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temps

  • La suite.

    Viendra le moment où cesseront mes envies d'apparaître 

    Arrivera le jour où je ferai taire mon physique

    Le jugeant trop menaçant et plus assez esthètique

    Je quitterai alors la pellicule pour sur la toile ne plus être

    Je suivrai toujours mon sens d'esthète 

     Desormais

    Je joue dans un autre espace

    Empli de belles espérances 

    A défaut d'insouciance

    Aussi, ne me jugez pas trop vite, s'il vous plaît

    Attendez donc la suite, elle ne saurait tarder. 

    Sans nulle autre douce fierté que mon esprit, avec le temps, bien aiguisé

    Et mon âme faite de larmes et de flammes qui ont fait sa dignité

    Si le Ciel le veut bien, je suivrai la route qui mène au delà de tout.

     

     V.B

  • Sauvage comme...

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  • ... 49...

    Mon époux souhaite publier cette photo, prise par lui...

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    Photo Pascal Bergmann

     

  • Porte ouverte sur le passé (suite et réponse)

    Fissure du temps

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    Photo Valérie Bergmann

    Si nous fermions la porte, ce serait symboliquement tourner le dos à nos ancêtres et à la vie.

    Le passé, sont nos racines, celles qui nous servent de guides et de repères dans un monde où tout semble basé non pas sur le présent mais sur un futur aléatoire… C’est grâce à lui que nous sommes en vie.

    La nouveauté a besoin du passé pour se renouveller.

    Le présent est le passé de demain, et ainsi de suite…  Il est d’une richesse phénoménale, et nous avons tendance bien souvent à l’oublier. Sans passé, pas de présent ni de futur possible. Il est acquis, immortel, éternel.  Sans passé, pas de valeurs, pas de repères. Effondrement de la pensée universelle, de toutes formes comparatives.

    La preuve est l’état du monde actuel.  L’Homme n’est pas conscient de la valeur du temps qui passe. Hormis les souvenirs, car ils n'incombent que nous-mêmes.

    Il n’a pas retenu les leçons d’hier, historiques ou économiques de ce dit passé, il est bien là le problème.

    Le Passé est la mémoire du temps présent. 

    « Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter. » Georges Santayana

     

  • Dali "La persistance de la mémoire" 1931

    Expo Centre Pompidou du 21-11-2012 au 25-03-2013

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  • En réponse à Anne..." Le temps ne détruit pas celui qui pense...

    Quelques mots sur la toile de ma vie, une belle personne m'écrit. C'est adorable de prendre le temps de dire à quelqu'un, lui faire savoir comme ça en passant, dans la chaleur de juillet, que l'on a prit plaisir à se faufiler dans les méandres de ses jours et de ses nuits, de ses mois et de ses émois, tout ce que l'on a cousu au fil d'or, au fil du temps! 

    Les gens qui aiment sont toujours beaux. Tout ce blog est, en grande partie, prévu à cet effet. Aimer. Les jolies choses de la vie, les pensées tendres, les nuits d'insomnie, les jours ensoleillés, des airs de musique qui nous rappellent des amours à jamais. A travers l'Art, la nature, l'écriture (quand Elle le décide), les animaux, les êtres, elle est merveilleuse cette histoire! Se réinventer à chaque publication, ne montrer que l'essentiel, le sentiment qui vous a le plus touché et choisir son support. Musical, médiatique, littéraire ou photographique. Faire partager des instants de bonheur... Avec la sincérité qui va avec. Quelques personnes s'y attardent, d'autres pas. Tout est parfait.

    Je n'aime pas revenir en arrière, alors vous seuls, êtes là pour faire ressurgir des souvenirs déjà enfouis, mais pas tant que ça, finalement. Le temps ne détruit pas celui qui pense, il apporte de l'eau au moulin des âmes aimantes. 

    Valérie 

  • Astral...

