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poeme

  • La suite.

    Viendra le moment où cesseront mes envies d'apparaître 

    Arrivera le jour où je ferai taire mon physique

    Le jugeant trop menaçant et plus assez esthètique

    Je quitterai alors la pellicule pour sur la toile ne plus être

    Je suivrai toujours mon sens d'esthète 

     Desormais

    Je joue dans un autre espace

    Empli de belles espérances 

    A défaut d'insouciance

    Aussi, ne me jugez pas trop vite, s'il vous plaît

    Attendez donc la suite, elle ne saurait tarder. 

    Sans nulle autre douce fierté que mon esprit, avec le temps, bien aiguisé

    Et mon âme faite de larmes et de flammes qui ont fait sa dignité

    Si le Ciel le veut bien, je suivrai la route qui mène au delà de tout.

     

     V.B

  • Salut L'Ami, on ne t'oublie pas ...

    Ceux qui portent le deuil du départ de leur congénère, cet ainé tant aimé,  qui a tiré sa révérence, Un matin du mois d’août.

    Quel étrange bonheur que d’observer leurs mouvements ! Certes, ce bonheur est et restera encore très longtemps lié à la peine, mais le pouvoir de vivre à leurs côtés est un privilège énorme.
     
     
    Salut l’Ami.. On ne t’oublie pas !
     
     
       Pour toi, le ciel s'est fait prairie 

    Comme dans ces rêves où tu galopais indéfiniment , crinière au vent

    Tout est à toi, la vie, l'espace et le temps

    Le souffle des alizés, là haut au paradis

    Te mènera jusqu’à Eole

    Dans une immense farandole

     

    Accueilli par le Dieu du vent

    La quintessence d'une nouvelle vie

    Sera pour toi infinie

    Au royaume des cieux, les nuages et les Dieux

    Feront de toi un Cheval heureux

    Pour l’éternité

    Salut, L'Ami, on ne t'oublie pas !

  • Aimer

     

    Aimez les animaux 

    Coeurs de pierre au repos !

    Ecoutez les toujours plus fort

    Vous comprendrez ce qui fait battre mon coeur !

    Et si par malheur vous n'entendez rien

    Redoublez d'énergie et de vaillance

    Avant que trop d'indifférence

    Fasse de ce coeur lourd

    Un géant, mais un géant sourd.

     

     

  • Alizés

    Les alizés sculptaient des nuages inédits
    Dans les cieux aux couleurs paradis
    Les oiseaux et leurs cris, tout la haut
    Chantaient l'hymne à la vie
    Le chant sacré du très haut
    Et tandis que des senteurs boisées
    Se croisaient dans l'air du bosquet
    Ça sentait bon l'herbe mouillée
    La terre humide et musquée
    Des clairières et des vergers
    Un hymne au bonheur d'exister
    La joie de se sentir renaître
    Entre vents et merveilles
    Le réveil de soi
    Parmi la nature et les aulnes
    Le besoin d'être là....


  • Nous sommes...

    pierre,feu,poème,foi,dieu,amour, félicitéNous sommes la pierre pour nous abriter

    le feu pour nous réchauffer

    et l'amour pour nous y lover

    Nous sommes tous des enfant bénis

    descendants directs du paradis

    des croyants infinis

    ignorants quelquefois, car indécis

    Nous sommes l'amour, le partage et la joie

    le bonheur, la félicité et la foi

     l'humilité et la gentillesse 

    nous sommes tout cela

    des chercheurs de tendresse

    Que cette année soit celle de l'Amour

    celui que rien ne peut altérer

    soyons heureux et le chemin de la vie

    nous mènera droit au paradis terrestre

    pour y faire quelques bonnes actions

    il nous sera donner en récompense

    le bonheur de vivre, et de respirer

    sur terre et sur les océans

    nous aurons alors toujours vingt ans.

