"Être artiste, c'est vouloir mourir le jour et renaître la nuit."
vivre
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Reflex'ion...
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A Dieu
Dieu, je viens jusqu'à toi demander ta clémence
Certes, si je n'ai pas toutes tes connaissances, ton savoir
Merci de m'accorder ton pardon, ton bon vouloir
Toi pour qui je m'agenouille sans honte ni façon
Dans toutes les Paroisses et les Eglises que je croise sur ma route
Avec amour et dévotion sans nul doute
Je te suis et implore ton écoute, ton absolution.
Ainsi soit-il.
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Mes confessions...
A quarante cinq ans passés, j’en suis encore à chercher l’introuvable. On dit que l’espoir fait vivre, alors, tous m’est permis, tout ou presque. Je suis la lumière qui, en ce moment refuse d’éclairer. Rien de plus insupportable que de ne pas savoir quel chemin emprunter. Je ne suis plus sûre de rien ; l’ai-je déjà été ? Peut-être en apparence, mais intrinsèquement je n’en suis pas certaine. Voyez, je ne me souviens plus, je suis perdue, à trop vouloir chercher le sublime, je suis tombée dans l’abîme qui absorbe ceux qui ne savent pas à quoi ils aspirent. Ma vie me va, certes, rien ne me fait défaut matériellement parlant, mais je ne suis pas obsédée par le fait de posséder. Je suis sûre d’une seule chose, la littérature me submerge, m’avale, je ne vis que pour Elle. Plus rien n’a d’importance quand les mots se mettent en rang, et forment la haie d’honneur nécessaire à mon cœur, à mon âme.
Mais en ce moment, je suis perdue, seule, éloignée du rivage, je nage à contre-courant, cherchant en vain à me surprendre par quelques écrits que je pourrais alors valider. Pour l’instant, j’ai beau lire, relire, disséquer mes textes, rien ne me va. La littérature est bien la suele à me soumettre. Je suis perdue, dans un océan dans lequel j’insiste, je me trouve lamentable. Que faut-il lire pour retrouver une vision cohérente du temps qui passe ? Une musique telle que Bach, ou Le Messie, que j’écoute en ce moment même, de Haendel ; Cette musique me va bien, je ressens le mouvement révérencieux de ce chœur qui m’encense, me libère de mes peines, appelle l’inspiration, d’un coup de baguette magique, celle du chef d’orchestre, il y a des soupirs, des vides toujours pleins, je suis la substance de ce rythme parfait qui décline ses tons les plus beaux. La richesse du monde est ici, dans ces voix qui semblent sortir du temps. Je suis la mesure qui s’élève dans les cieux, les cieux, si importants, si imposants de façon la plus naturelle qui soit, à mes yeux. Je ne saurais vous expliquer pourquoi, j’aime autant le toit du monde, peut-être parce qu’il me fait penser aux bras d’une mère recouvrant son petit. Ou seraient-ce les couleurs, toutes plus belles les unes que les autres, cela ressemble au parfait. Il n’y a aucune faute de goût, le merveilleux se trouve là-haut. Avec une certaine désinvolture, je suis l’œil aérien d’un ciel sans défaut, comme un parchemin, déchiré par endroit, mais déchiré où il faut. Puis le soleil et ses reflets me subjuguent, me happent littéralement. Je trouve ma voie, quand tout ici est trop bas, je m’élève, m’accroche, me hisse comme je peux, avec vélocité, je parcours le monde entier des yeux. Mon exploitation a des reflets d’or, je n’existe que dans l’essence des sens. Tout doit être comblé. Le hasard n’a rien à faire, je ressens, je vois, je goûte, je touche, j’écoute, je lis, tout ce qui ressemble à l’infini. L’effusion des sentiments. Sans cela, rien ne va. Je viens de terminer « Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan, j’ai beaucoup aimé. Seul bémol que je me permettrais d'ajouter, est le manque de sentiments qui se dégage de tous ces coups du sort qui s’acharnent contre elle. Elle décrit ce que fut sa vie, comme un besoin, mais sans jamais s’épancher ; il semble qu’elle se soit protégée. Je le comprends, je La comprends, même si j’en serais bien incapable. Moi, à la glande lacrymale ultra développée, je suis admirative devant ce paravent qu’elle dresse entre ELLE et la vie. Je vous recommande cet ouvrage qui a bien mérité le prix Renaudot des lycéens, par ce langage si raffiné, où tout ses sentiments la submergent sans jamais la noyer. C’est peut-être ça la littérature, ne pas écrire sous le coup des émotions. Attendre que le reflux de ses malheurs ne soit plus qu’au large, au large des sentiments. Sans cela, peut-être qu’elle n’aurait pas eut ce courage qui en elle fait rage. Elle aime, mais de loin, après coup. Très bien écrit.
