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folie
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Je suis Charlie
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Ce que je pense ...
Si mes aïeux voyaient ce qu’il se passe dans le monde, ils se retourneraient dans leur tombe. Mais quel est ce monde dans lequel nous vivons ?! Je me relis et je trouve cette phrase digne de mes grands-mères, parenthèse...
La montée d’un parti d’ignorants car ignorés jusqu’à lors, l’extrême droite, des manifestations d’arriérés mentaux, prêchant la bonne parole au nom des fœtus, on régresse, l’homophobie contre les homosexuels, polémique qui n’est qu’en fait le reflet de leur propre dégoût de frustration. Comment peut-on se mêler des « affaires » des autres quand on voit des couples d’hétéros massacrer leurs propres enfants !!! Non, mais je rêve ? Hélas, non.
C’est pas fini, tous ces pisse-vinaigre, ne sachant plus pour qui voter, traînants leur méchanceté, à gauche, au centre, à droite, puis extrême droite, pour finalement s’allier au banc des extrêmes-extrêmes droite. Ont-ils un cerveau ces gens -là ? J’en doute. Ce qui est effrayant, c’est l’ignorance dont ils semblent faire preuve ; Rabelais disait très justement de l’ignorance qu’elle est mère de tous les maux, quelle justesse ! Tous ces néo-fascistes profitant de la crise pour brandir des étendards plus pourris les uns que les autres, que savent-ils de l’Histoire la plus horrible de l’humanité ? Ou préfèrent-ils bêtement la haine à l’entraide ? Comment des gens d’un âge avancé peuvent-ils adhérer à cela ???
Ah, j’allais oublier, la cerise sur le gâteau, le droit à l’euthanasie… Je suis chrétienne, mais cela ne m’empêche pas de refuser la souffrance. Quand la douleur physique fait de vos jours un enfer permanent et sans espoir, qu’attendent les malades à part s’endormir à jamais ? Une autorisation ? Mais on est en 2014, et chacun a le droit de disposer de son corps, ou pardon, devrait être en droit, tout simplement.
La réponse à tous ces sujets me semble si évidente que l’incompréhension me submerge, et me révolte dans un même temps.
Mais, moi n’est pas le sujet. Il s’agit de Nous, les citoyens d’une France que je pensais libre avant que certains viennent ternir son image de libérale.
Je nous souhaite malgré tout, un retournement de situation, et ce, le plus promptement possible, et pour finir, que la presse à scandale aille écrire leurs saloperies ailleurs !Le mal qu'ils font pour du blé me donne la nausée... Pour le coup, j’en deviendrais vulgaire, non, juste vraie.
V.B
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Julia Kristeva, Artaud, "Le sujet en procès" ...
Quelques secondes en anglais, puis Julia Kristeva s'exprimera en français.
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Dixit Montaigne 1533-1592 :
"On construit des maisons de fous pour faire croire à ceux qui n'y sont pas enfermés qu'ils ont encore la raison."
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William Blake 1757-1827 "The Divine Image" :
"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile" W.Blake
Extrait de "Songs of Innocence" 1789
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Vienne 1900 : Ville maudite et ô combien riche en Savoir :
Klimt, Kokochka, Moser, Schiele, Freud... Le génie de la Folie.
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Serge et Anna Karina...Ne dis rien...
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André Breton : "L'amour fou" 1934-1935
"Je vous souhaite d'être follement aimée""LA BEAUTE SERA COMPULSIVE OU NE SERA PAS" André Breton -
Le jour où je t'oublierai...
Le jour où je t’oublierai
Je recouvrirai la vie et ses sourires
De mes ennemis je n’en verrai plus le pire
Plus douce sera ma vie puisque j’aurais perdu mon pire ennemi
Oui, le jour où je t’oublierai, j’oublierai tout et bien plus encore
Je ne me souviendrai pas même de notre décor
Tissé de haine et de remords
J’aurai envie de rire et de chanter
Sans peur de hurler au monde entier
Que pour moi tu as cessé d’exister
Je ne jouerai plus à la roulette russe
Aussi folle que je fusse
Mes larmes n’inonderont plus mon visage
Sur lequel tu fis tant de ravage
Si je t’oubliais ce serait bien plus facile
Mais ce jour là, ce jour où, je t’oublierai
C’est moi qui aurais fini d’exister.
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Un seul regard pour deux
Un seul regard pour deux
Fait briller de mille feux
Les étoiles interstellaires
Nébuleuses du Mystère
Là, où je retrouve mes repaires
Mes amours et mes « j’espère »
Dans les chimères de cet amour flou
Je prends soin de l’éphémère pour me rapprocher de Nous
Eblouissantes écritures loin des éphémères déchirures
Je l’aime plus que ce que je ne respire
Et quand le ciel se déchire,
Que L’horizon se fuit, que l’azur s’assombrit
Sur le pont de ses soupirs, d’impures intentions
Font de ma vie une double déclaration
Il sait tout de moi et lit dans mes pensées
Ca vous parait très insensé, je sais, je sais…
Mais il est le dernier amour par mes jours condamnés
Chut, lui seul en mesure la portée.
Je passe ma vie à l’oublier et mon temps à y penser
Et si Je fais semblant de rire tout le temps
C’est juste une comédie de pacotille
Un mélange de folie raisonnée et démesurée
Que je signe avec un certain style,
Mais au sein de son arpège ,
Je ne connais de pires pièges.
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Saint Artaud ou la fausse folie dans une vraie douleur
Plus la souffrance avance et plus le génie la suit. Au travers d’Antonin Artaud et de ses maux, tout n’est que poésie, dont on ressent la puissance de ses idéaux politiques.
Dans ses"Messages révolutionnaires", le Secret surréaliste est une ombre portée, un chant miséreux et vaniteux, parcourant l’inconscient physique, et bafouant volontairement la raison : la raison d’être, la raison de souffrir, la raison d’achever son cheminement de la Colère de l’esprit jusqu’à Mexico, et au-delà, jusqu’aux Tarahumaras. L’Absolu est atteint et prophétise la religion en faisant abnégation de Dieu.
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Etre cultivé c’est manger son destin, se l’assimiler par la connaissance. C’est savoir que les livres mentent quand ils parlent de dieu, de la nature, de l’homme, de la mort et du destin".Pas de doute Antonin Artaud est vraiment un Saint.
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La mort et la tentation de la folie
Une fois de plus Sollers nous mène en bateau, préfèrant le grand large aux bordures de plage, où seule l’écume de nos chagrins, vient s’y échouer. Empreint d’oxymores, tout n’est que paradoxe chez Sollers. La Vie est la Mort étant étroitement liées, il est donc dans une logique incontestable. Il existe une profondeur dans la douleur, alors que dans la joie, même les fonds resistent à la surface. Le mal serait-il plus fort que le bien ? Oui, nous dit Sollers, et nous le démontre. " La nuit est un soleil", nous laisse entre apercevoir le Bonheur dans le Malheur. Joli pied de nez à l’usure du temps : Passer ou sombrer dans le purgatoire de la folie, d’où la tentation d’y succomber.
Oui, il faut lire Sollers, tout y est dit. Même les silences sont éloquents. Pile ou Face ? c’est à l’humanité qu’il appartient de choisir.