    Faiseur de beautés, créateur pour amateur de charme éclairé, cette photographie est un appel à la frugalité des temps modernes. Plus rien n’a d’importance. Le temps d’un instant enchanteur où le ciel reflète un état d’apesanteur, dans un éclair, léger et fort à la fois, la voie du Seigneur s’agite avec ardeur, tout est clair, limpide et lumineux. Le plaisir des yeux est en faction, il vous illumine, vous transporte dans une seule et unique voix. La voie céleste délicieuse et miraculeuse d’une luminosité qui n’en finit pas de vous enlacer dans ses rayons d’où l’on devine et ressent une chaleur lointaine et le chant des sirènes. Sensualisme à volonté, le temps fait sa dictée, il s’exprime de tous ses prismes. Il n’y a pas de faute, pas besoin de corrigé, le merveilleux a parlé. Le soleil se montre, un court instant, c’est le chant des océans qui se déploie, dans un ciel enchanté, juste le temps de décrire son essaim, volubile et si fin, si délicat. Oh oui, enveloppe moi de ta lumière divine, celle qui fait de moi sa cariatide, me jette dans le vide, un vide  sans fond, loin des dangers de la facilité. Le vide des émotions funestes, j’aperçois à l’horizon,  le dessin de ta création. Je prends alors mon stylo, et tente de voler haut, très haut, à côté des nuages, du soleil et de son ramage. Je suis la vie qui m’incendie, un instant de folie contrôlée, et je m’élance du grand escalier, celui qui monte au paradis, ou descend en enfer, qu’est-ce-que cela peut bien faire ? Lorsque le divin vous ouvre ses bras, s’abandonner à sa loi, et se laisser nimber de ses bras imprégnés de force tranquille, loin des impures pensées. Dieu, le Très Beau n’appartient qu’à toi, tu es la majesté, l’empereur, le magicien, laissant tomber furtivement quelques flocons neigeux, lumineux et feutrés, le temps est à notre portée. Le temps n’est qu’un siècle qui se serait égaré, dans le plus généreux des hasards passés. La nature doit être visitée, sans cesse, s’imprégner de toute sa beauté, et garder dans son cœur les trésors que forme le décor. La magie des images,  au fond des yeux, la jeunesse des cieux qui tous les matins du monde se refait une incroyable beauté et se farde d'éclairages, le feu du ciel vient de faire son entrée. L' Impétueux et magistral côté astral.

  • Ecrire...

    C’est se mettre à nue, ne rien devoir à personne, être en danger en permanence. Rien n’est jamais gagné. Tout est toujours dans le recommencement, dans la perspective concrète d’un travail achevé. On est seul avec soi-même, devant sa feuille A4, sans personne vous incitant, vous encourageant à continuer. Cela pose même des problèmes à votre proche entourage qui fera tout pour vous dire d’arrêter de raconter votre vie. Mais, il est déjà trop tard lorsque cela devient un automatisme cérébral devant lequel personne et je dis bien personne ne peut aller à l’encontre. Laisser faire les fées dans le meilleur des cas, ces entités bavardes qui partent en croisade avec votre envie phénoménale d’écrire. Ce besoin est viscéral, intrinsèque, il ne souffrirait pas que vous le mettiez de côté, de jour comme de nuit, car sans lui vous n’êtes plus rien. Seule solution, se laisser aller afin que l’œuvre s’accomplisse. Mais la desquamation de votre vie ne fait que commencer, lire, relire, après chaque paragraphe, corriger ce qui doit l’être, faire attention aux fautes de conjugaison et de ponctuation. Ces satanées erreurs peuvent vous ronger pendant des lustres, et ce malgré les différents outils susceptibles de vous faciliter la tâche. Tout dépend du contexte, et là, aucun dictionnaire ne saurait vous secourir. Pour un point ou une virgule mal placés et voilà que tout le sens de votre texte  en est changé ; tout peut très vite basculer ! Hésiter sur un point, une virgule, un point virgule, raturer, recommencer car les mots deviennent illisibles à force de déraper ! Après avoir vérifié chaque terme avec soin, sommes-nous réellement certains de la cohérence recherchée ? Pas sûr…

                                                

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    C’est dans ces instants de doutes qu’il ne faut pas perdre espoir. Ce n’est pas à cause d’une virgule que l’on doit cesser, au contraire, c’est maintenant que la bataille commence. C’est pour cela que l’on s’exprime, pour rentrer en conflit avec soi-même, avec pugnacité et sans jamais oublier la maxime de Jacques Cœur, « A cœur vaillant rien d’impossible ».