Actuellement, je lis les « Confessions » de Rousseau, dans un tout autre registre, où me subjuguent d’autres vibrations, celles d’un homme fragile, dans laquelle la douleur du corps se manifeste sans l’Ecriture. Il ne peut vivre ses peines sans les décrier. Autres façons de vivre les tourments du temps. Les maux ne sauraient être sans les mots pour les dire. Je poursuis donc une œuvre gigantesque de la littérature classique, par lequel, inconsciemment, je retrouverai alors cette force saturée d’adorer vivre. Sans cela pas de rémission en vue. Je ne suis que lorsque j’écris, alors je dois beaucoup lire pour que vivre redevienne une évidence, bien écrire pour que revive la joie, et retrouver la confiance que me procurent les mots. Bénis soient-ils. Qu’il en soit toujours ainsi, jusqu’à extinction des feux.
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Question...
Peut-on tout écrire, tout dire ? Cette interrogation s’impose à moi par le biais de ma mère qui me demande de cesser toute publication autobiographique sur le net, ou dans un livre (si Dieu veut). Je savais que cela lui poserait problème. L’écrivaine Marie Billetdoux, m’avait fait part de cette éventualité. Elle me conseillait à l'époque, de ne pas faire cas de cela et de ne penser qu’à moi. Quitte à être fâchée avec le reste de ma famille, qui par ailleurs, ne m’avait jamais apporté que des critiques, des jugements dans lesquels ils excellaient, à l’exception de mes grands-mères, bien-sûr.
Ce besoin d’écriture m’était vital, et, il grandissait avec le temps. A quoi bon raconter sa vie, si vous ne la partagez pas avec le public ? Garder tout pour soi, n’était pas le besoin que je ressentais. La vie ne vaut d’être vécue pleinement à une unique condition, celle du partage. Si je devais commencer à faire cas des avis de tout mon entourage, autant me taire, et me contenter de poétiser sur la Nature, quelques photos à l’appui.
Ecrire était à mon sens la seule façon de faire une psychanalyse sans personne pour vous écouter. Je soignais mon âme, de cette façon-là, sorte d’exutoire à ciel ouvert. Passage obligé afin que l’on ne retienne pas de moi uniquement le mauvais côté de la lune. Lune, ciel, toujours présents, hors -champs photographique ! Je pensais que cela pourrait aider d’autres personnes au parcours similaire, et le fait de me dévoiler littéralement et littérairement, était une forme d’ «absolutisme », Freud aurait sûrement dit que cette quête de l'absolu fut une forme d’hystérie… Probable. Cela importe peu.
Pour en revenir à ma mère, elle était ma plus grande censure, et le comble est que mon histoire ne faisait que commencer, qu’en serait-il lorsque je rentrerai dans les détails de mon enfance ? Cris, hurlements assurés, puis fuite, ou fugue. Je ne supportais plus les tumultes. Elle devait s’en accommoder, car je le dis pour la énième fois, j’écrirai ma vie car elle est bien remplie, et comme chaque vie, mérite que je l’on s’y attarde, sans la moindre vanité. Je ne voulais qu’une chose, c’était que l’on comprenne mes dérapages incontrôlés, car incontrôlables. J’étais prête à tout donner, sans restriction. Je pris cela comme un don de Dieu, et l’on ne se dérobe pas à la volonté du Seigneur. Je connaissais le prix à payer, et je n’étais pas avare, alors… comme le disait mon mari : « Toi, tu te nourris de lettres, de A, de B, de C, tes plats préférés sont les vingt six lettres de l’alphabet, quel menu!" Grand éclat de rire devant cet humour auquel il ne m’avait pas habitué. Cela prêtait deux fois plus matière à rire puisque c’était pourtant vrai. La littérature me happait de manière autoritaire et je m’y abandonnais volontairement. J’étais en amour, et j’aimais cela. Mes convictions s’amplifiaient de jours en jours. Le désir d’écriture avait pris le pas sur la fatigue, le mal aux yeux… On ne renonce pas à la bénédiction du Christ. L’environnement, le décès de Mamie, la solitude choisie, l’arrivée de Bobine, étaient autant de raisons pour continuer de tracer ma route.
Quoi qu’il en soit, qu’il en fut ou qu’il en sera, tout cela sentait bon la sincérité, mon « plat » préféré !
Bonne soirée à vous.
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Vers le Soleil, les émotions sensorielles...
