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papillon

  • Ainsi soit-il!

     

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    Qu’importe le nom pourvu qu’on ait l’adresse (comprendre le savoir-faire) ? je lis, je re-lie, je joue, je jouis,  de tout. « L’art est si long, et le temps si court », que je vais  à contre-courant, à contretemps, mais jamais à contrecœur. N’est-ce pas le plus important ? Le temps n’est imparti que si l’on y pense, la beauté des cœurs, les croyances sincères, tout ça, j’en fais mon affaire. Tout n’est que plaisir dans l’éphémère (l'effet mère!), tout n’est que fastidieux lorsque l’on s’y attarde… L’important c’est de vivre, les cinq sens en éveil, à chaque seconde, oui voilà ma devise. Chaque mot se divise, en deux, à l’infini. Le jeu en vaut la chandelle, que si l’on sait battre des ailes. Les oiseaux jamais ne s’attardent sur la même branche, (qui finit toujours par casser), alors, pourquoi moi, devrais-je forcer ma nature ?  Elle vaut ce qu’elle vaut, mais ma personnalité (personne alitée !), n’est pas au bout de ma pensée, tout au plus, évanescente; je suis là et pourtant je m’absente. L’univers,( unie-vers), là est ma fortune. Si certains  sont sûrs d’eux, moi, je suis sur tout (surtout),  au bout de rien, et cela, pour moi est divin, car tout reste à faire, rien n’est achevé, là est ma destinée. Ce n’est pas une frustration que de vouloir toujours tout connaître, mais plutôt une intrinsèque nécessité : vivre par l’Art est mon art de vivre.

  • Mise au point de suspension...

     

    D’avoir entrouvert  trop de livres

    D’entrevoir comme essaim  une épitaphe en gros titre

    J’ai excavé le verbe « aimer »

    Le vrai, pas le figuré

    Car si d’enfants je n’eus pas en ce bas  monde

    Grâce à une divergente  nature féconde

    Le déploiement des mots se fit combat

    Et ma plume en état d’alerte

    Ne cherchât au fond qu’à être.

    Seuls les écrits séculaires

    Exhibent ma vie sur l’estuaire

    Où subsiste l’essence de mes insomnies

    Ils n’y a de place que pour mes écrits

    Humblement je calmai mes tourments

    Et me voilà au clair du firmament :

    La lune si lumineuse  m’a ouvert ses quartiers d’été

    Et en papillon je fus changé

    J’ai volé ces quelques notes avant que le temps ne les emporte

    Puis  faite éphémère

    J’ai butiné le long des courants littéraires

    Et des figures de style  linéaires

    Mes allégories sont donc faites pour vous plaire.