. En effet, contrairement à d'autres peintres, Monet avait le don que je qualifirais d'apaisement. Cette peinture nous transporte au milieu d'un champ, dans lequel peu importent les herbes et les fleurs, car ce qui prime, qui saute aux yeux, c' est LE personnage principal, une femme qui parait nager dans le bonheur, promenant son enfant avec un certain repos dans les yeux. Bien que son visage ne s'exprime qu'avec subrepticité, son ébauche suffit à percevoir un brin de fierté dans le regard. Voilà le génie de Monet. La verdure est un élément décoratif, ce qui ne fait que rajouter à la beauté parsemée de Claude Monet. Quant au ciel, qui semble avoir l'éclat d'un ciel provençal, les quelques nuages ne semblent pas le déranger le moins du monde. Les couleurs sont sublimes de par l'authenticité qui s'en dégage. Les lumières nous allument comme des flammes d'or.

    Monet laisse suggérer... un grand vent, sans doute le Mistral. C'est une peinture qui fait du bien à l'esprit, car débordante de tons pastels, elle est reposante. Tout semble tranquille malgré la forte rafale , balayant tout sur son passage, soucis et petits tracas quotidiens... Voilà ce que m'exprime la Toile. Je sais que cette description est personnelle et varie selon tout un chacun, et qu'il ne faut pas oublier la subjectivité de la peinture impressionniste... Radieux!

  • Contrastes...

    "Le pont japonais sur le bassin aux nymphéas" Claude Monet 1899Monet, génie, peintures, art, regard, monde

    De 1883 à 1926, année de sa mort, Monet vécut à Giverny, il décora son jardin de nénuphars et fit construire ce petit pont à l'accent japonais.

    Cézanne disait à son propos que c'était qu'un oeil, mais quel oeil! Cette constatation résume très bien le regard que Monet posait sur la nature, qui n'en finissait jamais de l'inspirer. Car la nature est si belle qu'il n'y a pas de limite à la description, qu'elle soit littéraire ou picturale. Chaque jour, c'est un moyen d'évasion, loin de tous les bruits stridents de la cité. Bien que la ville soit parfois un lieu agréble, par ses monuments, ses cathédrales, dans lesquelles on peut s'y ressourcer, faut-il encore qu'elles soient ouvertes...Dans le cas contraire, pour celui qui n'a pas le sou, que reste-t-il? Transition :

    J'en arrive à un sujet qui me tient à coeur, celui actuel d'une majorité de Parisiens qui n'acceptent pas le centre pour SDF, sis à Montparnasse. Je trouve cela scandaleux, dès qu'une structure ouvre ses portes pour les malheureux, les nantis se rebiffent: "Ah non, ils n'ont qu'à travailler, (je suis à l 'écoute de France Culture, "Les pieds sur terre", Rien ne va plus à Vavin, Paris 6ème arrondissement), "je déteste la paresse", dit une dame à ce propos. Les "ils n'ont qu'à travailler", me hérissent douloureusement. Les gens sont pour un ordre établi, et ne supportent pas que des plus pauvres qu'eux, soient acceptés dans notre société, quelle misère! Pour le coup, j'ai presque honte de ne manquer de rien, assise devant mon PC, un sandwiche à la main. Rien n'est jamais éternel, tout peut basculer très vite, je prie pour que cela ne se passe pas, mais un peu plus d'humanité m'enchanterait.

    Facile comme sujet, je confirme!

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