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vie - Page 5

  • Suite...


    fêtes,noël,fin,année,vie,mère,bêtisesJe vous demanderais presque d'excuser cette mise à nue, en cette période de "fêtes", qui pour moi n'en sont pas...

    Bientôt ce serait Noël, mon Papa avec nous. Son cadeau, « Habit rouge » de Guerlain, (Il l'utilise depuis plus de quarante ans), venait d’arriver par la poste. Je détestais m’attarder dans les magasins, pendant cette période de l’année. Trop de monde, se pressant comme un troupeau de moutons, presque bestialement, avide d’achats. Ce n’était pas les magasins de jouets qui me posaient problème, puisque je n’y allais pas. Autour de moi, pas d’enfants à qui faire de cadeaux ; ce n’était pas la période que j’affectionnais le plus. Mes grands- parents n’étaient plus là, de déscendants, je n’avais pas, alors Noël ne faisait qu’accentuer gravement la manque de leur absence. Cette année, encore d’avantage, puisque Mamie venait de nous quitter. Même si je la rêvais toutes les nuits. Ma mère passait ces fêtes comme elle le devait, avec « sa » famille, qui n’était pas la mienne. Empreinte de franchise, les enfants et petits-enfants de mon beau-père, ne faisaient pas partie de ma famille à moi ; mon mari, mon père, mes animaux, voilà les êtres que je chérissais car ils étaient les seuls à me rendre l’amour que je leur portais. Je n’intéressais pas les autres membres de ma famille, et, le temps passant, ne faisait qu’aggraver la situation. Il était certain que cela me faisait mal, mon cœur subissait cela, mais jamais je ne m’aventurerai à jouer de rôle. Je l’avais fait, et, cela n’avait abouti à rien de bon. J’avais parfois la douloureuse impression que l’on m’appelait que lorsque les gens en éprouvaient le besoin. Ma mère n’était pas exclue ; quand elle cherchait une oreille attentive à l’écoute de ses pleurs, à la litanie de ses malheurs, elle savait me trouver. Dès qu’il était question d’une éventuelle nécessité à laquelle je pouvais répondre, on me téléphonait. Mais jamais pour Noël, je n’existais plus, je sortais de leur vie. Vous dire que je m’y étais habituée, aurait été mentir, et vous savez combien je déteste le mensonge. La vérité seule m’apportait l’équilibre dont j’avais besoin, peu importe ce que cela entrainerait, cela m’était égal. Je ne me fourvoierai pas, pas plus que je ne me parjurerai, pour rien au monde. Je ne l’avais que trop fait durant mes années de toxicomanie, je mettais désormais un point d’honneur à n’exprimer que ce que j’estimais être la vérité. La vérité vraie. Pas celle qui fait plaisir à écrire ou à entendre, l’unique vérité que je détenais. Et je n’avais rien oublié, on oublie jamais son enfance, puisque c’est le départ de toute une vie…

    Le téléphone venait de sonner, c’était elle, ma chère mère…Celle qui se prenait pour une sainte depuis quelques années !

    Elle avait perdu la mémoire, ne se souvenait en rien de tout ce qu’elle m’avait fait subir durant mon enfance. Lorsqu’elle m’interdisait de l’appeler maman, lors de ses répétitions de chanteuse d’orchestre, ce qu’elle était, et qu’elle voulait toujours être, par ailleurs. Elle reconnaît qu’elle n’était pas faite pour être mère, bigre, je ne lui avais rien demandé ! Elle ne se souvenait plus des fois où, armée de jumelles, elle allait espionner son amant de l’époque, accompagnée par sa meilleure amie, puisqu’elle-même n’avait pas de permis de conduire, nous nous rendions donc toutes les trois, (là, j’avais le droit de participer, ma grand-mère n’aurait pas compris qu’elle me laissât à la maison), du haut de mes huit ans, à l’arrière de la Renault Quatre ailes, dans les quartiers nord de Marseille, dans les recoins de la cité où son cher et tendre habitait avec femme et enfant. Elle guettait sa présence ou inversement, son absence, savoir si il lui mentait ou pas, s’il roucoulait auprès de sa femme, comble de bêtise !

