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galop

  • Cavalier solitaire

     

    Dans mon ciel il y a toi qui galope dans le vent

    Dans mon cœur il y a toujours toi qui me trompe et qui me ment

    Arc en ciel à l’horizon si je changeais de nom

    Ce serait comme un abandon, celui d’une  impossible passion

    Mes cheveux, mes chevaux dansent au gré du temps

    Somnambule évasion bien  au-delà des cons

    Cavalier solitaire

    Où es passé ton révolver

    Et ta peur de l’ordinaire

    Que tu chevauchais naguère

    Ton affection  pour l'éternel éphémère

    Ta peur de Diane si belle guèrierre

    Ton amour fou et ton indifférente amertume

    Tu t’en fous tu galopes tes errances sur le bitume

     

    Cavalier solitaire au regard fier plombant comme une enclume

    Ton talent de cavaleur, là ya une erreur de plume

     

     

    A toi mes prières et mes détours

    A moi tes arrières et tes retours

    A toi mes peines et mes amours

    A moi tes scènes et tes discours

     

     

    Dans mon ciel il y a toi et tes allures

    Dans mon cœur toujours toi et tes blessures

    Arc-en ciel à vue si je te changeais pour un inconnu

    Ça manquerait d’élégance

    Mais là  j’aurais ma revanche

     

     

    Cavalier solitaire

    Rejoins le  ranch, il se fait tard

    Essaie de ne pas être en retard

                         Et range ton pétard, dehors il fait déjà noir.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Au secours, Gemini va trop vite!

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     Il a fière allure, mon  symbole à  la noblesse incarnée Sur les chemins communaux entre deux villages provençaux Il a fière allure, mon Seigneur, mon animal au pas cadencé Son regard comme une armure, dessine ses peurs que le galop dissipera plus tard Pendant que sur son dos, ma vie collée à la sienne, revêt son apparat de Parménide Gardes moi encore sur ton dos, le temps d’une cavalcade où mes pensées prendront forme, sans plus de  retard, Dans la nature froissée d’un automne à peine  amorcé, pas même humide, le soleil abonde, je me délecte, la nature est en fête Qu’il est doux de trotter, cheveux aux vents, vie libérée, infiniment ! Je frôle enfin la Lumière, où  mes alleux promènent leurs âmes à l’abri d’un Olivier Qu’il est doux de galoper sans nulle autre arme, au hasard des champs et des vignes, de ce que la terre a gardé de plus digne.