     

  • Ephémérité

     Photo  Sylvain LagardeÉphemerité,poème,photos,sable,eaux

    Empreintes sur le sable


    Mon âme comme une étable


    Plaisir maritime au loin


    Cœur égratigné de prés


    J'avance sans me retourner
    J'avance sans ne rien oublier
    Je marche vers l'éternité



    Sable et eaux dessinés
    Effet mérité.

  • Lever du jour

     Quand la nuit s’abandonne au jour

    Le ciel a des couleurs aux uniques retours

    Et l’aurore chasse avec lenteur la nuit menacée

    Comme si la terre se remettait à tourner

    La vie est une autre histoire qui commence

    Pendant que l’aile noire a fini sa semence.

    A chaque matin, l’aube naissante murmure

    Et nous offre des tons légers de clartés obscures

    Elle attend patiemment que le soleil paraisse

    Comme une aide divine elle plaide sa cause avec paresse

    Que la journée soit féconde, et abondante de prose! 

    A chaque matin la lune diffuse une lumière  exquise

    Et  la journée pas encore éclose, comme surprise

    Fera fondre la glace et le givre.

    Semblant éclairer comme un abat-jour

    Le jour sonne le tocsin des amours

    Le temps de souffler sur la bougie de la nuit

    Le ciel se charge de bleus et la vie reprend ses acquis.

     

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  • A petits pas...Le passage

    Sans gloire ni obédience

    Je suis la somme de la chance

    Je suis un Tout en errance

    Un Vous en semence

    Un Nous en consistance

    Le vœu de ma conscience

    Sans fleur ni plante dense

    Je suis la somme de ma vie

    Le fruit de l’Infini

    L’Esprit et l’Âme ne font qu’un

    Comme un symbole opportun

    L’Être et le moi caracole

    Sans gloire ni parabole

    Je suis emplie de bonheur

    Sans gloire ni obédience

    De Vous j’apprends le sens

    Et de moi l’oublie  la peur

    Entre missel et missiles

    Je suis la somme de tous mes ils…

    L’amplitude de toutes mes « Elles ».

     

  • La vie qui bat...


    poème,ciel,passerelle,images,affrontement,tempsLe jour finissait comme il pouvait

    Il ne semblait pas en accord avec lui-même

    D’un côté, le ciel, de bleu était nuancé

    De l’autre, la noirceur variait de tons extrêmes

    Rien n’avait été corrigé, tout était bien vrai, bien réel

    La force des couleurs dans tout leur excès

    La force de la noirceur dans toute sa sévérité

    L’obscur et le bleu bariolés semblaient s’affronter

    Et pourtant, ces deux images m’extasiaient

    Même la couleur du temps était surnaturelle

    Elle s’encanaillait avec les tonalités comme une passerelle

    Sur laquelle  il n’y avait pas de frontière

    L’absolue vérité de la terre montait jusqu’aux cieux

    L’absolue vérité de l’authenticité s’érigeait jusqu’à Dieu

    Ce matin trois pies dans mon jardin s’envolèrent

    Ce matin devant mes yeux à tire d’ailes

    Trois pies, en m’entendant s’éloignèrent…

    (voir photos ci-dessous)

  • Lierre...Aujourd'hui.

    lierre,plante,sauvage,poème,photolierre, plante, sauvage, poème,photoPas de soleil aujourd’hui

    Humidité de la terre

    Recouverte de lierre

    Cheminant par le sol et ensevelissant la nature

    Par cette plante foisonnante de verdure

    En  abondance, il déborde d’un vert sur mesure

    Le long des troncs résineux qu’il étouffe par le temps, il se déploie tel un étendard

    Oui le lierre est puissant !

    A chaque saison le lierre foisonne, jamais en retard

    Il grimpe et rampe, infiniment il trône

    Caressant la mousse et la sève des chênes

    Il ne craint rien, le lierre n’a pas de chaînes

    Les plantes et les herbes semblent bien sages

    A coté de ce long feuillage sans âge

     

    Entre ciel et terre il s’étend, il n’est que parure

    Il poursuit les murs des maisons, décoratif

    Il n’est que démesure, rien ne saurait arrêter sa fioriture

    C’est un hymne à la vie, interminable et intensif

    Le lierre a vitesse éffrenée,  pousse à chaque seconde

    A notre vue,  et d’un bel éclairage selon les rayons du temps

    On  ne voit que lui, et son merveilleux tempérament

    Le long des grillages, il s’enroule en spirale

    Il tournoie et dévale, nourrissant insectes de ses pétales

    Dieu, que c’est beau, comme un heureux pèlerinage

    Suivons cette « animal » sauvage, voyez comme il se propage !