    Non, tout cela avait quitté son esprit, à moins que la maladie d’Alzheimer … Mais alors, peut-être que cela me guettait à moi aussi ?!!! Vite, je devais finir d’écrire ma vie, sait-on jamais, je prends les devants…

    Mon mari me demandait si je voulais lui parler, je lui dis que non. Il ne me restait que ça, l’exemplarité d’une conscience sans faille, et personne ne me ferait déroger aux règles que je m’étais fixées. J’étais croyante, et avoir la foi signifiait pour moi, être d’une sincérité infaillible. Je ne déblatérais pas, je ne faisais que relater les faits, tout au moins, une partie, celle qui fait qu’un jour durant l’année de vos dix sept ans, vous sous laissez shooter à l’héroïne ,par une fille se prétendant être votre meilleure amie, la belle affaire ! Ce n’est que le début, la suite sera beaucoup plus festive, cocaïne oblige; les discothèques, Jean-Roch et la Scala à Toulon, le Mirador aux Lecques, le Cancan à Marseille, les Bains-Douches à Paris, Régine et le Papagayo à Saint-Tropez, ou le Jimmy"s à Monaco, la Mendigote à Cannes… La sensation d’être la reine de la nuit, la reine de la bêtise, pour rester polie, ça oui ! Vous trouverez peut-être cela banal, ça ne l'est pas puiqu'il s'agit de l'histoire d'une non-vie, rattrapée au vol...

    Pourquoi n’aurais-je pas ce droit, le droit d’expliquer, ne serait-ce qu’à moi-même, le pourquoi d’une aussi grave autodestruction. Le pourquoi je n’avais pas d’enfant, le pourquoi d’une aussi forte tristesse durant ces fêtes de fin d’année ? Je m’octroyais ce droit, à écriture déployée. Je me savais malade, et il ne me restait que la littérature pour une vie qui valût la peine d’être vécu. Si vous saviez combien je l’aimais ma mère, combien je l’idolâtrais, et combien à ce jour je peux encore l’aimer. Quand j’aime quelqu’un, c’est pour la vie, je suis faite ainsi.

    Est-ce un bien ou un mal, je ne saurais le dire, mais ce que je sais, est le mal que l’on m’a fait, peut-être sans le vouloir, mais les plaies saigneront toujours, pas de cicatrisation en vue, la preuve est devant vos yeux.

    Peut-être que lorsque j’aurais terminé les explications manquantes au déroulement de  mon existence, alors, je me sentirai libérée…Peut-être, moi, l’écorchée. 

  • Usurpartion...

    journal,vie,écrire,vérité,dire,parler,aimer,êtreC’est le mot qui me vient quand je pense à ma vie. Vie volée. Infiniment prise. Rien que je ne puisse écrire sans ternir les couleurs de l’Amour. Ah le drôle de mot qu’est l’amour, il signifie tellement, et se méprend parfois, se confondant avec ce que l’on croit être … Mais qui n’est pas, ou plus, ou qui n’a jamais été. Insupportablement douloureux. Je ne sais pas mentir, faire passer pour de l’or ce qui n’est en fait que du mauvais plaqué. Cela ne concerne personne en particulier, et tout le monde en général.

    Incompréhension totale, à la forme d’une certaine spirale, folie mensongère à laquelle je ne saurais adhérer, car trop fidèle à moi-même. Vous parler de la pluie, du beau temps, vous dire que la météo de mon cœur est au beau fixe? Alors que je ne vois que de gros nuages stigmatisants le ciel insensé de mes dernières années. Vous voulez de la gaieté, aujourd’hui je ne saurais vous en donner, veuillez m’en excuser, je m’abandonne à moi-même. Qui a le droit autour de moi, je précise, de me blâmer ? Peut-être mon cheval, lui seul fidèlement, imperturbablement vrai. A la différence de ceux en qui vous croyez, ceux à qui vous donnez tout, sans demi-mesure, et qui, au final, vous malmènent insidieusement. Par des bribes de phrases, mais si suggestives ! En vous faisant comprendre, qu’il y a un temps pour tout, que l’écriture n’est pas une fin en soi, que je dois parfois me ranger du côté des gens qui n’écrivent pas, et m’activer à l’intendance du foyer, comme toute bonne épouse que je ne suis pas, et que je ne serai jamais. Là-dessus, aucune ambiguïté ! La culpabilité dans laquelle on vous plonge, en sachant combien vous rongeront les jugements que l’on vous porte est un retour de manivelle infernal, qui vous donne la sensation d’écrire ce qui ne devrait pas l’être. Je dois continuer… et si je ne décrivais pas la vérité ? Qui peut savoir où commence l’autobiographie, et où se termine le roman de votre analyse ? Pas même moi.

