Chantal de Rabutin Marquise de Sévigné
Vue d'ensemble du Château
Vue panoramique sur le jardin
Partie de la Terrasse du puits
Jardin à la française crée en 1689
Autres angles de la façade
Entrée du château (Donjon)
Photos Valérie Bergmann
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Chantal de Rabutin Marquise de Sévigné
Vue d'ensemble du Château
Vue panoramique sur le jardin
Partie de la Terrasse du puits
Jardin à la française crée en 1689
Autres angles de la façade
Entrée du château (Donjon)
Photos Valérie Bergmann
Photo Valérie Bergmann
Cette statue intiulée "L'Hiver", est la suite des trois autres saisons représentées dans les jardins du château de Versailles. François Girardon en est l'Auteur. Elle fut construite à la demande de Louis XIV entre 1675 et 1686.
Dans le jardin
J’amassai ces quelques cailloux pour en faire une image
La magnificence spontanée, au bout des doigts
La curiosité des éléments en toute simplicité
J'avais de la roche plein les poches
J’admirai sans fin leur couleur et leur forme
Certaines ressemblent à des pommes de terre
D’autres à du granit, ou du marbre
Tout est à l’état brut, comme l’albâtre
Plénitude et bonheur plein les yeux qui dansent devant nous
Temple de sérénité, fécondité de la Vie
Dans toute sa puissance, dans tout son infini
Bloc de solidité, pour l’instant
Que seront-elles devenues dans les siècles et les siècles
L’érosion du vent les transformera t-elles
En fossiles séculaires ?
Ou seront-elles devenues poussière ?
Rien n’est sûr, tout est en mouvement
Sur terre comme aux cieux, tout est incessant
Qu’il est bon de contempler les bordures
De ce tas de mystère, qu’on appelle la pierre,
Fêlures du temps ou mesure du moment présent.
Vivre, voir, renaître
En se baladant, quelques merveilles éclaboussèrent nos yeux
Les offrandes de Dieu sont à la réminiscence
Surgissant à notre vue et à nos sens
Merci Seigneur!
Que la Nature est belle quand on sait la regarder
Ne jamais cueillir ou ramasser
Juste saisir le moment tel qu'il s'offre à nous
Sans l'abîmer, mais simplement l'aimer.
Le bonheur assaillit nos coeurs
Et la Vie nous revient, et nous faisons corps avec Elle
Quelle communion de beauté nous déploie ses ailes!
Les saisons éclatées prennent de l'amplitude
Qu'il en soit toujours ainsi, cascade de plénitude
Effusion de chaleur et de joie, malgré l'hiver
Qui arrive à petits pas, symphonie de la Vie
Merci Seigneur!
Tu nous charges d'Amour
Et nous livres de partages
Pour l'Eternité, pour toujours
Peu importe les âges, peu importe le jour.
Impossible douleur d’un jardin hurlant de saules pleureurs
Où de larmoyantes verdures font de la beauté une fêlure
Et laissant l’ombre éclairer le ciel d’un éternel été
Qu’il est doux et candide de s’apitoyer sur l’infernale aventure !
Limpides et cristallines émotions d’âmes impures
Dans le silence harmonieux d’un onirisme en fleur
Avec pour portrait l’infidèle nature du cœur
Qu’importe la douleur pourvu qu’en entier elle vous assaille
Que de votre vie elle fasse un feu de paille
En évitant les pièges d’un bonheur aléatoire
Et écumant votre arpège de fausses notes en vrais malaises
Qu’il est bon de succomber à l’ostentation de sa propre fadaise!