     

     

  • Ton style c'est tes mots


    Ton style c’est tes mots

    Quand ton humeur s’agite

    Le style te fait défaut

    Et lorsqu’aux livres tu t’agrippes

    Ton style tu l’as dans la peau.


    Il semble que le Seigneur

    Ne t’accorde son aide

    Quand de tout il te précède

    Tu trembles et tu as peur

    Mais tes doigts restent raides

    Et tu pries les dieux et les cœurs.


    Ton style c’est ton âme

    Elle gêne parfois et désarme

    Que t’importe les drames

    Ton style c’est ta trame

    Que tu lises Rimbaud

    Verlaine ou bien Artaud

    Ton style est bien le même

    C’est tout ça ton emblème

    c'est Kafka qui te dit « je t’aime »

    Ton style c’est tes chaînes.


    Ta sagesse de basse-cour

    N’attire que les vautours

    Et tes croyances extrêmes

    Ne te dévient que de toi-même

    Ton style c’est le rythme des fous

    La raison insensée de celui qui s’en fout.


    C’est les saisons qui virent

    C’est tout ce qui t’attire

    Ton style, je le crains, c’est le pire

    Mais le seul qui t’inspire

    Baudelaire et ses sbires

    Ton malheur c’est d’écrire.


    Ton style est dans la nature

    Dans ses coins les plus obscurs

    Où tu ne crains plus le futur

    Puisque ton style c’est d’être pur

    Puisque ton style c’est ton armure.


    Ton style c’est celui des martyrs

    Sur leur chemin de croix

    C’est Dieu qui te respire

    C’est Jésus sur la croix

    Oui ton style c’est tout ça.


    Mais, écrire ou mourir

    Tu es las de choisir

    Ton style c’est l’au-delà

    Au-delà des mots

    Au-delà du temps

    Au delà des gens

    Ton style c’est ton sang.

  • Les cahiers de Malte Laurids Brigge de Rainer Maria Rilke :

    « Je crois que je devrais commencer à travailler un peu, à présent que j’apprends à voir. J’ai vingt-huit ans et il n’est pour ainsi dire rien arrivé. Reprenons : j’ai écrit une étude sur Carpaccio qui est mauvaise, un drame intitulé Mariagequi veut démontrer une thèse fausse par des moyens équivoques, et des vers. Oui, mais des vers signifient si peu de chose quand on les a écrits jeune ! On devrait attendre et butiner toute une vie durant, si possible une longue vie durant; et puis enfin, très tard, peut-être saurait-on écrire les dix lignes qui seraient bonnes. Car les vers ne sont pas, comme certains croient, des sentiments ( on les a toujours assez tôt ), ce sont des expériences. Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d’hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s’ouvrant le matin. Il faut pouvoir repenser à des chemins dans des régions inconnues, à des rencontres inattendues, à des départs que l’on voyait longtemps approcher, à des jours d’enfance dont le mystère ne s’est pas encore éclairci, à ses parents qu’il fallait qu’on froissât lorsqu’ils vous apportaient une joie et qu’on ne la comprenait pas ( c’était une joie faite pour un autre ), à des maladies d’enfance qui commençaient si singulièrement, par tant de profondes et graves transformations, à des jours passés dans des chambres calmes et contenues, à des matins au bord de la mer, à la mer elle-même, à des mers, à des nuits de voyage qui frémissaient très haut et volaient avec toutes les étoiles – et il ne suffit même pas de savoir penser à tout cela. Il faut avoir des souvenirs de beaucoup de nuits d’amour, dont aucune ne ressemblait à l’autre, de cris de femmes hurlant en mal d’enfant, et de légères, de blanches, de dormantes accouchées qui se refermaient. Il faut encore avoir été auprès de mourants, être resté assis auprès de morts, dans la chambre, avec la fenêtre ouverte et les bruits qui venaient par à-coups. Et il ne suffit même pas d’avoir des souvenirs. Il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux, et il faut avoir la grande patience d’attendre qu’ils reviennent. Car les souvenirs ne sont pas encore cela. Ce n’est que lorsqu’ils deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu’ils n’ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n’est qu’alors qu’il peut arriver qu’en une heure très rare, du milieu d’eux, se lève le premier mot d’un vers. »

