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souvenirs

  • Gommage...

    poésie,mots,rimes,vers,vie,passé,souvenirs,gommage, peinture baroque, muses, Lesueur

    Les muses , Melpomene, Erato et Polymnie   

    Eustache Le Sueur ( baroque, peinture de Paris) vers 1653  Le Louvre

    J'efface tout je ne garde rien
    Pas la moindre photos
    Pas le moindre mot
    ces signes du destin
    Des faux pas épatants
    Le cœur bien ouvert
    le palpitant parti pris pour un ailleurs au grand air
    le temps n'est plus aux souvenirs souverains
    Faire machine avant et expirer
    Regarder de loin un passé s'effacer au fil des jours et oublier 

    vivre et s'en aller...

  • L'empreinte du temps....

     

     

     

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  • Un livre qui me plait...

    livre, Sagan, Fils, souvenirs, écriture, Denis Westhoff

    Un pur moment de vérités délicatement narrées, loin, très loin des légendes surannées de l'écrivaine hors norme que fut cette grande dame, Françoise Sagan. Qui mieux que son fils, pouvait rentrer dans l'intimité gardée de la mère protectrice dont on ignorait  jusqu'à ce jour la façon bien à Elle d'être mère?

    Les biographes n'ont plus qu'à se taire, et lire ce livre, nous donnant enfin une autre image de la femme décadente dont on se plut à réduire la vie à bien peu de choses... Les « écriveurs » aiment s'exercer à mettre en exergue les travers des personnalités dont ils se sont accaparé l'existence, le temps d'un livre. Creuser pour mieux faire jaillir la vérité est sans doute trop ardu et beaucoup moins passionnant pour ces amateurs de malheurs.

     

  • QUAND LES SOUVENIRS SE TAISENT

     

    Quand les souvenirs se taisent

    Comme brûlés par trop de braises

    A l’horizon se profile un clair de ciel

    A nul autre pareil

     

    Quand la mémoire s’endort

    Comme absente du décor

    La liberté sort de sa cage

    Et les cœurs ne sont plus des otages

     

    Obscur équilibre de l’inconstance

    Sensation de vivre sans filet

    Où la légèreté de l’indifférence

    Feint de peindre la réalité

    Nuance palpable invétérée

    Où la substance de la destinée

    Laisse le choix des palabres

    Et travestit la clarté d’un furieux coup de sabre

     

    De variations en coups de théâtre

    Ainsi bat la vie couleur albâtre

    Où l’unique vérité de l’être

    Esquisse un tableau de maître

    L’écrivain se mue en visionnaire

    Le musicien s’envoie en l’air avec des notes particulières

    Le peintre s’évertue en  teintes interstellaires

    De subtiles sensations  indiscrètes

    Laissent éclater la menace des émotions,  aigües, et toujours en stéréo,

      tel un fou  armé d’un stylo

    est la proie de prédilection de son propre  avenir.

    Il fait un songe de son existence

    Et le cœur toujours en errance

    Entre enfin dans la lumière

    Comme sorti du ventre de sa mère.

     

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