    On écrit toujours sur ce qui vous semble être la réalité, mais après tout, mon erreur serait humaine… Trop humaine peut-être. Je sais que vous lisez entre mes lignes…

    Mais voilà que le ciel s’éclaircit, que se dissipent les cumulus, banal, puisque envers et contre tout, j’ai repris la plume. Cela me rend heureuse, et ce, malgré moi, malgré tout. L’unité indéfectible avec laquelle vous ne faites qu’un. Pas celle des jours mis entre parenthèses, quand vous poétisez parce que vous devez vous taire. Dimanche, jour du Seigneur, alors on obtempère. Mais on n’est pas content de soi, pas satisfait du tout. Alors, relecture des autres articles de mon journal, trop de répétitions, je dois changer d’orientation, et pour ce faire, je ne sais Etre que dans la fidélité du moi, faire du mieux possible rimer vérité avec objectivité, dans un dessein d’impartialité, obstinément. Cela m’est dicté. Je ne suis qu’une intermédiaire entre la volonté d’authenticité et le besoin de raconter. Tant pis si ceux qui disent m’aimer se froissent, il leur sera nécessaire, à moins de me tuer pour me faire taire, qu’ils s’y habituent à un moment ou à un autre. Il n’existe qu’une Valérie, et elle n’est pas folle, ou plutôt folle d’écrire. Amoureuse des mots qui coulent sur le papier telle une veine qui perdrait son sang, parce qu’on aurait trop serré le garrot… J’insiste sur le fait, celui de ne pas perdre de vue que tout n’est qu’illusion, comme la vie en elle-même, et qu'il peut m'arriver de mentir par omission, ou par simple nécessité.

    Iniquité générale, incompréhension de mon entourage, qui, sans méchanceté aucune, je le dis, n’a jamais ouvert un livre de sa vie, je dis cela sans amertume, vraiment. La seule personne susceptible de comprendre, ou plus précisément de me comprendre, ne peut être que mon père ; hélas, il vit dans un foyer, et je ne veux pas l’ennuyer avec mes écrits.Le passé comme je le perçois, risquerait de le blesser, et là je mets deux points d’honneur : je me tais. Autre point douloureux à l’extrême, sa vie à lui, qui par essence, est un peu la mienne, tant nous nous ressemblons. Voilà pourquoi je n’ai pas encore eu le courage de parler de lui. Chaque chose en son temps, ce n’est pas moi qui choisis, c’est Dieu, ou la vie, ou le destin, ou une Entité à laquelle je ne peux qu’adhérer. Au risque presque certain de me perdre. Mais qu'importe, je suis forte, et je me retrouverai, tôt ou tard. Je reviens de si loin que je peux revenir de tout, la maladie mise à part, cela va sans dire.

    Mais je sens monter en moi, une certaine forme de gaieté retrouvée, les mots, mon seul défaut sans doute, me régénèrent, sans que jamais je n’exagère. Le concerto Grosso de Vivaldi est également un excellent remède, comme toutes les belles musiques sans lesquelles je ne puis plus vivre, et ce, depuis peu. Comble de remise en question quand on a écouté toute sa vie de la variété française. J’ai même écris un titre en langue espagnole pour les Gypsies Kings, il y a déjà cinq ans. Le titre figure sur l’album « Suerte » de Chico, et s’intitule « Siempre cantare ». Mon nom y figure en tout petit ! C’est un peu grâce à lui que l'écriture a repris son droit, celle de poèmes, en français, cette fois. Je l’en remercie vivement. L’espagnol est la seconde langue après le français, que j’affectionne, avant même la langue anglaise. Quel bonheur, de parler dans la langue des conquistadors ! Puis, (ça aide), je vécus un an avec des espagnols, anciens junkies, au sein d’une structure pour drogués réfractaires à toute autre forme de vie… Merci « Le Patriarche » ! Je ne serais pas là sans la Fondation, atrocement laborieuse à supporter, mais dans mon cas, réussite intégrale ; cela vaut bien toutes les douleurs du monde, car je suis vi-van-te. Miraculeusement miraculée, mais vivante. Durant ces mois d’exil, j’écrivais pour le journal « Antitox », que nous allions ensuite vendre dans les rues. J’ai travaillé comme un forcené pour oublier la drogue, et je suis guérie, définitivement. Là-dessus pas de soucis à se faire. Cela est très difficile, mais quand on s’en sort, on est … au-dessus de beaucoup de choses... Quête permanente de La Vérité, recherche du pourquoi, le comment, on ne le connaît que trop. 