L’émotion est rationnelle, des analyses scientifiques le prouvent. Des liens avec la raison sont présents. Ainsi sont-elles en rapport avec la situation. Je prends le cas, vous l’aurez remarqué, du soleil, car notre système nerveux dépend de ce que l’on voit. Cet astre si précieux est vital, de par la chaleur qu’il dégage, ainsi que par la beauté de ses rayons, qui nous éblouissent. La vision que nous portons sur les choses est symbolisée selon la vue de ceci ou de cela. Jusqu’à notre processus cognitif, fondé sur la logique de ce qui nous est possible de percevoir. Je ne parle que de ce dont je suis capable d’expliquer : Pourquoi mon être est-il précisément en osmose avec les saisons, le temps, le climat ? Pourquoi tout cela m’est-il devenu vital, aussi soudainement ?A mon sens, Dieu aide beaucoup si on l’appelle, essayer ne coûte rien. Les Dieux, (pour ne froisser personne) font la pluie, mais surtout le beau temps, et cela, même en période d’intempéries ! Ce qui fait que nous nous sentons vivants, Il est celui qui nous donne la force de persévérer dans nos projets. Ceci est fondamental pour vivre harmonieusement avec notre entourage, et avec la nature. Car là est le plus intéressant. Se sentir vivant, malgré la « nuit, », entendons par là, les soucis financiers, sentimentaux ou autres, les orages existentiels, les deuils ou les événements négatifs, dont les médias ne nous privent certes pas. Alors, prendre le temps de vivre, lire, apprécier l’Art, écouter de la musique classique, contempler la nature et ce qui en découle, une simple fleurette dans la vitrine d’un fleuriste pour les citadins, s’octroyer de longs moments de solitude, juste pour notre propre bien-être. Afin de faire passer le message. Etre estimé n’est possible que si l’on a une complicité avec soi-même. Pour être aimé, il faut d’abord s’aimer, cela est bien connu ; tous les moyens naturels sont bons. Se laisser aller, mais pas trop, trouver le juste équilibre, car c’est bien de cela qu’il s’agit, cela vient avec le temps. Dire adieu aux excès pour mieux vivre, une vie qui vaut le coup. J’ai la chance d’avoir écouté de fabuleux conseils, mais surtout d’avoir pu les mettre en pratique. Voilà pourquoi, le soleil étant à mes yeux une des plus belles choses de l’univers, de par sa luminosité, variable selon les heures de la journée mérite l'attention que je lui porte. Cela me comble de bonheur, alors je voudrais vous offrir en partage cette expérience. Que vous soyez athées, agnostiques, ou croyants, prenez le temps de regarder, de vous extasier même ! Si vous en ressentez le besoin, prier est libérateur, écrire ses propres prières est très important. Tout ce qui est fait avec mesure, jamais ne connaîtra l’usure. Soigner son âme, est essentiel au système cérébral, car l’émotion est omniprésente dans notre cerveau. Je vous souhaite d’être heureux…
Si je me permets aujourd’hui de donner ces quelques "conseils", c’est parce que je reviens de loin, et que je croyais ma cause perdue. Alors, comme dit l’adage, « Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir », ou encore « Aide toi, et le ciel t’aidera »… Je confirme.
Je précise humblement que toutes les photos du blog, proviennent de la vision que je porte sur ce qui m'entoure. Elles sont prises chaque jour, afin d'illustrer au mieux les poèmes ou les articles.
" Visse, scrisse, amó "
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De l’art d’être heureux par l’Art : Les offrandes divines
Si nous parlions "la langue du bonheur", des choses simples, entendons par-là ce qui est à la portée de chacun. Les bibliothèques ne sont pas que particulières, pour qui souhaite lire, étudier, mettre son nez (respirer dans) la beauté culturelle et artistique. Les pinacothèques, ou bibliothèques municipales, regorgent de mille et un chefs d’œuvre. L'oeil est le premier organe à être touché, puis vient le lyrisme par le rythme musical des écrits. Nos oreilles sont alors émerveillées, ainsi que la vue. La poésie est un pur moment de mélodie, sans parler de la grandeur de la musique classique… Le maître mot est la sensibilisation (de l’Art). On peut même en se concentrant fortement, entendre les personnages de certaines peintures, ou sculptures nous relater leur vie, le pourquoi de leur présence, l’histoire de leur avènement. L’intérêt de l’Art, est de rendre heureux, au-delà de toute volonté de Savoir. La Nature en elle-même est un temple de magnificence et de générosité. Le chant des oiseaux, par exemple, est d’un éclat extrême ; de plus ces petits êtres ne font pas l’aumône! Voilà, le second maître mot, la générosité car l’Art est magnanime, et puisqu’il est partout, Il est donc infiniment gratuit. Je ne connais aucune personne, même des plus érudites qui auraient tout vu, ou tout lu ! Cela n’existe pas, sauf peut-être Dieu ! Et quand bien même, cela n’empêche en rien de s’ouvrir au règne végétal, floral, ou encore animal. Si nous semons les champs, les terres, pourquoi n'en ferions nous pas de même avec notre esprit ? Les récoltes, peu ou prou, seront toujours là. Ce qui est prit n’est plus à prendre! Et puis « qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ». Le plus important est d’être attentif au « hurlement incessant» de la fécondité existentielle. Être aux aguets, tels des chasseurs de beauté universelle...
