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lecture

  • L'air, le vent, la nature et les chants...

    Je suis l’air, le vent, la musique et les champs, tout ce qui fait respirer plus fort,  entre dans mon corps, me caresse, me surprend, me ravive. Après le froid, s’en revient la saison joyeuse, la saison des amours, celle que je parcours toutes voiles dehors.

    Les routes sinueuses régénèrent  tout l’eudémonisme dont je suis la courtisane insubmersible, la fugace dérobade d’une nature revigorante. Les sapins, les roches, les hauteurs, les grands espaces n’en finissent pas de m’intriguer, et j’observe, je sens, je ressens, je vois, j’écoute, je suis. Je lis dans la nature comme dans un livre, ce même livre dont je m’enivre à chaque coup d’alizés.

    Je rentre, et j’entends, Bach me saisie, la dérobade, la sonate au clair de mes jours paradisiaques.

    Oui, j’aime la vie, et quand elle fait des rigodons, je fugue, je me dérobe, je suis saisie. Merci Haydn, Haendel et Jean-Sébastien, Dieu vous le rendra …

    On m’écrit, en secret, je suis la destinataire des gens qui s’intéressent à ce blog tant aimé, mais en secret. Les personnes parlent plus librement, et j’adore ça. Je leur dit merci, même à celui pour qui « The Artist » ne vaut pas grand-chose, pour un poète, c’est dommage, ne pas percevoir la poésie dont soupire le film… Mais tous les goûts sont dans la nature.

    Vivre, être, lire, (beaucoup) , avec cette passion dévoreuse d’âmes, puis, écrire. Toujours plus haut, avec le lyrisme qui s’ensuit, et cela, pour le restant de mes jours...et de mes nuits.

    Photographier sa vie, et la lumière submersive qui l'accompagne.

  • Introduction à la lecture

    Des livres ouverts à la préface, m’amènent à briser la glace :

    Il n’est point de pire mystère que l’assaut littéraire

    Et poursuivant mon ascèse comme une ascension à un  diocèse

     Cent et uns ouvrages m’ont pris en otage

     Devant la vastitude de l’encyclopédie des écrits

    Je continue le carnage sacré de l’esprit

    La pensée est devenue un luxe, et le luxe s’est mis à penser  

    Intrinsèquement de mon moi engourdi  voici ce qui s’ensuit :

    Des pages  sautent comme d’autres  s’exportent

    La beauté des phrases croulent sous le firmament  d’un  soleil levant

    Et je reçois en cadeau les messages subliminaux

    De mes auteurs évocateurs  de chimériques idéaux

    De la bible à connotation anesthésiste

    Aux grimoires ensorcelants d’un espoir évanescent

    Des  narrateurs prônant un alphabet hallucinant de vérité

    Mais diffamatoire de  par sa complexité

    Me jurent que c’est ici que se trouve mon impure destinée

    Ma cure de jouvence passera  par l’éloquence travestie  d’une armure

    Ou perdrait  tout son sens, ainsi le drame ferait vaciller mon âme et ses fêlures

    Chaque matin ma boite à lettres sera mon coffre fort épistolaire :

    Le renfort de mes nourritures célestes et spirituelles

    Une cargaison de manuels qui empestent l’éternel :

    La pensée universelle dressée comme seul étendard

    La lecture de mes avatars ne doit jamais avoir de retard.