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    Lucie Jansch

  • Toi... La spirale

    Photo Jim Brandenburg

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    Tourbillon infini de blancheurs épanouies

    De spirales enneigées d’un paysage sans âge

    Force de la nature tournoyante et aguerrie

    Jamais ne s’aventure au milieu de présages

    Jamais ne circonscrit à ton doux visage

    Toi, homme qui ne saurait me mettre en cage

    Toi, homme de ma survie, moi, petite sauvage

    Toi l’homme avec qui je vis éloignée du rivage

    Toi, l’histoire de ma vie, mon ode à la poésie

    Muse, éternelle rêverie loin de tout clivage

    Ton nom porte à lui seul le plus beau des courages.

     

  • L'appel du large!



    photos,besoin,nature,art,vie,bonheur,bonté,paysageJe ne pouvais résister à « l’appel du large ». Seul lieu susceptible de m’éloigner de tout ce qui fait mal. Les balades en solitaire me ramèneraient un peu plus tard à la ballade de l’écriture.

    Le ciel était un vaste sujet car il était variable. Comme la vie, comme les jours, comme le temps qui court. Je décidais donc de me vêtir chaudement, et de partir à la rencontre de l’inconnu. Bien que je connaisse ces promenades, cela devenait presque un rite, il me semblait à chaque fois, découvrir là de nouvelles choses, inopinément. Je plongeais mon regard dans l’immensité de bleu qui recouvrait cette région où je vivais. On ne pouvait qu’avoir bon moral, enveloppée d'air pur, profondément sain. Je respirai le ciel, cherchai les endroits où le soleil était le plus fort, afin de m’y asseoir et de faire don de tout mon être, à ce majestueux tableau environnant.    

    Il pleuvait des rayons de soleil par ci, par là, il neigeait une beauté certaine au sein de toute l’atmosphère. C’était radieux, mes yeux entraient en méditation et contemplaient inlassablement les contours du paysage. Cela était sans fin, gratuit, et divin. Le froid n’y changeait rien. Je rêvais à une longue et interminable excursion en solitaire, toujours, à la recherche de sérénité, à ces lieux à la beauté sans fausse note. Du vert, du bleu, de l’ocre se mélangeaient à ma palette des contemplations.

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    Au milieu du chemin, je croisai une volière sans oiseau, abandonnée depuis des lustres ; elle semblait avoir cent ans, mais n’avait rien perdu de son charme, au contraire. Le patinage du temps lui rendait la couleur naturelle de la sépia. Il y avait une porte de bois, sans âge, qui devait s’ouvrir sur un monde inconnu, le monde du Passé. Tout cela ne faisait que rajouter à son charme initial. Qu’y pouvait-il bien y avoir derrière ? Libre cours à l’imaginaire… Les vieux sites opèrent une magie surprenante sur le conscient, et j’adorais m’imprégner du passé, celui d’avant ma naissance. J’imaginais des paysans en train de travailler comme autrefois, et comme seuls les paysans savent le faire, d’arrache-pied, afin de gagner quelques sous, quelques écus selon ce temps non révolu…

    Décidément, c’est ici que je voudrais vivre le plus longtemps possible, jusqu’à la fin des temps, jusqu’à ce que Dieu me rappelle à lui. Il me semblait y avoir déjà passé une éternité, sans que l’ennui ne pointe le bout de son nez, sans qu’il vienne s’interposer sur l’immense toile de ma vie campagnarde. Ce lieu était magique, cent fois je repris les mêmes photos, qui d’ailleurs ne rendaient jamais la même vision, la même émotion, tant tout cela était beau et transitoire.


    Au bout de l’allée parsemée d’arbrisseaux, des pâturages à perte de vue inondaient le paysage. Seuls éléments absents, si je puis dire, les vignes, les ceps aux feuillages multicolores manquaient de façon infime au décor, comme les pins parasols, très rares dans cette partie du pays. En échange, les bambous  formaient un bosquet rappelant majestueusement les pays asiatiques. Bel échange !

