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âme

  • Journée de toutes les Femmes...

    Ingres 1814 " La Grande Odalisque"

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    Que de générosité à l’égard de la gent féminine ! Aujourd’hui, hommage à  la Femme,  donc au désir… Quelle part incombe aux  hommes. ? Un bouquet de fleurs, un dîner raffiné et  intime ? Un baiser un peu plus fougueux que d’habitude ?

    Toutes les femmes au monde méritent ce titre honorifique d’être La Femme, non pas, une parmi tant d’autres, mais unique. Une fleur, une déesse, une maîtresse, une épouse, une mère, une carriériste, une amie, une aventurière, une putain, une lesbienne, une garçonne, une féministe même… Toutes ces appellations se valent pourvu qu’on n'en oublie la définition.

    Les femmes au grain de beauté coquin, au maintien imparable, celles dont  on peut admirer la beauté classique du XVIIIème siècle, « L’Odalisque » de Ingres,  ou celles photographiées sur papier glacé, répondant aux diktats d’un prêt-à-porter bien souvent importable ; celles à qui l’on voudrait toutes ressembler, puis vient la véritable femme, l’Actuelle,  représentante d’une époque où le mot polyvalent  prend tout son sens…

     

    Pour rien au monde je ne voudrais être autre chose que de la féminité décuplée. Quelle magistrale appellation que celui de femme ! Auguste épouse ! La société a quelquefois relié la femme comme étant l’autre face de l’homme, ou la moitié. Pour ma part, je dirais que sans hommes, nous perdons toute aisance esthétique, et que sans eux, il fut peu probable, voire impossible de vivre pleinement notre féminité. Malgré toute la tolérance dont je fais preuve, non, je ne suis pas féministe, je persiste à  éprouver de la difficulté même,  à comprendre ce mouvement, cela m’insupporte, mais la femme tient une si grande place au sein du foyer, qu’elle pourrait parfois, (presque) se passer de ces illustres personnages que représentent les hommes. Même sexuellement, notre corps et notre intimité sont faits de telle sorte, que nous pourrions exister sans ces messieurs, auxquels je porte une affection infinie. N’allez point en douter.

    Il est cependant fondamental de ne pas oublier quelques guerrières, telles Simone Veil, Simone De Beauvoir,  Françoise Giroud, ou encore Gisèle Halimi sans lesquelles, nous serions encore à l’âge de pierre. Respect évident à ces battantes, pour leurs luttes menées avec succès, itinéraire d'un progrès certain grâce à des Femmes libres, des icônes, des femmes d'exception. Quant une véritable parité, j'ai des doutes, et, il nous faudra encore faire tomber bien des barrières.

    Une femme, c’est de la grâce, de la douceur, de la finesse, une pierre précieuse, une pierre de lune, une aventurine, quelque chose comme ça. Un sourire, une caresse, une passion hors du temps, une dame pour longtemps. Malgré le temps qui passe, une belle femme gardera sa prestance. Et quand bien même? A ce jour, cette volonté excessive du non vieillir, dont je fais partie, sans honte et sans regret, accroît la difficulté pour nous d’exister, au sein d’un consortium de la représentation qui,  à chaque jour n’en finit pas de nous discréditer, pour peu que nous ne soyons pas la perfection représentée, et quand bien même, oui, il est ardu d’être belle et de le rester, le temps passant. De plus, la conjoncture actuelle faite de  fracture sociale, ne fait qu’ajouter à la difficulté...Avoir les moyens requis pour entretenir cet éclat originel. Ces femmes actuelles sont méritoires, méritantes et louables. Toutes celles, qui en plus d’exercer un métier, s’occupent également de leurs enfants, de l’intendance du foyer,tout cela en continuant d’être l’épouse de l'homme avec lequel elles partagent leur vie.

     

     

    Jules Barbey D’Aurevilly clôturerait le texte par cette phrase à l’élégance rare : « Etre belle et aimée, ce n’est qu’être femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c’est être une princesse. »

    Je me permettrais de rajouter ceci, "La femme est l'âme du foyer."


    Bonne fête Mesdames.

