Loin de toute finitude, très loin
Dans un élan extatique
"Je" est l’eau et sa transparence
Le cœur en abondance
Regarde passer le temps
Qui court inlassablement.
Je vois passer les jours
Et navigue sur les flots de l'Amour.
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Loin de toute finitude, très loin
Dans un élan extatique
"Je" est l’eau et sa transparence
Le cœur en abondance
Regarde passer le temps
Qui court inlassablement.
Je vois passer les jours
Et navigue sur les flots de l'Amour.
Je gravirai de mes mains nues
L'endroit élevé où je vis l'Elu
La montagne sacrée de l'Eternel
Jusqu'au sommet j'irai vers elle
De jours et de nuits,
Par le soleil ou par la pluie
J'escaladerai le reste de ma vie
En allant comme attendue
À la rencontre de l'Absolu
Je rêve d'immenses solitudes
D’espaces infinis et d'altitude
De désert de sables fins et de dunes
Dans lequel je tremperai ma plume
Il me faut écrire encore
Il me faut écrire plus fort
Il me faut écrire sans cesse
Il me faut écrire la liesse
Et exalter les faiblesses
Mes vers sont pour Toi, l'Eternel
Ils ne m'appartiennent pas
Mes vers sont pour le Très Haut
Car Dieu seul connaît le partage des mots
La miséricorde sans ombrage
Le parfum de l'Amour sans naufrage
L'arôme des beaux jours
La répartition de la bonté qui accourt
Tout ce qui dépend de la volonté Divine.
Car je suis faite pour Aimer
Telle Aphrodite, me voilà comblée.
A ce petit don que Dieu m’à donné pour toujours
"Je"Lui rends grâce chaque jour
Par des silences, des prières
Par des images et quelques vers.
Je rêve chaque nuit
De traverser le paradis.
Les étoiles et la lune
Comme encrier de fortune
Ont évincé ma brume.
Dieu et rien que Lui
Pour renaître à la vie.
Qu'il en soit toujours ainsi.
Ah, comme il fait beau, comme l’air est pur !
Allongée dans les herbes folles
Le soleil lumineux réchauffe mes gerçures
Un extrait de printemps furtif et miraculé
Nous offre la plus belle des hautes écoles
Celle de la vie et de la nature éclose
Le ciel est d’un bleu incroyablement éblouissant
Et la Belle verte caracole, cabriole furtivement.
Le vent a finit par s’endormir après avoir tant soufflé !
Il laisse place à un silence inachevé
Entre Vivaldi et le chant des oiseaux
C’est sûr il serait de trop !
Sise dans les herbes sauvages
La simplicité au creux des mains
Une fleur blanche et solitaire m’encourage
A contempler le moindre détail
Les couleurs du temps forment alors un éventail
De splendeurs et de décors sans âge
Et les journées passent si promptement
Que le futur est presque sans intéressement
Fermer les yeux et se laisser aller
Au doux partage des dons avérés.
Entourant nos vies qui en dépendent,
Tout n'est qu'à prendre, rien n’est abscons.
Il fait beau, ça sent bon,
Tel un jour de « leçon»
Tel un jour parmi les quatre saisons
Voilà mon InVitation!
« Le paradis est intérieur à l’âme. » André Chastel
Des images plein la tête
Je remercie la Nature et Celui qui l'a fit naitre
Grâce à vous mon cœur est à la fête
Chaque jour mon cœur se fait plus pur
Dieu a entendu ma prière
Et je lui rends grâce avec la force de l’éclair
Par les psaumes que je chante
Par les fleurs auxquelles je parle.
Les rivières fusent abondamment
Et tout mon être savoure ces instants de plénitude
Car « je » n’est que bravoure
Depuis que le Tout-Puissant m’a entendu.
Des merveilles spontanées d’un simple ru,
A l’écume enchantée, foisonnante de liberté
Ne sont rien d'autre que le fruit de ma destinée.
Les ruines deviennent des palais impériaux
Tout est si beau, tout est si merveilleux
Que je n’en finis pas d’ouvrir grands les yeux.
Quelques pétales de roses font office de muses
Et ces humbles mots ne sont que de la prose
Dédiée à Dieu, Dieu à qui je dis « je t’aime ».
Mon cœur est enchanté, par ces instantanés
Mon cœur ne finira jamais par ces instants d’Aimer.
Dieu, ne m’abandonnera plus
Je ne suis qu’à Lui, je n’ai besoin que de lui
L'Homme qui suit mon chemin
Sait le véritable sens du verbe Aimer
Connait l’authenticité des cœurs limpides
Des personnes qui soudain sont devenues « intrépides »
Devant le chagrin, devant ce feu qui brûle en moi
Par la force inexorable de l’amour, la force du Toujours.
Je pourrais psalmodier pour l’éternité
Dieu m’a rendu à l’être que j’étais.