    Mon humeur s’améliorait pas à pas, à mesure que je m’insérais dans ce site des plus accueillants. Les grands arbres me regardaient majestueux, sapins, hêtres, bouleaux, chênes, de toute leur hauteur, et je me sentais si petite, que je me dis qu’il n’existait rien d’aussi  puissants pour faire resurgir la modestie, si nécessaire à l’existence,  et à laquelle je tenais beaucoup. Vous n’êtes rien au milieu d’une peinture vivante, cela valait bien quelques prières, au centre de cette terre à la dignité sans faille.

    photos,besoin,nature,art,vie,bonheur,bonté,paysageMa chienne, éternelle accompagnatrice, (je priais pour qu’elle vive le plus longtemps possible), semblait aussi beaucoup s’amuser à faire détaler la moindre petite bête rencontrée sur son passage. Puis, je cherchais l’altitude, afin d’avoir une vue plus générale sur ce que m’offrait le paysage, une vision plus panoramique, encore plus paradisiaque. Les arbres des collines n’étaient plus que branchages, mais n’avaient rien perdu de leur ramage… Je ne cherchais point la rime, mais puisqu’elle s’insère naturellement, je la garde !

    Arrivée au terme de mon périple, du bonheur plein les yeux ! Joie, bien-être, bonheur, espoirs, sont autant de mots pour définir l’effet que me fit cette balade. Réflexion sur moi-même et prise de conscience nécessaire afin de m’ouvrir d’avantage à ceux qui n’ont pas la chance d’avoir cette qualité de vie à leur disposition… Afin de poursuivre la concrétisation de ces écrits. La nuit passée, un halo de lune, une parasélène plus précisement, éclaira tout le ciel, je n'avais jamais vu telle merveille. Mon mari, difficilement surpris, en prit plein les yeux! Hélas, nous n'avons pas d'appreil photographique adapté à ce genre de photos, quel dommage! Je vous en donne un aperçu, image trouvée sur le web, "naturanet.free.fr".

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    Soyez heureux…

  • Le lien...

    livre,autobiographie,écriture,exigences,nécessité,vieLa littérature n’était pas une question d’argent… Peu m’importait le fait que j’en gagne ou pas grâce ou à cause d’Elle. A cause, car je ne voulais pas mêler l'appât du gain au fait d'écrire. Le seul fait de se sentir appréciée, « aimée », lue tout simplement, suffisait à réguler le précepte d’égocentrisme, inhérent à tout écrivain.

    J’adorais infiniment l’écriture, restait à savoir si la réciprocité fut vraie ! Je jurais de ne pas me laisser défaire par une espérance trop profonde, enfoncée dans mon âme comme un pieu qui n’en finit pas de vous transpercer. A l’origine j’étais une petite « poétesse », comme il est écrit sur Google, ainsi que le mot écrivaine, qui lui aussi était inséré dans certains de mes liens. Je prenais cela comme un devoir, une prédilection, un encouragement à poursuivre cette route littéraire, qui se profilait chaque jour d’avantage.  Devant l’amplitude que prenait le sens du verbe « écrire », je me fis la réflexion in petto, qu’il n’existait pas de synonyme à ce mot. Il était trop puissant, et se suffisait à lui-même. Ecrire présidait, résidait en haut, tout en haut de l’olympe des gens qui ne savent pas se taire…

    On écrivait ou on n’écrivait pas, il n’y avait pas de juste milieu. Exit l’adjectif « médiocre ».  Ainsi, notre belle langue si nuancée, si riche, se contentait d’un seul verbe pour définir  l’art de l’écriture.  Ceci ne faisait que redoubler le fait d’irréprochabilité dans la façon de m’exprimer. Je devais redoubler de vigilance, ne pas me laisser emballer par l’invitation que Dieu m’avait faite. Ce qui touchait au Divin devait l’être, pas d’a- peu près… Beaucoup de travail, de choix, de remises en question, de discernements, de rigueur, et d’esquives aux lieux communs,  seraient essentiels à l'aboutissement de ce projet.

    Après moultes réflexions concernant le fait de raconter ma vie, je ne voulais pas rentrer en conflit avec ma mère, non, je l’aimais trop. Alors, seule alternative, je devrai trouver nombres de métaphores, de paraboles, nécessaires à l’élaboration de ce roman autobiographique. Ma grand-mère n’aurait pas voulu d’histoires, de quiproquos, d'inadéquations. Pour un premier ouvrage, cela commençait fort ! Elle m’en demandait beaucoup, mais, serait-ce dans mes aptitudes, car comme je le dis sans réduction, je n’avais pas fait de Hautes études… Je serai performante ou je ne serai pas. Là était le point commun existant entre l’écriture et moi, la radicalité. Youpi ! Je venais de faire une découverte de la plus haute importance, il existait bel et bien un lien commun entre l’écriture et moi-même!