    Le reste de votre vie est réduit à zéro, votre mari ou votre femme ne supporte plus de vous voir ailleurs, même si vous regardez un film et ce quelque soit le film ou l’émission, votre esprit vagabonde encore et encore… Ils le sentent, vous êtes absents du scénario conjugal, vous n’y pouvez rien, alors tensions, distances, distorsions même, vous n’y échapperez pas. Personne ne vous fera reculer, pas même le manque de sommeil. Le besoin d’écrire s’accroît au fil des jours et des nuits, et lorsque ce n’est pas le cas, il faut bien nourrir son esprit, il vous faut lire, cela s’impose. Et le temps passe vous laissant plus seule mais aussi plus heureuse que jamais. Et lorsque vous ne lisez pas, vous cogitez inlassablement, obsessionnellement à la trame de l’histoire, aux chapitres, à la forme de votre manuscrit. Plus rien ne compte, c’est cela écrire, accepter avec résignation la solitude dans laquelle vous vous êtes plongé avec délice.  Car vous savez bien que ce n’est pas un caprice, non, il y a trop de temps que vous l’attendiez ce moment là, et il ne vous échappera pas. Impossible. Il vous faudra également accepter le mauvais regard que vos proches posent sur la préférence qui vous anime : Celle d’écrire encore et toujours, tant que la sacro- sainte inspiration est là, pas question de se dérober. Malgré tout, certaines questions viendront toujours  se poser sur votre épaule, alors vous finirez par admettre qu’il n’y avait pas à faire de choix. C’est l’écriture qui s’est imposée à vous, et non l’inverse. C’est ce jour là que vous aurez compris et réalisé ce dont pourquoi vous êtes fait, ce dont pourquoi, somme toute, vous vivez.

  • Jour de bonheur...

     

    animaux,poney,cheval,chien,temps,livreComme prévu, le bébé poney est arrivé. Elle s’appelle Bobine, et est vraiment toute petite, pas plus haute que ma chienne ! Gemini, mon cheval est tout content, cabrioles, sauts, allures "classieuses", c’est son cadeau de Noël, j’espère qu’il sera courtois avec cette petite bête… Ils se sentent, se toisent, elle hennit très souvent, premier jour de sevrage. Je suis aux anges, mon mari aussi ; même si cela représente encore davantage de travail ! Ne jamais donner plus d’amour, de caresses, de gâteries,  à un plus qu’à l’autre, très important pour éviter toute jalousie qui entraînerait d’incongrues postures. Je prie le Bon Dieu, pour que cette nouvelle venue n’ait pas à subir les désagréments du cheval.  J’avouerais qu’une petite peur siège à l’intérieur de mon cœur. L’aspect de la nouveauté, cela me réjouit, oui mais si lui arrivait malheur, je ne le supporterai pas. Un poney mange autant que vous le lui permettez,  je dois donc redoubler de vigilance, car Gemini, lorsqu’il est rassasié cesse d’ingurgiter ; il n’en est pas de même pour les Shetland, qui au contraire, mangent autant que possible. C’est une journée rare dont je susurre les secondes avec délectation, et qui défilent, toujours très vite. Ce temps, qui inévitablement, ne cesse jamais de vous faire avancer, du bon ou du mauvais côté de la barrière, il vous entraîne dans sa course folle, que vous le vouliez ou non. Il est terrible le temps, en vieillissant, on s’en aperçoit vraiment. Il est indéniable de s’y adapter, sinon, vous restez en rade ! Mes animaux sont une source de jouvence pour ceux qui les chérissent. Certes, la loi de la nature est parfois intransigeante, alors surveillance renforcée. Voilà, je vais devoir cesser d’écrire afin de nourrir « mes enfants », qui déjà, vus de la baie vitrée, s’impatientent tels des lions en cage !

    Je suis en proie à la lecture d' un superbe roman, celui de Joseph Fadelle, une histoire vraie dont je vous parle un peu plus bas. L'histoire inouïe de deux jeunes militaires de confessions différentes, dont un se convertit à celle qu'il juge la plus adaptée à ses idées, et ce malgré les insurgés, malgré la sainte et fameuse Famille, celle que l'on n'a pas choisi...Il se lirait d’une seule traite pourvu qu’on en ait la possibilité et le temps, le revoilà ce fameux temps, Monsieur l'hyper pressé, qui vous oppresse et vous happe à la vitesse dont il est le maître absolu. A nous de nous adapter, de voler sur les ailes de ce temps qui s'emballe et de remercier la vie pour tous ces instants de félicité.

