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pensées

  • Elle...

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    Photo valeriebergmann. Article, journal, pensées, Vercors, altitude

    Comme pour se prouver à elle-même  que le temps n'avait pas d´emprise sur son corps ou son visage, elle s'abandonnait à l'objectif "corps et âme". L'expression était parfaite. Elle prenait là tout son sens. Son corps et son âme qu'Elle avait si souvent mis à l'excessive épreuve d'une vie désirée sans règles ni restrictions. Elle aimait se plaire encore et encore, parfois au naturel, parfois moins, mais toujours avec emphase.Empreinte d'un certain orgueil, elle prenait la pose et oubliait le nombre d'années passés, les traces du temps sur la photo sublimaient son alliage avec la vie. Le temps si cher à son corps défendant était inscrit ici, contre ses murs de pierre qui rendaient une lumière qui convenait à ses traits. La force  symbolique s'écrivait sur ces murs géants et bien que loin d'être lisses, ils ne montraient d'eux, qu´une masse rocheuse, presque sans faille.  

    Alanguie et offerte au regard de son marî, elle se reposait, respirait l'air frais du Vercors, adossée à la pierre, pour ne laisser paraitre que le meilleur d'elle-même. Le regard était souvent tourné vers les cieux, ou lointain, presque absent. C'est ainsi qu'elle était. Lointaine et sauvage. Libre, comme le vent, comme le temps... Ce temps qui revenait sans cesse ne serait jamais son ami. Trop présent dans sa vie, bien TROP COLLANT, le seul avec lequel on ne pouvait pactiser. Le diable à côté était un ange ! Intrusif, envahissant et permanent, il ne la laissait jamais en paix. Tous les gens qu'elle aimait, il les avait emportés, ce satané temps! Ne lui laissant que de belles larmes et des montagnes de souvenirs, aussi hautes que celles qu'elle étaient en train d'admirer. Non, décidément le temps n'était que ravage, mirage, naufrage... La sinistre rime de l'âge. L'enclave de ses pensées. Le temps de vivre et puis d'aimer.  Beaucoup et sans cesse. Important: jamais de tiédeur, ça n'a pas de sens, comme tout ce qui n'est pas excès n'a aucun intérêt. Insipide et raisonnable, voilà deux mots qui devraient fonctionner ensemble! Jouant dans la cour des mots condamnés à n'exister que pour les raisonnés de la vie, les bien polis, les lisses. Bref, sans aucune déraison d'être. Il n'y a qu'à regarder les parois abruptes. Sont-elles lisses, elles? Sûrement pas! D'où l'intérêt de les toucher pour sentir leurs douces aspérités, de les gravir jusqu'au sommet, pour enfin profiter de l'altitude sans limitation de gravitation ! Les limites sont faites pour être dépassées, sinon, quelles seraient leur position sur l'échelle du danger? Au ras des pâquerettes!!! Valeur nulle. 

    AH! la folie de la vie parfumée au danger!... Que de clichés elle avait suscité! Parfois, elle se demandait ce que deviendraient tous les instants de sa vie sur papier glacé lorsqu'elle disparaitrait. Alors, pour le moment, il fallait vivre, oui vivre à perdre haleine ! Juste le temps nécessaire au repos de son corps (et de son coeur, le poids des ans avaient déjà frappé à la porte de la Santé), puis repartir, vite, pour de nouvelles aventures, immobiles, certaines, lorsque le besoin d'écrire était vital, comme un désir très fort de noter le ressac de sa vie avant de l'oublier. Mémoire du passé. Des mots, gravés comme des fossiles.

    C'était si bon, devant son papier, à l'antenne de son existence, comme aux manettes d'un hélicoptère, seul maitre à bord, direction désirée? Hier? Avant hier? Il y a un an? Vingt ans? Ok, pas de problème. "L'inspiration de Madame est avancée,il n'y plus qu'à, si Madame veut bien se donner la peine... de remuer ses méninges, c'est parti!"

    Voilà ce qu'elle se disait pendant que le progrès du numérique se mettait à l'exécuter. Exécuter, car il y avait quelque chose de masochiste au fait de ces photos. Avoir la preuve que rien n'était plus comme l'année dernière. Un peu comme si vivre une seule fois les choses ne lui suffisait pas ! Etrangeté de ceux que l'on dit narcissiques, et qu'ils le sont sûrement beaucoup moins qu'on le pense.

