Des éclats de toi se fondent dans des larmes de joie
L’art et la matière, ce que tu sais faire de mieux
Dans L’or et la manière, tu t’inspires dans le fond de mes yeux
Que tes jeux pernicieux revêtissent mon âme bleue camaïeu
A chaque battement docile
De deux cœurs en exil
Nos vies se déshabillent, se mettent à nue
Aussi élevés qu’un pied d’estal
A l’article de l’amour, toujours
Poursuivant des contre- allées
Pour te retrouver enfin sur d’autres contrées
Toujours à l’article de l’amour
Préférant les détours aux lignes déjà tracées
Toi, comme seul recours
Moi, comme seul amour
Quel est cette ombre sur mes jours défiant toutes lois obsolètes
Attendre juste un geste de toi, perdu dans ma mémoire refusant la défaite
Car je sais que l’Amour fusionnel est éternellement à la fête
Et le temps ne suffira pas à l’oubli
Rampant sur mes écrits, je sais qui je suis.