  • Voyage immobile

    Longue et silencieuse, se dessine dans mon cœur,  une marche céleste. La voie des cieux, la voix des anges. Mon regard indiscret scrute le paysage, cherchant la couleur la plus lumineuse, celle qui fait que l’on s’exclame, oh ! Que le regard surprenne la tempête des couleurs chatoyantes que nous décline la nature! Lorsque la journée se termine, mes yeux révisent ce qui fut durant le jour, ce qui fuse pendant que le soleil étincelle, je suis la proie heureuse des petits bonheurs voguant sur les flots interstellaires de tableaux imaginaires. 

    Contemplative à l’extrême, lentement je fais défiler le carnet à emblèmes, celui sur lequel je voyage, dès que la lumière fuse, je suis la muse fictive de ce pays qui chaque jour me sourit. Les offrandes de Dieu dont je m’abreuve sont la plus belle des épreuves, celles d’un instant passant par-là. Le temps passe et laisse sa trace, à chaque coin de paradis, mes yeux sont des pupilles éclatées que le souffle du vent fait pleurer de bonheur, larmoyer de froid. Tous les angles de vue sont une histoire qui prend vie dès qu'on l'a raconte.

    Quand aux aguets, je traque ce que la nature a de plus beau, des herbes folles sont autant de dignités aux teintes exquises dont je suis sous l’emprise, follement émue par le spectacle, le carnaval quotidien des tons aériens. Mon cœur, mon esprit et mon âme sont sous la coupole des cieux, je plonge dans le regard merveilleux et solitaire du temple de la Terre. Muse guerrière, mon sceau est celui d’un peintre puisant dans le paysage le plus beau des éclairages, sans ambages et à perte de vue, mes yeux font naufrage entre de verdoyants pâturages, et des clairrières charnues. 

     

  • ..."des rubans autour de l'alphabet...sur les pianos du coeur et les violons de l'âme" :


  • A propos de 2011 :

    Les grandes âmes ont de la volonté, les faibles n'ont que des souhaits. Proverbe chinois.

  • L'âme humaine.... Oscar Wilde

    Analyse très prononcée de la bêtise humaine....A chaque niveau, du plus bas au plus haut, Oscar wilde dépeint avec véracité le cheminement de  ceux dont l'intelligence est réstée en rade...l'âme humaine.jpg

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  • Le Corps, le Coeur et l'Esprit

    240px-La_valse Camille Claudel.jpgLe corps, le cœur et l’esprit réunis ?  A l’horizon, une explosion fusionnelle !

    Pendant que le temps poursuit sa course illimitée,  il nous impose ses propres limites. A nous de le diriger selon nos propres besoins : besoin de mûrir, besoin de rajeunir, besoin d’aimer, besoin de désaimer…Propos  gnostiques de quelqu’un  de mystique.

    Comme une parabole, je m’abonne à la fusion d’une extase au-delà de tout bon-pansement collé sur la pensée, aiguisée par le choix d’une vérité absolue, aussi idéaliste que simpliste. Joindre les trois bouts de l’Ame-our, afin de parvenir au pouvoir raffiné  de la fidélité choisie. Ne faire qu’UN, c’est déjà beaucoup…

    Le corps situe l’acte sexuel, le cœur, l’acte amoureux et l’esprit, l’acte divin. Imaginez cette ode à la rêverie, jonchée sur un courage  faisant  rage. Fusionnons  ou quittons-nous, voilà la vraie vie. Ne pas chercher ailleurs la jouissance, elle est là, devant nous, alors ouvrons les yeux !

    Entre chants bibliques et invectives, réunir en une seule personne ces trois symboles qui font de l’amour, un poème sacré, loin de la parodie et des métaphores, symbiose de deux vies en fusion. Osmose de deux cœurs à réaction.