Dieu je te remercie d'avoir fait de ma vie
Une nouvelle ère
Avec tous ses mystères
Un nouveau monde
Par lequel je m'inonde
Des réveils comme aujourd'hui
Donnez m'en plein la vie
Quelque chose de divin est entré dans mon existence
Un délicieux nectar dont je me délecte avec emphase
Je suis bien, je suis là
L'âme heureuse j'ai la foi
La vertu est mon salut
Sur la terre je suis enfin la Bienvenue
Rien ne peut m'arriver
Rien ne m'arrivera de mauvais
Car je suis avec le monde entier
Je vous aime et ne suis pas illuminée
Simplement lumineuse
Sereinement heureuse.
Croyez à ma prose
Vous comprendrez comment j'ose
Ecrire tant de bonheur
Prier avec tant d'ardeur.
Que tout mon Amour soit dans vos cœurs
Dieu pardonne â ceux qui ont compris
Le vrai sens de la vie.
Dieu est le plus grand de tous les Peintres, il fit de la Terre l'immensité de sa toile.
Jour de splendeur monumentale
Où la nature décline ses plus beaux chants
Et devient alors un magique récital au lyrisme étincelant
La Grande musique n'enf finit pas
Elle va crescendo sur les chemins de joie
Et fait de la vie et du temps
Des bouquets de notes par ses ombres portées
Jusqu'au seuil de nos portes, voici le don d'ubiquité
Des champs lyriques obstinément
Douce folie où l'on oublie ses tourments
Douce folie où l'on sent le Très-Haut
Planer au-dessus de nous
Planer au-dessus de tout
Chaque jour est une fête
Chaque jour que Dieu nous prête
Est une fontaine de jouvence
D'eaux sacrées et de jets d'espérance
Chaque jour que le Tout-Puissant nous prête
Ouvrir grand les yeux et entrer dans la Danse.
Sans gloire ni obédience
Je suis la somme de la chance
Je suis un Tout en errance
Un Vous en semence
Un Nous en consistance
Le vœu de ma conscience
Sans fleur ni plante dense
Je suis la somme de ma vie
Le fruit de l’Infini
L’Esprit et l’Âme ne font qu’un
Comme un symbole opportun
L’Être et le moi caracole
Sans gloire ni parabole
Je suis emplie de bonheur
Sans gloire ni obédience
De Vous j’apprends le sens
Et de moi l’oublie la peur
Entre missel et missiles
Je suis la somme de tous mes ils…
L’amplitude de toutes mes « Elles ».
Le jour finissait comme il pouvait
Il ne semblait pas en accord avec lui-même
D’un côté, le ciel, de bleu était nuancé
De l’autre, la noirceur variait de tons extrêmes
Rien n’avait été corrigé, tout était bien vrai, bien réel
La force des couleurs dans tout leur excès
La force de la noirceur dans toute sa sévérité
L’obscur et le bleu bariolés semblaient s’affronter
Et pourtant, ces deux images m’extasiaient
Même la couleur du temps était surnaturelle
Elle s’encanaillait avec les tonalités comme une passerelle
Sur laquelle il n’y avait pas de frontière
L’absolue vérité de la terre montait jusqu’aux cieux
L’absolue vérité de l’authenticité s’érigeait jusqu’à Dieu
Ce matin trois pies dans mon jardin s’envolèrent
Ce matin devant mes yeux à tire d’ailes
Trois pies, en m’entendant s’éloignèrent…
(voir photos ci-dessous)
Un vent de folie vient balayer ma peine
Il a entendu les prières qui étaient miennes
Les arbres s’élèvent tels des édifices à la grandeur hautaine
Formant des forêts aux formes capricieuses
A l’orée du bois et des feuilles silencieuses
L’hiver s’annonce dans un recueil monumental
De grandeur avide et de porosité frugale
La nature toute entière vocifère en apparence
Répartissant sur terre ma fresque délétère
A jamais gravée dans ma mémoire, en occurrence
Je renoue avec le temps présent, comblée d’espérance
Humblement je le prie de chasser mes tourments
Qu’il fait bon vivre l’instant présent !
La vie est une valse incessante
De peines et de joies saisissantes
De flux et de reflux tournoyant
Mon esprit ne croit plus aux chimères d'antan
Lui seul tient mon destin entre ses mains
Lui seul sait déjà tout de mes lendemains
Il dicte mes choix et mes actes
Avec mon salut il a fait un pacte.
Pas de soleil aujourd’hui
Humidité de la terre
Recouverte de lierre
Cheminant par le sol et ensevelissant la nature
Par cette plante foisonnante de verdure
En abondance, il déborde d’un vert sur mesure
Le long des troncs résineux qu’il étouffe par le temps, il se déploie tel un étendard
Oui le lierre est puissant !
