Il n'est rien de pire pour l'Esprit que de généraliser. On généralise toujours abusivement.
excès
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Réflexion nocturne...
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Ma minute de Silence.
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Hommage à Bashung 1947-2009, "La nuit je mens"...
Artiste: Alain Bashung
Chanson: La Nuit Je Mens
On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murènes
J’ai fait l'amour j'ai fait le mort
T'étais pas née
À la station balnéaire
Tu t'es pas fait prier
J'étais gant de crin, geyser
Pour un peu je trempais
Histoire d'eau
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
J'ai fait la saison
Dans cette boîte crânienne
Tes pensées
Je les faisais miennes
T'accaparer seulement t'accaparer
D'estrade en estrade
J'ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose
Un jour au cirque
Un autre à chercher à te plaire
Dresseur de loulous
Dynamiteur d'aqueducs
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Effrontément
J’ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murènes
J’ai fait l'amour j'ai fait le mort
T'étais pas née
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho ... -
William Blake 1757-1827 :
"La mort du mauvais homme"-1805-«Le chemin de l’excès mène au palais de la connaissance.» William Blake
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L'incendie créateur
A celui que j’aime... Ab imo pectore
Dans la grande galerie de tous les musées
Je n’ai d’autres ennemis que ton portrait
Il n’est de personne, c’est mon esprit créatif qui résonne
Et je ne fais que penser comme d’autres ne font que passer
Je ne sais pourquoi ton image est toujours là
Pas tout le temps, pas à chaque instant
Non, juste quelquefois, je ne sais pourquoi
C’est une histoire qui fut, mais ne s’enfuit pas
Dans mon cœur et dans ma tête
Nous étions pareils, au fond, cher esthète
Et votre romantisme me mit à terre
Plusieurs fois je fis marche arrière
Mais vos mots dissipaient mes maux
Une muse vous étiez, mais une muse rusée
Voilà, c’est à cause de vos excès
Que vous m’avez eue, puis perdue
Quand me prend l’envie de rêver de vous
Notre première nuit, je n’en viens pas à bout
Votre voix me manque, vos lettres enflammées
Etaient faites pour durer, toujours
Les pages de notre histoire sont déjà cornées
A trop vouloir se perdre on s’est abimés
Pour que vous m’aimiez sans méfiance
J’avais même ôté mon alliance
Mais prudence, les sentiments et les bijoux
Sont des aimants sans carat qui reviennent toujours sur leurs pas.
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L'excès taira...
L’excès taira tes souffrances et ta peur de l’inconscience
Car de son effervescente ambigüité
Il servira ton euphorie d’une extravagante avidité
L’excès taira ta mélancolie pathologique
Et tes non-dits philosophiques
Referont leur voyage initiatique
L’excès taira tout ce que tu as voulu esquiver
Et te remettra sur un podium bien exhibé
Qui dévoilera la face cachée
A la préface de tes idées
L’excès taira le reflet symbolique
De tes blasphèmes psychologiques
Il se fera le repentir des émotions
Pour te plonger dans l’absolue réflexion
L’excès taira ton apparente dignité
Pour exorciser les vraies sources de ton identité
Et réinventera ta destinée
L’excès taira ta nature que tu voulais pure
Et reviendra maître en investiture
Puisque de la fatuité rébarbative
Ton acuité est invective !
Sa puissance est démesurée
L’excès taira la légendaire orgie de la vie
Pour exploser aux rythmes de son propre hallali.