Une fois de plus Sollers nous mène en bateau, préfèrant le grand large aux bordures de plage, où seule l’écume de nos chagrins, vient s’y échouer. Empreint d’oxymores, tout n’est que paradoxe chez Sollers. La Vie est la Mort étant étroitement liées, il est donc dans une logique incontestable. Il existe une profondeur dans la douleur, alors que dans la joie, même les fonds resistent à la surface. Le mal serait-il plus fort que le bien ? Oui, nous dit Sollers, et nous le démontre. " La nuit est un soleil", nous laisse entre apercevoir le Bonheur dans le Malheur. Joli pied de nez à l’usure du temps : Passer ou sombrer dans le purgatoire de la folie, d’où la tentation d’y succomber.
Oui, il faut lire Sollers, tout y est dit. Même les silences sont éloquents. Pile ou Face ? c’est à l’humanité qu’il appartient de choisir.