Les alizés sculptaient des nuages inédits
Dans les cieux aux couleurs paradis
Les oiseaux et leurs cris, tout la haut
Chantaient l'hymne à la vie
Le chant sacré du très haut
Et tandis que des senteurs boisées
Se croisaient dans l'air du bosquet
Ça sentait bon l'herbe mouillée
La terre humide et musquée
Des clairières et des vergers
Un hymne au bonheur d'exister
La joie de se sentir renaître
Entre vents et merveilles
Le réveil de soi
Parmi la nature et les aulnes
Le besoin d'être là....