    Bonne soirée

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     Premier contact

  • Le libre esclavage poétique...

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    La poésie nous donne la parole

    Aux mots, Elle offre le premier rôle

    Et à la vie, l’ouverture d’Esprit.

    Les poètes en connaissent le prix

    Car un jour sans écrire,

    Et les voilà remisés à de simples sbires

    Cherchant en vain de vaines descriptions

    Ils invoquent Dieu et tous les Saints de la création

    Ils sont prêts à tant de dévotions !

    C’est la rançon de la « gloire »

    Qui blasphème leur mémoire !

    Quand la page reste indéfiniment blanche

    Leurs émotions paraissent endeuillées,

    Par tant de futilités leurs branches semblent s’effeuiller.

    La poésie est partout, oui mais vaste est le mot

    Que faut-il pour fixer l’attention

    Et ne pas se laisser prendre dans le tourbillon

    De trop d’images perçues, de trop d'images reçues

    Les voilà bien déçus.

    Lorsque les jets de l’inspiration se font attendre

    Ils ne cessent jamais de chercher à comprendre.

    Ils semblent avoir été frappés de cécité

    Quand le mot juste se fait attendre sur le papier.

    La poésie est partout, oui, mais où se cache t- elle

    Au plus profond de soi, ou au dehors dans le froid ?

    Au plus profond du moi, ou au jardin de l’émoi ?

    Des images plein la tête, leur cœur n’est pourtant pas à la fête

    Quand soudain dans un silence céleste

    Ils recommencent à être les esclaves de leur geste

    Les mots glissent sur la feuille jusqu’ici restée blanche

    Et les phrases ressurgissent en avalanche.

    Enfin leur âme se libère

    Et le chant des mystères

    Foisonne sur le papier sacré

    Où ils étalent la vision de la béatitude

    Où ils dévalent avec passion le rythme lyrique

    Des contemplations sismiques de plénitude.

    Leur écueil n’est plus qu’un vilain souvenir

    La rime nouvelle fait toujours oublier le pire

    Car le meilleur est  toujours à venir.

    La poésie monte vers des cieux incandescents

    Et son parcours est toujours lumineux, évanéscent.

     

     

  • La vie qui bat...


    poème,ciel,passerelle,images,affrontement,tempsLe jour finissait comme il pouvait

    Il ne semblait pas en accord avec lui-même

    D’un côté, le ciel, de bleu était nuancé

    De l’autre, la noirceur variait de tons extrêmes

    Rien n’avait été corrigé, tout était bien vrai, bien réel

    La force des couleurs dans tout leur excès

    La force de la noirceur dans toute sa sévérité

    L’obscur et le bleu bariolés semblaient s’affronter

    Et pourtant, ces deux images m’extasiaient

    Même la couleur du temps était surnaturelle

    Elle s’encanaillait avec les tonalités comme une passerelle

    Sur laquelle  il n’y avait pas de frontière

    L’absolue vérité de la terre montait jusqu’aux cieux

    L’absolue vérité de l’authenticité s’érigeait jusqu’à Dieu

    Ce matin trois pies dans mon jardin s’envolèrent

    Ce matin devant mes yeux à tire d’ailes

    Trois pies, en m’entendant s’éloignèrent…

    (voir photos ci-dessous)

  • De retour chez moi...

     

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    Un vent de folie vient balayer ma peine

    Il a entendu les prières qui étaient miennes

    Les arbres s’élèvent tels des édifices à la grandeur hautaine

    Formant des forêts aux formes capricieuses

    A l’orée du bois et des feuilles silencieuses

    L’hiver s’annonce dans un recueil monumental

    De grandeur avide et de porosité frugale

    La nature toute entière vocifère en apparence

    Répartissant sur terre ma fresque délétère

    A jamais gravée dans ma mémoire, en occurrence

    Je renoue avec le temps présent, comblée d’espérance

    Humblement je le prie de chasser mes tourments

    Qu’il fait bon vivre l’instant présent !

     

    La vie est une valse incessante

    De peines et de joies saisissantes

    De flux et de reflux tournoyant

    Mon esprit ne croit plus aux chimères d'antan

    Lui seul tient mon destin entre ses mains

    Lui seul sait déjà tout de mes lendemains

    Il dicte mes choix et mes actes

    Avec mon salut il a fait un pacte.