Les alizés sculptaient des nuages inédits
Dans les cieux aux couleurs paradis
Les oiseaux et leurs cris, tout la haut
Chantaient l'hymne à la vie
Le chant sacré du très haut
Et tandis que des senteurs boisées
Se croisaient dans l'air du bosquet
Ça sentait bon l'herbe mouillée
La terre humide et musquée
Des clairières et des vergers
Un hymne au bonheur d'exister
La joie de se sentir renaître
Entre vents et merveilles
Le réveil de soi
Parmi la nature et les aulnes
Le besoin d'être là....
vent
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Alizés
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Chili, Terre de beauté
Source Youtube
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L'écriture du vent
Photo Valérie Bergmann
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Parfois, le soir ...
Photo Valérie Bergmann
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Souffle d'automne
Quand le vent souffle fort, il est seul maître à bord
Et de l'eau, il fait son support...
Photo Valérie Bergmann
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Fureur dans les cieux et sur nos terres...
Les alizés sont déchainés
Pas d’éclaircies, pas de sursis
Non, pas aujourd’hui
Obstinément le ciel se durcit
Dieu semble en colère
Serait-ce un moment de prière?
Il éclaire de sa noirceur éphémère
Les nuances distinctes de la peur
Les silences du cœur
Parlent à travers lui
Pas un mot, pas un bruit
Rendons Grâce à la vie
Souffle, Eole Dieu des vents
Éternellement en mouvement
Balaye de nos âmes d’errants
Le mauvais sort des hommes vivants
Par les arbustes et les arbrisseaux
Les arbres qui nous contemplent de si haut
Quand fougères et autres plantes s'agitent dans les airs
Je rend grâce au mystère
La foudre ne viendra pas
Pas cette fois, Dieu est bien là, presque sur terre
Je te respire à ma manière
Revenue de ce merveilleux spectacle
De cette nature démontée
Je reste sans voix devant ces images
Auxquelles je rends hommage
Sur un air de Wagner, je m’extasie
Devant tant de beauté, loin des éclaircies
Le Ciel m’a désarmé, je suis en vie.
Et à tous les Dieux, de tous pays
Je dis Merci….
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Au secours, Gemini va trop vite!
Il a fière allure, mon symbole à la noblesse incarnée Sur les chemins communaux entre deux villages provençaux Il a fière allure, mon Seigneur, mon animal au pas cadencé Son regard comme une armure, dessine ses peurs que le galop dissipera plus tard Pendant que sur son dos, ma vie collée à la sienne, revêt son apparat de Parménide Gardes moi encore sur ton dos, le temps d’une cavalcade où mes pensées prendront forme, sans plus de retard, Dans la nature froissée d’un automne à peine amorcé, pas même humide, le soleil abonde, je me délecte, la nature est en fête Qu’il est doux de trotter, cheveux aux vents, vie libérée, infiniment ! Je frôle enfin la Lumière, où mes alleux promènent leurs âmes à l’abri d’un Olivier Qu’il est doux de galoper sans nulle autre arme, au hasard des champs et des vignes, de ce que la terre a gardé de plus digne.