    Cela, je me le répète sans honte, et cent fois par jour : « écrire » réclamait une précision extrême, il ne s’agissait plus de petits articles comme à mon habitude. Non, je voulais voir si dans la cour des « Grands », je pourrais être ; j’avais fini de jouer, je débutais une autre époque de ma vie. Quelle ambition ! Je reconnais volontiers ne pas en manquer. Seul bémol, mon émotivité, faire face aux futures critiques, lorsque j’aurais achevé mon ouvrage. Cela devait me faire avancer spirituellement, devenir plus forte face aux autres et ne pas jouer l’escargot rentrant dans sa coquille dès le premier petit coup venu, et ce, malgré une « grande gueule » certifiée. Mais, ne rêvons pas trop fort, je n’en suis qu’au début !

     La vie est précieuse, je ne vous apprends rien, alors évoluer me semblait l’unique façon de continuer une existence digne d’être vécue. Mon évolution à moi passait par la littérature, je ne lâcherai rien. Pour une fois j’irai jusqu’au bout de mes rêves pour que le jour où le mot fin clôturera le film de  mon existence, je n’ai pas de regrets. Je ne voulais pas passer à côté de ce pourquoi j’étais faite. Je n’avais pas eu la chance d’être mère, alors faire sortir de mon tréfonds, l’histoire de ma vie serait une grande chance, et je ne devais pas rater le train qui m’emmènerait à ce rêve. Il avait eu le temps de mûrir depuis toutes ces années, et je sentais que c’était maintenant… ou jamais ! Ne jamais dire jamais, moi qui pensais que tout espoir était éteint, voilà une belle leçon de vie qui s’annonçait.

    Je vous en souhaite autant. Bonne soirée de Saint-Nicolas!

  • Musiques et Musique

    Ce soir de chez moi

    vie, art, livres, soleil, musique, variétés, classiqueJe ne peux plus écouter de variétés françaises, ce n'est pas un mystère. Ces chansons si chères à mon coeur, sont devenues des textes à prétexte afin de le faire pleurer. Non, depuis que la mort et le deuil frôlèrent ma vie, et semblent poursuivre leurs ambitions, je ne puis plus entendre toutes ces mélodies illustrées par de si beaux textes. Leurs harmonies et leurs mots si tristes par leur véracité, non, je ne puis plus les écouter, tous les Ferré, Biolay, Clerc, Aznavour, et tant d'autres au talent divin, je leur dis au revoir, pour ne pas sombrer dans le désespoir. Mon état liturgique se nourrit désormais de musiques classiques, Bach, Debussy, Vivaldi, Jancek, Wagner, Mozart, Beethoven, Chopin ou Verdi (pour ne citer qu'eux) m'accompagnent dans des instants de nostalgie choisie. Malgré les tons parfois graves de la grande musique, je reste sur mes gardes car aucun mot ne saurait me ramener à mes souvenirs. Le silence et la solitude sont des monts de plénitude sublime et précieux. Il n'est pas besoin d'en rajouter.

    Toucher les cieux, de tous mes sens, ne voir que le lumineux, et pas l'illuminé. Je ne suis plus dans l'auto-contemplation, ce serait du temps perdu, puis les jours passent si vite, qu'il est judicieux pour le bien-être de l'esprit et de l'âme de s'enrichir de beautés sans artifice dont nous sommes les témoins. Tout est à notre portée. A cela, je ne connais qu'une solution, rester vraie, et être surtout animée de curiosités bien placées. aussi longue sera l'ascèse, autant de forces spirituelles aideront ma vie. Les arts, les livres, les hasards, la vie en est remplie, me tiennent chaud. autant que le soleil lorsqu'il décline, autant que la vie quand on sait l'embrasser. Autant de fois où l'on admire le soleil se coucher...

    Bonne soirée...

  • Eléments naturels

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    Tout est question d'attention,  regarder et toucher, bois, feuilles, roche, sont autant de richesses auxquelles nous ne faisons pas souvent cas.

