Photos Pascal Bergmann
joie
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Des enfants et des chevaux ...
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Rayons de soleil...
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Du bonheur et rien d'autre!...
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Aide-toi ...
Funeste soliloque où les pensées les plus pernicieuses qui soient, vous dévorent sans savoir très bien, qui l'on est, où l'on va. Non, je ne saurais me complaire dans ces instants où l'on se sent perdue, je persiste à croire que le soleil brille et brillera encore longtemps, à travers l'écriture, à travers l'intelligence dont je suis l'élève assidue pour le restant de mes jours.
"Quand on a que l'Amour", chantait Brel, c'est un peu mon cas. Un peu beaucoup. Je ne suis qu'un cœur démesuré qui bat au rythme de mes amours présentes et au passé imparfait. J'emploie le mot amour dans tous les sens que celui-ci est censé représenter, celui de l'homme avec lequel je partage ma vie, mais aussi celui de mes chers parents. Trop de sentiments dévorent mon âme, et cela ne saurait s'amenuiser avec le temps. Oui, j'ai eu des amants, sorte d'exutoire, que je pris pour de l'amour, à chaque fois, passionnément, oui, j'ai cru un instant que l'on pouvait aimer au pluriel et ce pour longtemps.
Je me suis évidemment perdue, et mon cœur saigna à chaque fois, me laissant une plaie béante, ou mal cicatrisée. Pas de date butoir à une guérison péremptoire.
Si aujourd'hui, je ne vis plus que pour un seul homme, c'est que je compris, trop tard hélas, que l'amour ne se conjugue pas au pluriel. Cela m'aurait évité bien des désagréments, mais je ne regrette rien. Mon bonheur fut si grand pendant ces jours-là, qu'il aurait été un leurre, un acte manqué de ne pas les avoir vécu pleinement. Certes, cela est ambitieux autant qu'égoïste, et il n'en fallut de peu que je me perdisse totalement. Dieu merci, l'homme de ma vie n'en sortit point, et de tout cœur je lui dis merci. Que serais-je sans lui? Une âme errante aux enfers illusoires, une femme vieillissante auprès de ses animaux, que je chéris chaque jour davantage. Je ne le dirai jamais assez, sans eux mes jours seraient encore bien plus menacés qu'ils ne le sont. Ces être-là sont la prunelle de mes yeux. Ils le ressentent, et je redoute atrocement le jour où, ma chienne, âgée de douze ans déjà, devra nous quitter. Parfois, je songe même à la taxidermie. La garder à mes côtés, cela justifierait-il un tel acte? Tout cela est très personnel, mais je ne me projette pas sans elle. Je ne vis pas l'instant présent, carpe diem, connais pas, ou plutôt ne sait pas, ne peux pas. Pourquoi anticiper sans cesse un futur dont je redoute les aspérités, les affres, les insurmontables douleurs de la perte de ceux qu’on aime? Je suis faite comme cela, mon cœur ne m'appartient pas.
Allez, au diable les peines! Je ne suis pas si malheureuse que je veux bien le dire, mais je mens, refusant de vous ennuyer avec mes états d'âme. Un peu tard, il est vrai.
Changement de décor, éclaircie soudaine, joie certaine. Après les traits d'un visage hâve, se dessine un portrait coloré, au sourire révélateur de par son apaisement, gaie et enjoué de bonnes nouvelles étonné. Je suis un instant Berthe Morisot, à la chance inouïe d’avoir été l’amoureuse d’un Manet turbulent, mais ô combien doué et au savoir faire incontestable.
Voilà, ce qui est génial lorsque l’on écrit, on retrace sa vie, puis, on efface, on oublie ce qui fait mal, en un éclair, tout s’éclaire. Un tableau, une image, un air de musique et nous revoilà partis sur des chemins joyeux, aux antipodes d’un tragique sulfureux, au milieu de boisements et de clairières pressentant le printemps, la reviviscence des sens. On se sent léger, on écrit, on écoute, on ressent le bon côté de l’existence. Volonté divine, aide-toi et le ciel t’aidera, je ne connais meilleur adage, que ce merveilleux présage.
Par le truchement d’une déflation venteuse, me revoilà, le sourire aux lèvres, plus prolixe que jamais, sans menace je suis à la trace les nuages qui s’esquivent, et forment dans le ciel des alliances superbes, aux formes insolites et inspiratrices. Et tandis que s’en revient le grand air, je décide d’aller respirer ce dont la nature ne finira jamais de nous gratifier. Émotions en plein soleil, je suis l’être qui à la faveur de Dieu, s’en revient vous dire qu’il fait à nouveau beau dans son cœur et dans sa tête.