  • ECLATS DE TOI

    Des éclats de toi se fondent dans des larmes de joie

    L’art et la matière, ce que tu sais faire de mieux

    Dans L’or et la manière, tu t’inspires dans le  fond de mes yeux

    Que tes jeux pernicieux revêtissent mon âme bleue camaïeu

    A chaque battement docile

    De deux cœurs en exil

    Nos vies se déshabillent, se mettent à nue

    Aussi élevés qu’un pied d’estal

    A l’article de l’amour, toujours

    Poursuivant des contre- allées

    Pour te retrouver enfin sur d’autres contrées

    Toujours à l’article de l’amour

    Préférant les détours aux lignes déjà tracées

    Toi, comme seul recours

    Moi, comme seul amour

    Quel est cette ombre sur mes jours défiant toutes lois obsolètes

    Attendre juste un geste de toi, perdu dans ma mémoire refusant la défaite

    Car je sais que l’Amour fusionnel est éternellement à la fête

    Et le temps ne suffira pas à l’oubli

    Rampant sur mes écrits, je sais qui je suis.

     

     

     

  • Cavalier solitaire

     

    Dans mon ciel il y a toi qui galope dans le vent

    Dans mon cœur il y a toujours toi qui me trompe et qui me ment

    Arc en ciel à l’horizon si je changeais de nom

    Ce serait comme un abandon, celui d’une  impossible passion

    Mes cheveux, mes chevaux dansent au gré du temps

    Somnambule évasion bien  au-delà des cons

    Cavalier solitaire

    Où es passé ton révolver

    Et ta peur de l’ordinaire

    Que tu chevauchais naguère

    Ton affection  pour l'éternel éphémère

    Ta peur de Diane si belle guèrierre

    Ton amour fou et ton indifférente amertume

    Tu t’en fous tu galopes tes errances sur le bitume

     

    Cavalier solitaire au regard fier plombant comme une enclume

    Ton talent de cavaleur, là ya une erreur de plume

     

     

    A toi mes prières et mes détours

    A moi tes arrières et tes retours

    A toi mes peines et mes amours

    A moi tes scènes et tes discours

     

     

    Dans mon ciel il y a toi et tes allures

    Dans mon cœur toujours toi et tes blessures

    Arc-en ciel à vue si je te changeais pour un inconnu

    Ça manquerait d’élégance

    Mais là  j’aurais ma revanche

     

     

    Cavalier solitaire

    Rejoins le  ranch, il se fait tard

    Essaie de ne pas être en retard

                         Et range ton pétard, dehors il fait déjà noir.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Ivresse :

    Il ne faudrait pas que tu me blesses

    Ni que je m’affaiblisse

    Si je pars sans laisser d’adresse

    C’est pour que mon cœur se hisse

    En haut,  tout en haut de mes faiblesses

    Il y a ton corps comme une caresse

    Une caresse d’où je glisse avec délice

    Chercher le vice comme un réflexe

    Des lettres en esses soudain se dressent

    Fauchant  l’enfance et la réglisse

    Des fragments d’abscisses s’y ’immiscent

    Perdus dans mes éternels abysses

    De sévices en faiblesses

    Dans lequel se noie le supplice

    Des amours complices jusqu’à la lie des caprices

    Jusqu’à la lie du calice,  liesse de l’ivresse.