    Ma période contemplative m'incite avec l'aide du Seigneur, chaque jour à lire, re-lire, voir, sentir de mes mains, la superbe nature environnante. Et je vais de merveilles en merveilles. La rosée dans l'herbe fraiche, la lune, les étoiles, les cieux et leurs nuances, sont autant de choses qui me ravissent, telle une enfant qui découvrirait le monde! Je prends le temps qui m'est imparti, et me délecte de tout ce qui peut l'être. Mes notes sont faites d'une seule traite, je ne me relis qu'après leur parution. Je fignole par la suite ce qui appelle à être corrigé. Bien-sûr les livres ne me quittent jamais, et j'avoue que parfois, j'en commence certains avant de terminer les autres... Insatiable, trop d'appétit! Mais je cherche, je marche, je regarde, touche et ressens vraiment l'instant présent. Sans faire de fioritures, la nature et les écrits telle la poésie,  font partis intégrante de mes jours, et cela est sans détour, sans concesssion. Lorsque je m'attarde sur quelque chose, je ne finis jamais de chercher à comprendre, telle est ma quête du savoir. Si quelques personnes me demandent conseil ou souhaitent me faire part des leurs, je suis là, je ne me dérobe jamais.

    Je vis ma vie sans chercher à comprendre ce qui ne mérite pas ou plus de l'être. Sans aucune amertume, bien au contraire, car, j'ai en moi une force créatrice qui peut parfois faire peur à certains. Ou les étonner, tout au plus.

    Cela m'appartient, et riche de mes idées et et de mes actes, ma vie est un point d'interrogation permanent. Le bonheur est bien sur terre, je me suis mis à sa portée et j'en suis récompensée.

    Je ne demande rien d'autres, sauf l'espoir d'une ascèse que j'espère effleurer un jour. J'y parviendrai, ma force est colossale et Dieu ne m'abandonnera pas. Je suis authentiquement moi, à chaque seconde qui passe, je pense pour ceux qui ne peuvent plus le faire, ou que tout cela indiffère. Je vis pleinement les instants qui défilent et tout cela jamais ne me dépasse...Imbibée de véracité, long est mon chemin.

    Il n'a pas de limite, à l'instar de ce que je suis.

    Bon après-midi à tous!

     

  • A petits pas...Le passage

    Sans gloire ni obédience

    Je suis la somme de la chance

    Je suis un Tout en errance

    Un Vous en semence

    Un Nous en consistance

    Le vœu de ma conscience

    Sans fleur ni plante dense

    Je suis la somme de ma vie

    Le fruit de l’Infini

    L’Esprit et l’Âme ne font qu’un

    Comme un symbole opportun

    L’Être et le moi caracole

    Sans gloire ni parabole

    Je suis emplie de bonheur

    Sans gloire ni obédience

    De Vous j’apprends le sens

    Et de moi l’oublie  la peur

    Entre missel et missiles

    Je suis la somme de tous mes ils…

    L’amplitude de toutes mes « Elles ».

     

  • Nouvelles...

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    Obséquieusement la journée s'achevait comme la fin d' une homélie, sans joie ni peine.

    Plusieurs fois je prenais le stylo, puis plusieurs fois je le reposais. Le temps validait la morosité ambiante. Morosité absolue, envie de rien... Le fait d'écrire manquait à mes heures, comme une nuit sans étoile. Vide intégral. Je visitai alors mes blogs d'inspiration, quelques coïncidences me firent rire, malgré tout. Choix des images, des articles, finalement il ne m'en fallait pas beaucoup pour retrouver l'envie d'écrire. Je gardais toujours près de moi "La Divine comédie", parabole parfaite de la vie, de son sens. La mythologie flirtait avec la théologie et mon rythme s'accélérait. Les mots sortaient de mon antre, la prière m'aidait aussi.  A. N'avait pas donné de nouvelles depuis deux jours, cela m'inquiétait un peu, ça ne lui ressemblait pas, d'ailleurs rien ne lui ressemblait. Elle me manquait , je l'avoue.

    Petite "maîtresse d'amour", dis quand reviendras-tu? Mon mari me sommait de cesser de réfléchir, de me détendre devant....la télé!!!...

    Je sortis alors sous une pluie battante, embrassais mon cheval, caressais ma chienne, toujours près de moi, levais les yeux au ciel, oui finalement la vie était belle. Indéfiniment, quoi qu'il se passât. Le brouillard n'avait d'yeux que pour moi, il ne cessait de me montrer ses volutes fantomatiques. Je fumais aussi, question de partage!