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Pour vous.
Les livres sont vraiment des instruments d’éveil, de réveil, de connaissances dans tous les domaines. Lieu commun, mais lieu certain. Voilà ce qu’il y a de merveilleux dans la lecture, comme dans la littérature, on ne sait jamais quels seront les mots nouveaux qui entreront dans la jonction de nos phrases prochainement écrites. Tous les histrions de l’histoire échangent des termes, qui à leur tour serviront à d’autres. Il s’agit d’un troc non dit, on lit, on retient, on écrit, on apprend ce qu’est la vie , le verbe évanescent.
Aujourd’hui par exemple, affaiblie par des rhumatismes ultra douloureux, je continue de vous écrire, vous qui m’êtes fidèles, si vous saviez le bonheur que vos visites entrainent ! C’est un stimuli sans pareil. Bel exemple de bonté masquée. Il faut le dire. On ne dit jamais suffisament aux autres combien on les aime, sans les connaître, on sait qu’ils sont là, sur ce blog qui en a vu de toutes les couleurs depuis plus de cinq ans. Une part de ma vie y est à jamais inscrite, décrite, devinée. Le sujet le plus récurrent est celui de l’amour, la plus belle de mes affaires. Remontez dans le temps, vous y trouverez, certes, beaucoup d’erreurs, que je laisse telles quelles, passage oblige afin d’y voir une aléatoire évolution, mais aussi des bribes d’histoire, des drôles, et des moins drôles, celles dont j’ai failli ne pas me relever. Une particulièrement m’a laissé sur le carreau ; cela par ma faute, naïve, fleur bleue, cœur d’artichaut, tendre et généreux qui fut la proie facile d’un chasseur de cœur, car justement lui n’en avait pas… Mais, cela m’a permis de mieux me comprendre. Le prix, je suis la seule à le connaître. L’horreur de la palinodie, voilà le terme précis.
L’écriture est un parallèle évident avec le sexe. On écrit toujours jusqu’à l’orgasme. Il faut que cela se termine par un bouquet final, un feu d’artifice qui justement n’a rien d’artificiel. Voilà pourquoi nombres d’écrivains, ou de poètes devinrent des ascètes, se suffisant à eux même, substituant l’écriture et la lecture aux rencontres. Cela n’est pas mon cas, mais j’avoue que si je devais me retrouver seule, (c’est étrange l’expression se retrouver, alors que l’on est censée se perdre), cela ne me gênerait pas plus que ça. Les livres, je l’ai déjà dit sont mes meilleurs amis, fidèles, présents, faisant foi de professeur, à toute heure. C’est le supermarché de la connaissance et du savoir. Ah, que j’aime la musique qui se dégage de la construction des phrases, ce lyrisme imperturbable des phrases savamment construites. Il faut lire à haute voix chaque parcelle d’écriture doit sonner juste, comme un opéra et son tumulte. Sans voix, le résultat est mille fois moins accordé. La lecture doit être chantée pour être écoutée. Je ne publie jamais un article ou un poème sans l’avoir lu et relu à haute voix. Ainsi je m’aperçois de la légèreté et de la forme, quelquefois, malgré un vocabulaire choisi, le texte ne rime à rien, car il manque La musique. La ritournelle d’un alphabet édifié comme un puzzle, un labyrinthe d’où je sors toujours grandie. Quelquefois, il faut aller le chercher loin, très loin, dans les tréfonds de ma pensée. Une chose est certaine, c’est qu’il faut toujours partir de la réalité pour arriver jusqu’à une probable digression. Trop de vérités ne sont pas bonnes à écrire ! L’écriture doit ignorer les pires passages de la vie, ou bien les transformer, le récit se doit d’être heureux, le malheur est si vivace autour de nous, que l’écriveuse que je suis doit sublimer la narration, pour que vous trouviez matière à me lire. En fait, je me dois de vous rendre un instant joyeux, même si la minute est brève, elle doit vous apporter ce petit quelque chose au bout duquel vous aurez l’envie de sourire, ou de rire, dans le meilleur des cas. Prenons le cas de Baudelaire, qui à force de se complaire dans le douloureux, s’est vu terminer ses jours comme il les avait écrits. Il faut sortir du mal, il ne sert à rien le mal, juste à nous sentir encore plus mal. Intérêt zéro. Stendhal avait bien compris le système, dans « Le rouge et le noir », il y a cette phrase : « Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route ». A nous d’éclairer cette grande route qu’est la nôtre.
