Photo Valérie Bergmann
papillon
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Un cœur s'envole.
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Aujourd'hui ...
Pour maman !
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Ainsi soit-il!
Qu’importe le nom pourvu qu’on ait l’adresse (comprendre le savoir-faire) ? je lis, je re-lie, je joue, je jouis, de tout. « L’art est si long, et le temps si court », que je vais à contre-courant, à contretemps, mais jamais à contrecœur. N’est-ce pas le plus important ? Le temps n’est imparti que si l’on y pense, la beauté des cœurs, les croyances sincères, tout ça, j’en fais mon affaire. Tout n’est que plaisir dans l’éphémère (l'effet mère!), tout n’est que fastidieux lorsque l’on s’y attarde… L’important c’est de vivre, les cinq sens en éveil, à chaque seconde, oui voilà ma devise. Chaque mot se divise, en deux, à l’infini. Le jeu en vaut la chandelle, que si l’on sait battre des ailes. Les oiseaux jamais ne s’attardent sur la même branche, (qui finit toujours par casser), alors, pourquoi moi, devrais-je forcer ma nature ? Elle vaut ce qu’elle vaut, mais ma personnalité (personne alitée !), n’est pas au bout de ma pensée, tout au plus, évanescente; je suis là et pourtant je m’absente. L’univers,( unie-vers), là est ma fortune. Si certains sont sûrs d’eux, moi, je suis sur tout (surtout), au bout de rien, et cela, pour moi est divin, car tout reste à faire, rien n’est achevé, là est ma destinée. Ce n’est pas une frustration que de vouloir toujours tout connaître, mais plutôt une intrinsèque nécessité : vivre par l’Art est mon art de vivre.
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Mise au point de suspension...
D’entrevoir comme essaim une épitaphe en gros titre
J’ai excavé le verbe « aimer »
Le vrai, pas le figuré
Car si d’enfants je n’eus pas en ce bas monde
Grâce à une divergente nature féconde
Le déploiement des mots se fit combat
Et ma plume en état d’alerte
Ne cherchât au fond qu’à être.
Seuls les écrits séculaires
Exhibent ma vie sur l’estuaire
Où subsiste l’essence de mes insomnies
Ils n’y a de place que pour mes écrits
Humblement je calmai mes tourments
Et me voilà au clair du firmament :
La lune si lumineuse m’a ouvert ses quartiers d’été
Et en papillon je fus changé
J’ai volé ces quelques notes avant que le temps ne les emporte
Puis faite éphémère
J’ai butiné le long des courants littéraires
Et des figures de style linéaires
Mes allégories sont donc faites pour vous plaire.