    "Si l'ordre est le plaisir de la raison, le désordre est le délice de l'imagination". Paul Claudel

  • Oscar Wilde, Ecrivain irlandais 1854-1900 :

    "Aujourd'hui la plupart des gens se consument dans je ne sais quelle sagesse terre à terre, et découvrent quand il n'est plus temps, que les folies sont les seules qu'on ne regrette jamais." Oscar Wilde (Le portrait de Dorian Gray)

    Théoricien de l'âme...oscar wilde.jpg
  • L'incendie créateur

    A celui que j’aime... Ab imo pectore

     

    Dans la grande galerie de tous les musées

    Je n’ai d’autres ennemis que ton portrait

    Il n’est de personne, c’est mon esprit créatif qui résonne

    Et je ne fais que penser comme d’autres ne font que passer

    Je ne sais pourquoi ton image est toujours là

    Pas tout le temps, pas à chaque instant

    Non, juste quelquefois, je ne sais pourquoi

    C’est une histoire qui fut, mais ne s’enfuit pas

    Dans mon cœur et dans ma tête

    Nous étions pareils, au fond, cher esthète

    Et votre romantisme me  mit à terre

    Plusieurs fois je fis marche arrière

    Mais vos mots dissipaient mes maux

    Une muse vous étiez, mais une muse rusée

    Voilà, c’est à cause de vos excès

    Que vous m’avez eue, puis perdue

    Quand me prend l’envie de rêver de vous

    Notre première nuit, je n’en viens pas  à bout

    Votre voix me manque, vos lettres enflammées

    Etaient faites pour durer, toujours

    Les pages de notre histoire sont déjà cornées

    A trop vouloir se perdre on s’est abimés

    Pour que vous m’aimiez sans méfiance

    J’avais même ôté mon alliance

    Mais prudence, les sentiments et les bijoux

    Sont des aimants sans carat qui reviennent toujours sur leurs pas.

     

     

     

     

  • L'âme heureuse

    1162163289.jpgTes dons sacrés te sont consacrés

    Annule tes jours en consumant tes nuits

    Les mots te raisonnent  à pas de velours

    Entends l'amour te tourner autour.

     

     

  • Le jardin de l'âme

    Impossible douleur d’un jardin hurlant  de saules pleureurs

    Où de larmoyantes verdures font de la beauté une fêlure

    Et  laissant l’ombre  éclairer le ciel d’un  éternel été

    Qu’il est doux et candide de s’apitoyer sur l’infernale aventure !

    Limpides et cristallines émotions d’âmes impures

    Dans le silence harmonieux  d’un onirisme en fleur

    Avec pour portrait l’infidèle nature du cœur

    Qu’importe la douleur  pourvu qu’en entier elle  vous assaille

    Que de votre vie elle fasse un feu de paille

    En évitant les pièges  d’un  bonheur aléatoire

    Et écumant votre arpège de fausses notes en vrais malaises

    Qu’il est bon de succomber à l’ostentation  de sa propre fadaise!

     

  • Conditionnel passé

    J’aurais tant voulu aimer la vie le long des jours sans sursis

    J’aurais tant voulu croire que le chemin était balisé le long de la voie ferrée

    J’aurais tant voulu courir la rage au cœur à la recherche du bonheur

    Mais j’ai remonté  les cols enneigés de mes années dangers

    Et mon état damné me fit déraper

    Les portes se sont closent et les souvenirs explosent

    J’aurais tant voulu te d ire la beauté des choses sans que le pire ne devienne un  empire

    J’aurais  tant voulu te dire l’itinéraire qui fait esquiver les galères

    J’aurais  tant voulu te dire l’amour que je te porte avant que le temps  ne l’emporte

    Mais j’ai perdu la foi et le feu sans flamme dans lequel  je baigne mon âme

    Ne brûle que ma peau où le froid me saigne et me blâme

    Mais le silence est de glace et  tout  me dépasse.

  • L'Inédit

    Sans le savoir j’écris mon futur comme une évidence

    Sans le connaître je rêve de cet arc-en-ciel  de faïence

    Aux ardentes couleurs et subtiles nuances

    Un amour battant la mesure de l’éternité me devance

    Cet esthète capital ne m’est pas inconnu puisqu’Animal

     Vient à moi sans nul autre appel, tout en cadence

    Si infernales sont ses absences  et si peu banale est sa présence

    Qu’il  revient  irradier mes réveils de sa semence létale

    Mes  jours et mes nuits n’appartiennent qu’à lui

    Il est le guérisseur de mes sens interdits.

