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Je t'aime, moi, non plus

> Je t’aime, moi non plus ou les êtres qui saignent ont une belle âme
22 septembre 2007, par VB

Il y a dans la souffrance, toute une symphonie de mots qui s’échappent et dérapent, souvent, paradoxe de l’Amour Absolu, de l’amour à mort, n’ayons pas peur des mots. L’amour heureux n’existe pas, ou, plutôt, c’est une conséquence de la douleur et du bonheur, une peur de l’abandon exultée par une violence verbale et paradoxale. Les écrivains écrivent leur vie, et ne sont pourtant jamais satisfaits. On entre donc dans des paradis artificiels, qui ne sont que le résultat d’une névrose créative, bien loin de l’artifice.
On retrouve chez Sollers, en lisant entre les lignes, que l’amour de l’Art, a des fins salvatrices, réeducatrices pour le coeur et l’esprit. Parler de toute la beauté du monde, pour ne jamais pleurer sur son sort, et de la continuité de la pensée pour trouver le Salut.

"L’amour et la haine ne sont pas aveugles par le feu qu’ils portent partout avec eux". Nietzsche Voilà ce que Gainsbourg avait compris, mais pas assimilé, par trop de sensibilité inavouée, corrompue par une vindicative réponse à la question :

 "est-ce que tu m’aimes ?"
  " oui" et toi ?"
  " émoi non plus !"

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