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La vie qui bat...


poème,ciel,passerelle,images,affrontement,tempsLe jour finissait comme il pouvait

Il ne semblait pas en accord avec lui-même

D’un côté, le ciel, de bleu était nuancé

De l’autre, la noirceur variait de tons extrêmes

Rien n’avait été corrigé, tout était bien vrai, bien réel

La force des couleurs dans tout leur excès

La force de la noirceur dans toute sa sévérité

L’obscur et le bleu bariolés semblaient s’affronter

Et pourtant, ces deux images m’extasiaient

Même la couleur du temps était surnaturelle

Elle s’encanaillait avec les tonalités comme une passerelle

Sur laquelle  il n’y avait pas de frontière

L’absolue vérité de la terre montait jusqu’aux cieux

L’absolue vérité de l’authenticité s’érigeait jusqu’à Dieu

Ce matin trois pies dans mon jardin s’envolèrent

Ce matin devant mes yeux à tire d’ailes

Trois pies, en m’entendant s’éloignèrent…

(voir photos ci-dessous)

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