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penser

  • L'incendie créateur

    A celui que j’aime... Ab imo pectore

     

    Dans la grande galerie de tous les musées

    Je n’ai d’autres ennemis que ton portrait

    Il n’est de personne, c’est mon esprit créatif qui résonne

    Et je ne fais que penser comme d’autres ne font que passer

    Je ne sais pourquoi ton image est toujours là

    Pas tout le temps, pas à chaque instant

    Non, juste quelquefois, je ne sais pourquoi

    C’est une histoire qui fut, mais ne s’enfuit pas

    Dans mon cœur et dans ma tête

    Nous étions pareils, au fond, cher esthète

    Et votre romantisme me  mit à terre

    Plusieurs fois je fis marche arrière

    Mais vos mots dissipaient mes maux

    Une muse vous étiez, mais une muse rusée

    Voilà, c’est à cause de vos excès

    Que vous m’avez eue, puis perdue

    Quand me prend l’envie de rêver de vous

    Notre première nuit, je n’en viens pas  à bout

    Votre voix me manque, vos lettres enflammées

    Etaient faites pour durer, toujours

    Les pages de notre histoire sont déjà cornées

    A trop vouloir se perdre on s’est abimés

    Pour que vous m’aimiez sans méfiance

    J’avais même ôté mon alliance

    Mais prudence, les sentiments et les bijoux

    Sont des aimants sans carat qui reviennent toujours sur leurs pas.