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vers

  • Gommage...

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    Les muses , Melpomene, Erato et Polymnie   

    Eustache Le Sueur ( baroque, peinture de Paris) vers 1653  Le Louvre

    J'efface tout je ne garde rien
    Pas la moindre photos
    Pas le moindre mot
    ces signes du destin
    Des faux pas épatants
    Le cœur bien ouvert
    le palpitant parti pris pour un ailleurs au grand air
    le temps n'est plus aux souvenirs souverains
    Faire machine avant et expirer
    Regarder de loin un passé s'effacer au fil des jours et oublier 

    vivre et s'en aller...

  • Alizés

    Les alizés sculptaient des nuages inédits
    Dans les cieux aux couleurs paradis
    Les oiseaux et leurs cris, tout la haut
    Chantaient l'hymne à la vie
    Le chant sacré du très haut
    Et tandis que des senteurs boisées
    Se croisaient dans l'air du bosquet
    Ça sentait bon l'herbe mouillée
    La terre humide et musquée
    Des clairières et des vergers
    Un hymne au bonheur d'exister
    La joie de se sentir renaître
    Entre vents et merveilles
    Le réveil de soi
    Parmi la nature et les aulnes
    Le besoin d'être là....


  • Corps et âme :

    Corps et âme

    Revenir c’est toujours un nouveau départ

    Tu sais mieux que moi le prix du « trop tard »

    Attendre c’est du temps en retard

    T’entendre relève du hasard

    Et moi je tombe de haut

    Car mon téléphone n’est plus aphone

    Depuis que tes appels résonnent à nouveau

    Corps et âme

    Le feu, les flammes, le peu, les drames

    Tout ça fait ton charme

    Corps et âme

    Je te réclame

    Et valsent mes états d’âme

    Repartir déjà ?  Vraiment  trop tôt, amour

    Tu connais les dégâts des  sans retour

    Apprendre  autour de tes détours

    Me défendre de tes mauvais tours

    Mais,   moi je me relève

    Tes réveils sont pires que des buvards

    Où se décalque ton désespoir

    Corps et âme

    Tu t’adhésives tel un animal

    Tu es infernal

    Corps et âme

    Au goût infâme

    Que si souvent je réclame

    Encore l’enfer et ses échos qui reflètent

    Le  revers  de ton égo d’esthète

    Repaire de ton antre obsolète

    De tes jours de fête

    Et moi, je me défile

    Devant tes appels anonymes

    Désolée, je ne trouve plus de rime.

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Citation :

    "La poésie en vers libres, c'est comme jouer au tennis sans filet".

    Robert Frost