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Le bonheur est vraiment dans le pré, tout près de moi...Prêt de Dieu.
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Aujourd'hui... De l'Amour des miens, et rien d'autres.
Mes Animaux me réclament, alors, en selle! Une très jolie balade auprès des miens. J'ai reçu un ouvrage très très long sur l'Histoire du peuple Arménien, j'en commencerai la lecture cette nuit, si possible. Beaucoup de projets en perspective; serais-je assez compétente, assez forte? Avec la foi, on peut déplacer des montagnes, alors...
A ceux que j’aime
A ceux que j’ai aimés
A ceux que j’aimerai
A ceux que j’indiffère
A la planète entière
Soyez heureux comme je le suis
En harmonie avec la vie
Auprès des choses pures
Auprès des êtres vrais
Sur les routes ensoleillées
Et les saisons du cœur
Sous un ciel azuré, j’entends
Chanter le murmure d’un vent léger
Les nuances automnales
Se déclinent et partagent
Tout ce qui n’a pas d’âge.
Sur les chemins bordés d’herbes folles
Je reprends mon envol, et que souffle Eole.
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Matisse
"Le bonheur de vivre" 1905
Exposé à la Fondation Barnes (Etats-Unis)
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Mes deux vies... Dessin de Victor Hugo "La clef est ici, la porte aussi."
"His clavis, alias porta"
Après avoir virevolté dans de faux paradis
d'avoir trouvé la joie dans la décadence et les interdits
Dieu me donne une seconde chance, une seconde vie
je ne veux plus flirter avec la mort dans mes poches
Adieu les excès, et adieu ses soupirants de débauche
pendant qu'ils s'éloignent, un sentiment nouveau approche
recouvre mon âme d'une nouvelle ère
le temps est à la prière, autentique et sincère
cela semble étonnant pour ceux qui m'entourent
de m'entendre dire "tout n'est qu'Amour"
Virage de bonté et de sacrifices, ô mon Dieu
j'ai si peur de rejoindre les Cieux
je veux encore aimer, chanter et semer la joie
les mots me reviennent presque malgré moi
quand la peur me dévore je sens dans mon corps
une erreur qui doucement s'évapore
et me rend heureuse car je porte en moi la quintessence des Dieux
Hermès me protège, dans mes voyages solitaires
le fils de Zeus, au mal saura me soustraire
Vous, qui lisez ces lignes
sachez que je vous devine
et mes incantantions ne sont que sagesse
adieu folie, bonjour tendresse
que le chemin que je prends
soit la fin de nos tourments
la flamme sacrée des bougies
quand vient le soir, éclaire mes nuits
et la paix dans mon âme me fait sourire
je ne vendrai pas mon empire
car riche je suis, riche d'amour et d'harmonie
Bible, Mythologie et Divine Comédie
comblent le sens qui manquait à ma vie
je vais toucher l'Infini.
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Le temps de vivre
Le temps de vivre
de respirer à plein poumon
un air pur qui m'ennivre
cheveux au vent, ça sent bon
la nature à ses prétendants
je prends mon temps
je lui offre ma vie
comme une prière d'enfants
j'implore Dieu mon Ami
pour les êtres que je chérie
pour la planète entière
et celui qui m'est cher
tout n'est qu'Amour
je ne ferai pas demi- tour
le Bien et seulement lui
je me noie, pourtant à la surface
j'apprends la patience dans la joie
celle que rien n'efface
au plus profond, infiniment acquise
si vous saviez comme il est bon
d'alimenter l'oraison de la genèse
ne pas refaire le monde
ne plus souffler sur les braises
mon coeur inonde moi de joie
dans cette nature si féconde
dont je me nourris à chaque seconde
à chaque instant, je prends mon temps
Riez, moi, je sourirai!
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Hors du temps...
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La Dolce Vita ...
"Ne prenez pas la vie au sérieux; de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant." Bernard Fontenelle
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Vivre pour vivre...
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Bonnes fêtes à tous!
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Le "quatrain" du matin
J’ai raté le quatrain du matin Je prendrai donc un vers, en attendant : Devant la volupté de l’énergie créatrice Les secondent symbolisent la splendeur de la matrice