Image Valérie Bergmann
neige
-
Ciel de coton
-
Instant d'antan
Photo Valérie Bergmann
-
Cet après-midi...
Images Valérie Bergmann
-
Hiver au chaud
-
Nature en noir et blanc.
-
Glace.
-
A l'instant.
-
Astral...
Faiseur de beautés, créateur pour amateur de charme éclairé, cette photographie est un appel à la frugalité des temps modernes. Plus rien n’a d’importance. Le temps d’un instant enchanteur où le ciel reflète un état d’apesanteur, dans un éclair, léger et fort à la fois, la voie du Seigneur s’agite avec ardeur, tout est clair, limpide et lumineux. Le plaisir des yeux est en faction, il vous illumine, vous transporte dans une seule et unique voix. La voie céleste délicieuse et miraculeuse d’une luminosité qui n’en finit pas de vous enlacer dans ses rayons d’où l’on devine et ressent une chaleur lointaine et le chant des sirènes. Sensualisme à volonté, le temps fait sa dictée, il s’exprime de tous ses prismes. Il n’y a pas de faute, pas besoin de corrigé, le merveilleux a parlé. Le soleil se montre, un court instant, c’est le chant des océans qui se déploie, dans un ciel enchanté, juste le temps de décrire son essaim, volubile et si fin, si délicat. Oh oui, enveloppe moi de ta lumière divine, celle qui fait de moi sa cariatide, me jette dans le vide, un vide sans fond, loin des dangers de la facilité. Le vide des émotions funestes, j’aperçois à l’horizon, le dessin de ta création. Je prends alors mon stylo, et tente de voler haut, très haut, à côté des nuages, du soleil et de son ramage. Je suis la vie qui m’incendie, un instant de folie contrôlée, et je m’élance du grand escalier, celui qui monte au paradis, ou descend en enfer, qu’est-ce-que cela peut bien faire ? Lorsque le divin vous ouvre ses bras, s’abandonner à sa loi, et se laisser nimber de ses bras imprégnés de force tranquille, loin des impures pensées. Dieu, le Très Beau n’appartient qu’à toi, tu es la majesté, l’empereur, le magicien, laissant tomber furtivement quelques flocons neigeux, lumineux et feutrés, le temps est à notre portée. Le temps n’est qu’un siècle qui se serait égaré, dans le plus généreux des hasards passés. La nature doit être visitée, sans cesse, s’imprégner de toute sa beauté, et garder dans son cœur les trésors que forme le décor. La magie des images, au fond des yeux, la jeunesse des cieux qui tous les matins du monde se refait une incroyable beauté et se farde d'éclairages, le feu du ciel vient de faire son entrée. L' Impétueux et magistral côté astral.
-
Lumière.
-
Mort d'une rose
-
Il était une fois...
Ils étaient une fois mes animaux, petits-êtres au cœur immense, qui jamais ne me déçoivent. Ils sont la vie qui bat, l’amour dans toute l'évocation des cœurs et des âmes qui font qu’eux et seulement eux, jamais ne sauraient m’abuser. J’en appelle à leur amour pour poursuivre ce qu’est ma vie, même si votre propre famille vous détruit, eux jamais ne dérogent à faire de vous leur plus grand ami. Lorsque je sors du lit, mon cheval sacré pointe ses oreilles, ce qui m’apparaît comme une prière, une invitation à aller le rejoindre. « Il fait pourtant froid, Gemini, attends que je me réchauffe », malgré le fait que je tienne encore entre mes mains la tasse de café encore bouillant, il ne veut rien savoir et continue à s’avancer vers moi. Instant sublime. « Non, je n’attends pas, je veux que tu viennes m’aimer de plus près, j’ai besoin que tu me caresses, tu me connais depuis que j’ai huit mois, tu devrais comprendre ! ». Alors, à travers la fenêtre, je recommence à être, et je pose tout ce que j’ai en main, enfile juste une veste, la première à portée de vue, et marche d’un pas pressé, accourant même, vers cet être qui me réclame de toutes ses forces ; on ressent ces choses là, aucune de ses postures n’échappent à l’interprétation que j’en fais. Je traduis la moindre de ses attitudes, il sait si bien se faire comprendre ! L’amour que je porte à mes animaux n’a rien d’exceptionnel, c’est juste une question d’amour, (encore un mot sans synonyme !) le vrai, le pur, celui qui jamais ne saurait vous trahir. On parle souvent des liens du sang, mais que sont-ils à côté des liens du cœur ?
Je pourrais en parler des heures, vous dire que ma chienne Kristal, porte bien son nom, aussi pure que son nom l’indique. Mais aussi d’un tempérament extrêmement jaloux, non pas par rapport aux chevaux, elle n’a jamais manifesté la moindre animosité à leur égard. Je l’ai même surprise une fois en train de faire ce qui paraissait être un baiser, à Gemini ! Incroyable ! Par contre, elle ne supporte aucun autre de ses congénères, ma petite chienne Melba, en fit les frais plus d’une fois, elle n’est plus, Dieu prend bien soin d’Elle, je l’espère. Je ne pouvais pas y remédier. Cette petite chienne, un bichon, eut une mauvaise destinée. Comme certaines personnes. Mon mari et moi avons tout fait pour la protéger, mais ce fût en vain. Je ne m’étendrai pas sur le sujet, cela me fait trop mal.
Je préfère vous parler de ceux qui sont là, pendant qu’ils sont encore à mes côtés, les chiens ne vivent pas vieux, alors je profite de ma chienne autant qu’il m’en est possible. Elle est déjà âgée de douze ans, et les grands chiens vivent parait-il moins vieux que les autres. Elle me suit pas à pas, participe à tous mes instants, accompagnatrice de mes moments de joie comme ceux de tristesse. S’il m’arrive de pleurer, (Là, je ne passe jamais mon tour…), elle vient d’un coup de langue sécher mes joues. Puis, chose étrange, (je ne fabule pas), elle parle ! Plusieurs fois je l’exprimai, sans que l’on n’y prêta attention ; pourtant un jour, devant d’autres personnes, elle sembla dire « maman », tout au moins ses cordes vocales semblent être un instrument de musique par lequel elle s’applique à répéter ce qu’elle entend. Parfois, je devrais l’enregistrer, tant la résonance est fluide à l’écoute. C’est la voix du bonheur ! Non, je sais que cela n’est que le résultat d’un mimétisme exacerbé. Les animaux nous observent énormément, si vous les regardez pendant ces moments là, vous pourrez lire dans leurs yeux, mieux que dans un livre. Je n’exagère pas, je n’écris que ce dont je suis sûre…Tout autant que je puisse l’être, n’étant pas parole d’évangile !
Pendant que je poursuis mon récit, je vois la neige fondre, quel dommage ! Les paysages enneigés ont toujours suscité chez moi, de grandes émotions. Je ne saurais expliquer pourquoi, l’impression que les nuages se délitent, que le ciel permet la distribution de quelques anges, au travers de flocons cotonneux, impalpables certes, mais visibles. On pourrait les nommer « les intouchables », disparaissant en eaux dès qu’ils touchent la matière. Dieu, que la nature est belle, -nature, encore un mot sans synonyme-. Il faudra un jour en faire la liste. (Nature, amour, écriture, en voilà déjà trois!)
-
Petite boule de poil...
-
Mais, que regardent-ils?... Mystère