    Ce soir mon "je" n'appartenait qu'à moi et rien qu'à moi. La semaine avait été rude. Je continuais de gravir les hauteurs de l'esprit, en toute humilité, toujours.

    Je pense à vous, et  nous souhaite à tous des jours meilleurs.

     

  • Fureur dans les cieux et sur nos terres...

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    Les alizés sont déchainés

    Pas d’éclaircies, pas de sursis

    Non, pas aujourd’hui

    Obstinément le ciel se durcit

    Dieu semble en colère

    Serait-ce un moment de prière?

    Il éclaire de sa noirceur éphémère

    Les nuances distinctes de la peur

    Les silences du cœur

    Parlent à travers lui

    Pas un mot, pas un bruit

    Rendons Grâce à la vie

     

    Souffle, Eole Dieu des vents

    Éternellement en mouvement

    Balaye de nos âmes d’errants

    Le mauvais sort des hommes vivants

    Par les arbustes et les arbrisseaux

    Les arbres qui nous contemplent de si haut

    Quand fougères et autres plantes s'agitent dans les airs 

    Je rend grâce au mystère

    La foudre ne viendra pas

    Pas cette fois, Dieu est bien là, presque sur terre

    Je te respire à ma manière

    Revenue de ce merveilleux spectacle

    De cette nature démontée

    Je reste sans voix devant ces images

    Auxquelles je rends hommage

     

    Sur un air de Wagner, je m’extasie

    Devant tant de beauté, loin des éclaircies

    Le Ciel m’a désarmé, je suis en vie.

    Et à  tous les Dieux, de tous pays

    Je dis Merci….

     

     

  • Arbre de vie

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    A l'instant, dans le jardin

    La nature a ses splendeurs 

    elle nous offre et nous tend son coeur

    telle une peinture à la beauté éternelle

    tel un ange déchirant le ciel

    elle recouvre nos vies d'un sentiment universel

    celui de la contemplation

    celle qui dessine à l'horizon

    le parfum des saisons

    Dieu, que vivre il fait bon!

    enivre moi encore

    par tes bras par ton corps

    enveloppe moi de tes plus beaux décors.

  • Mes deux vies... Dessin de Victor Hugo "La clef est ici, la porte aussi."

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     "His clavis, alias porta"

     

    Après avoir virevolté dans de faux paradis

    d'avoir trouvé la joie dans la décadence et les interdits

    Dieu me donne une seconde chance, une seconde vie

    je ne veux plus flirter avec la mort dans mes poches

    Adieu les excès, et adieu ses soupirants de débauche

     pendant qu'ils s'éloignent,  un sentiment nouveau approche

    recouvre mon âme d'une nouvelle ère

    le temps est à la prière, autentique et sincère

    cela semble étonnant pour ceux qui m'entourent

    de m'entendre dire "tout n'est qu'Amour"

     

    Virage de bonté et de sacrifices, ô mon Dieu

    j'ai si peur de rejoindre les Cieux

    je veux encore aimer, chanter et semer la joie

    les mots me reviennent presque malgré moi

    quand la peur me dévore je sens dans mon corps

    une erreur qui doucement s'évapore

    et me rend heureuse car je porte en moi la quintessence des Dieux

     

    Hermès me protège, dans mes voyages solitaires

    le fils de Zeus, au mal saura me soustraire

    Vous, qui lisez ces lignes

    sachez que je vous devine

    et mes incantantions ne sont que sagesse

    adieu folie, bonjour tendresse

    que le chemin que je prends

    soit la fin de nos tourments

    la flamme sacrée des bougies

    quand vient le soir, éclaire mes nuits

    et la paix dans mon âme me fait sourire

    je ne vendrai pas mon empire

    car riche je suis, riche d'amour et d'harmonie

    Bible, Mythologie et Divine Comédie

    comblent le sens qui manquait à ma vie

    je vais toucher l'Infini.

     

  • Espoir...

    "Et si le temps était désormais aux poètes bénis?"

  • ...

    Le Trône de Grâce

    Dans l’art religieux, il s’agit d’une audacieuse représentation de la trinité que l’on voit se répandre au 15e siècle : le Père, majestueux vieillard assis sur un trône et dont la tête est souvent ornée d’une tiare papale, présente son fils crucifié dont il soutient la croix de ses deux mains. Dans cette composition verticale, l’Esprit Saint, figuré par une colombe, relie la barbe du Père et la croix du Fils.

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