    Bientôt, ils allaient retourner vers la canicule sans pitié de cet été 2015, où La Drôme rutilait de sa moiteur quasi tropicale. Elle ne supportait plus ces températures pourtant excessives, cela aurait dû être à son goût !Que nenni! Bienvenue dans le monde quantique de ses contradictions! Toute sa vie oscillait entre ces interactions, comme si elle devait slalomer sur les pentes (toujours) vertigineuses d'un chemin qu'elle avait elle-même préalablement conçu, balisé (ou pas),dans le seul but de s'y perdre ?... 

     

     

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    'Photos Valérie Bergmann   Col du Rousset 1800 mètres 25°  

     

  • Porte ouverte sur le passé (suite et réponse)

    Fissure du temps

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    Photo Valérie Bergmann

    Si nous fermions la porte, ce serait symboliquement tourner le dos à nos ancêtres et à la vie.

    Le passé, sont nos racines, celles qui nous servent de guides et de repères dans un monde où tout semble basé non pas sur le présent mais sur un futur aléatoire… C’est grâce à lui que nous sommes en vie.

    La nouveauté a besoin du passé pour se renouveller.

    Le présent est le passé de demain, et ainsi de suite…  Il est d’une richesse phénoménale, et nous avons tendance bien souvent à l’oublier. Sans passé, pas de présent ni de futur possible. Il est acquis, immortel, éternel.  Sans passé, pas de valeurs, pas de repères. Effondrement de la pensée universelle, de toutes formes comparatives.

    La preuve est l’état du monde actuel.  L’Homme n’est pas conscient de la valeur du temps qui passe. Hormis les souvenirs, car ils n'incombent que nous-mêmes.

    Il n’a pas retenu les leçons d’hier, historiques ou économiques de ce dit passé, il est bien là le problème.

    Le Passé est la mémoire du temps présent. 

    « Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter. » Georges Santayana

     

  • Ex-Citations cérébrales!

    "L'orgueil se cache souvent derrière l'auto-dérision".

    "Qui veut grandir trop vite ne sera jamais adulte".

  • Pensée :

    Le corps, le cœur et l’esprit réunis ?  A l’horizon, une explosion fusionnelle !

    Pendant que le temps poursuit sa course illimitée, il nous impose ses propres limites. A nous de le diriger selon nos propres besoins : besoin de mûrir, besoin de rajeunir, besoin d’aimer, besoin de désaimer…Propos  gnostiques de quelqu’un  de mystique.

    Comme une parabole, je m’abonne à la fusion d’une extase au-delà de tout "bon-pansement" collé sur la pensée, aiguisée par le choix d’une vérité absolue, aussi idéaliste que simpliste. Joindre les trois bouts de l’Ame-our, afin de parvenir au pouvoir raffiné  de la fidélité choisie. Ne faire qu’UN, c’est déjà beaucoup…

    Le corps situe l’acte sexuel, le cœur, l’acte amoureux et l’esprit, l’acte divin. Imaginez cette ode à la rêverie, jonchée sur un courage  faisant  rage. Fusionnons  ou quittons-nous, voilà la vraie vie. Ne pas chercher ailleurs la jouissance, elle est là, devant nous, alors ouvrons les yeux !

    Entre chants bibliques et ignorance invective, réunir en une seule personne ces trois symboles qui font de l’amour, un poème sacré, loin de la parodie et des métaphores, symbiose de deux vies en fusion. Osmose de deux cœurs à réaction.

     

  • "Grand beau temps" Ph. Sollers :

    grand beau temps (Sollers).jpg"Le temps qu'on nous inflige n'est pas celui que je dis." Ph. Sollers

  • FRACTALE ATTRACTION

    Devant  l’écran aurifère  et extatique

     

    Des éclats de couleur ornent mon horizon chimérique

     

    En une multitude de tons psychédéliques

     

    Kaléidoscope nuancé de paradis et d’émotion inique

     

    Subliminales pensées mise à l’index

     

     Devant le rythme des nuances abstraites

     

    Peu à peu des ombres se dessinent, secrètes

     

    Et la clarté s’illumine, divine et connexe

     

    Devant tant de beauté, je m’explique

     

    Esthète devant le ciel de mon logiciel

     

    L’éternel désir du beau et du vrai

     

    Taraude la vue de mes  pensées

     

    Subjective attirance d’un panthéon coloré

     

    Où se dressent quelques éphèbes vénérés

     

    Les dieux de l’illusion et quelques amphitryons

     

    Dressent et subliment la  fractale attraction de mes intentions.