Je ne suis « personne » pour vous donner ces conseils, ma parole n’est pas d’Evangile, et pourtant, je ressens cela comme un devoir, un message du Tout-Puissant adressé à l’humanité. Permettez-moi de me soumettre à sa volonté divine.
Lorsque je suis heureuse, je voudrais que le monde entier perçoive mon bonheur. Voilà peut-être le secret de mon intention. Besoin de partager le peu que je sais, l’infime part de cette chance là.
L’Art, dans le sens général du terme, nous invite à la contemplation, qui elle-même nous incite à la sérénité. Nous en manquons tellement ! Même les gens nantis, vivant à la campagne ont toujours le besoin de voir améliorer leurs émotions, qui passent obligatoirement par le chemin de la sagesse. Le calme est un luxe et une volupté indispensable à notre santé, morale ou physique.
Prenons le cas de la Théologie comme exemple : Elle, est un puits sans fond d’architectures, de sculptures et de peintures sacrées. Qu’y a-t-il de plus éblouissant qu’une visite dans l’Enceinte du Vatican ? J’avoue pourtant n’y être jamais allée, mais le peu qu’il m’ait était donné de voir, via le net ou des livres imposants, semble nécessaire d’être fréquenté au moins une fois dans sa vie. Les Sept merveilles du monde sont également au-dessus de tout adjectif qualificatif existant dans notre, si riche vocabulaire. Venise, Florence, Rome, la Chine, Paris et ses régions, l’Espagne et l’empreinte des Maures, etc.… Que de « voyages à faire », que de ah et de oh, à entendre !
La société dans laquelle nous vivons, (pour ceux qui ont la chance de pouvoir en bénéficier technologiquement parlant), nous offre tant de possibilités pédagogiques, qu’il serait judicieux de ne pas les ignorer.
L’Art est partout, et à la faveur de tout le monde, alors bonne « croisade » à vous. L’Infiniment beau nous attend à chaque tournant, alors soyons vigilants ! Et faisons passer le mot…Il nous délivrera d’autres maux.
En tout humilité et sincérité.
Peinture de S. Dali "Christ de Saint Jean de la Croix" - (1951)
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La nouvelle ère
Dieu je te remercie d'avoir fait de ma vie
Une nouvelle ère
Avec tous ses mystères
Un nouveau monde
Par lequel je m'inonde
Des réveils comme aujourd'hui
Donnez m'en plein la vie
Quelque chose de divin est entré dans mon existence
Un délicieux nectar dont je me délecte avec emphase
Je suis bien, je suis là
L'âme heureuse j'ai la foi
La vertu est mon salut
Sur la terre je suis enfin la Bienvenue
Rien ne peut m'arriver
Rien ne m'arrivera de mauvais
Car je suis avec le monde entier
Je vous aime et ne suis pas illuminée
Simplement lumineuse
Sereinement heureuse.Croyez à ma prose
Vous comprendrez comment j'ose
Ecrire tant de bonheur
Prier avec tant d'ardeur.
Que tout mon Amour soit dans vos cœurs
Dieu pardonne â ceux qui ont compris
Le vrai sens de la vie. -
Aujourd'hui... De l'Amour des miens, et rien d'autres.
Mes Animaux me réclament, alors, en selle! Une très jolie balade auprès des miens. J'ai reçu un ouvrage très très long sur l'Histoire du peuple Arménien, j'en commencerai la lecture cette nuit, si possible. Beaucoup de projets en perspective; serais-je assez compétente, assez forte? Avec la foi, on peut déplacer des montagnes, alors...
A ceux que j’aime
A ceux que j’ai aimés
A ceux que j’aimerai
A ceux que j’indiffère
A la planète entière
Soyez heureux comme je le suis
En harmonie avec la vie
Auprès des choses pures
Auprès des êtres vrais
Sur les routes ensoleillées
Et les saisons du cœur
Sous un ciel azuré, j’entends
Chanter le murmure d’un vent léger
Les nuances automnales
Se déclinent et partagent
Tout ce qui n’a pas d’âge.
Sur les chemins bordés d’herbes folles
Je reprends mon envol, et que souffle Eole.