    J’avais perdu le goût des choses

    De l’amour que je trouvais morose

    Et  voilà que devant moi explose un irrémédiable feu d’artifice

    D’un quatorze juillet aux jardins des supplices

    Aux solstices divins dans lequel il s’immisce.

    L’Ephèbe d’un songe dont je devine le pacte discret

    Aux obscures valeurs empreintes de douceurs  innées

    Artiste de mes nuits et de mes songes intacts et secrets

    Milles fois par seconde il prend mon âme et s’en revêt

    Dirige mes mots et, mon regard sans crainte ni  folie

    Ne se reflète que dans  le miroir de ses écrits

    Jamais il ne déroge à la loi dont je me soumets sans merci

    C’est un vent de chaleur qui soudain m’envahit

    Un oiseau rare au goût de paradis

    A pris mon cœur pour son nid.

  • La magnificence amoureuse

    1. 6f7eddb8d3645eb0d38fed33e85a782a.jpgExtrait de "La chasse amoureuse" Alina Reyes P.57
    (...)"Je t'aime bel inconnu, toi qui partages avec moi la jouissance de la beauté comme d'un paradis proche, toujours à réinventer... Toi, toujours ailleurs et toujours là, au bout du patient chemin d'une femme impatiente... Peut-être sommes-nous Ulysse et Pénélope...

    Peut-être sommes-nous les amants illégitimes de ce lai de Marie de France, qui séparés pendant vingt ans communiquent par l'intermédiaire d'un cygne porteur de billets doux...

    Je n'ai peut-être pas le droit de t'aimer, parfois j'essaie d'arrêter, tout le monde essaie de me faire arrêter mais je ne veux pas, et toute ma vie je serai portée par cette joie de l'amour.

    Je sais et ne sais pas pourquoi je t'aime. C'est dans les rêves qu'il faut chercher, dans les gestes, les mouvements immobiles des visages, les signaux envoyés et reçus, dans le labyrinthe où se sont égarés les actes, et dans les mots dits et écrits à l'encre de l'inconscience. Personne n'est comme toi. Connais-tu une seule femme qui me ressemble? Personne au monde n'est cocmme nous.

    Je te parle de loin et tu me manques, j'ai envie de ton corps contre le mien, je le sens comme un amputé sent son membre fantôme, bel et bien mais avec une indicible nostalgie, je le sens dans le mien où il fut tant de fois... tu sais ce que disait Kafka, les mots d'amour écrits nous laissent nous laisse nus comme des fantômes... Approche-moi de ton corps...

    Et pourtant je veux écrire, je veux au-delà de tout écrire, pour toi, pour moi, et pour ceux qui comprendront, parce qu'ils aiment. (...)

    A tous ceux qui savent Aimer, avec un grand A, comme Ame.

     

     

  • Mort inachevée

    Serait-ce ma vie que l’on a attaquée

    L’année de mes vingt ans par mes jours menacés

    Dansèrent le signe d’une vie éphémère

    Mon autopsie dira qu’il s’agit d’un cas spécial

    Que dans mon corps on voit tout en détail

    Conséquence d’une jeunesse  solitaire

    Défaillances d’une adolescente téméraire

    Aux fortes défonces militaires

    Si j’en fais l’inventaire je fus tant réfractaire

    Que je n’en suis pas si fière

    Analyses positives au H.I.V

    Je ne suis plus qu’une qu’un microbe entier

    Depuis tout a changé

    Mon avenir irradié par la veine capitale

    A perdu tout espoir de me revoir  dans une cathédrale

    Désormais je n’existe plus que dans un oracle

    Dont je suis mon propre réceptacle

    Quelque chose d’infâme

    Pourrit jusque dans mon âme

    Un intrinsèque  virus

    Joue à la roulette russe

    Et si l’organisme se défend

    C’est toujours à mes dépends

    Que l’on voyage dans mon sang.

    Une entité dévastatrice

    Dont je serai ma propre investigatrice

    A inversé la tendance

    Du jeu sordide de la chance

    Je vis et pourtant je meurs à chaque réveil

    Devinant ma lucidité saillante

    Pour ne jamais oublier, l’éternel appel de la mort errante

    Les aiguilleurs du ciel

    Et leurs dieux ont rejeté mon appel

    Je serai donc exécuté pour l’éternité.