A chaque saison le lierre foisonne, jamais en retard
Il grimpe et rampe, infiniment il trône
Caressant la mousse et la sève des chênes
Il ne craint rien, le lierre n’a pas de chaînes
Les plantes et les herbes semblent bien sages
A coté de ce long feuillage sans âge
Entre ciel et terre il s’étend, il n’est que parure
Il poursuit les murs des maisons, décoratif
Il n’est que démesure, rien ne saurait arrêter sa fioriture
C’est un hymne à la vie, interminable et intensif
Le lierre a vitesse éffrenée, pousse à chaque seconde
A notre vue, et d’un bel éclairage selon les rayons du temps
On ne voit que lui, et son merveilleux tempérament
Le long des grillages, il s’enroule en spirale
Il tournoie et dévale, nourrissant insectes de ses pétales
Dieu, que c’est beau, comme un heureux pèlerinage
Suivons cette « animal » sauvage, voyez comme il se propage !
Mes Animaux me réclament, alors, en selle! Une très jolie balade auprès des miens. J'ai reçu un ouvrage très très long sur l'Histoire du peuple Arménien, j'en commencerai la lecture cette nuit, si possible. Beaucoup de projets en perspective; serais-je assez compétente, assez forte? Avec la foi, on peut déplacer des montagnes, alors...
A ceux que j’aime
A ceux que j’ai aimés
A ceux que j’aimerai
A ceux que j’indiffère
A la planète entière
Soyez heureux comme je le suis
En harmonie avec la vie
Auprès des choses pures
Auprès des êtres vrais
Sur les routes ensoleillées
Et les saisons du cœur
Sous un ciel azuré, j’entends
Chanter le murmure d’un vent léger
Les nuances automnales
Se déclinent et partagent
Tout ce qui n’a pas d’âge.
Sur les chemins bordés d’herbes folles
Je reprends mon envol, et que souffle Eole.
J’amassai ces quelques cailloux pour en faire une image
La magnificence spontanée, au bout des doigts
La curiosité des éléments en toute simplicité
J'avais de la roche plein les poches
J’admirai sans fin leur couleur et leur forme
Certaines ressemblent à des pommes de terre
D’autres à du granit, ou du marbre
Tout est à l’état brut, comme l’albâtre
Plénitude et bonheur plein les yeux qui dansent devant nous
Temple de sérénité, fécondité de la Vie
Dans toute sa puissance, dans tout son infini
Bloc de solidité, pour l’instant
Que seront-elles devenues dans les siècles et les siècles
L’érosion du vent les transformera t-elles
En fossiles séculaires ?
Ou seront-elles devenues poussière ?
Rien n’est sûr, tout est en mouvement
Sur terre comme aux cieux, tout est incessant
Qu’il est bon de contempler les bordures
De ce tas de mystère, qu’on appelle la pierre,
Fêlures du temps ou mesure du moment présent.
Les alizés sont déchainés
Pas d’éclaircies, pas de sursis
Non, pas aujourd’hui
Obstinément le ciel se durcit
Dieu semble en colère
Serait-ce un moment de prière?
Il éclaire de sa noirceur éphémère
Les nuances distinctes de la peur
Les silences du cœur
Parlent à travers lui
Pas un mot, pas un bruit
Rendons Grâce à la vie
Souffle, Eole Dieu des vents
Éternellement en mouvement
Balaye de nos âmes d’errants
Le mauvais sort des hommes vivants
Par les arbustes et les arbrisseaux
Les arbres qui nous contemplent de si haut
Quand fougères et autres plantes s'agitent dans les airs
Je rend grâce au mystère
La foudre ne viendra pas
Pas cette fois, Dieu est bien là, presque sur terre
Je te respire à ma manière
Revenue de ce merveilleux spectacle
De cette nature démontée
Je reste sans voix devant ces images
Auxquelles je rends hommage
Sur un air de Wagner, je m’extasie
Devant tant de beauté, loin des éclaircies
Le Ciel m’a désarmé, je suis en vie.
Et à tous les Dieux, de tous pays
Je dis Merci….
Ton style c’est tes mots
Quand ton humeur s’agite
Le style te fait défaut
Et lorsqu’aux livres tu t’agrippes
Ton style tu l’as dans la peau.
Il semble que le Seigneur
Ne t’accorde son aide
Quand de tout il te précède
Tu trembles et tu as peur
Mais tes doigts restent raides
Et tu pries les dieux et les cœurs.
Ton style c’est ton âme
Elle gêne parfois et désarme
Que t’importe les drames
Ton style c’est ta trame
Que tu lises Rimbaud
Verlaine ou bien Artaud
Ton style est bien le même
C’est tout ça ton emblème
c'est Kafka qui te dit « je t’aime »
Ton style c’est tes chaînes.
Ta sagesse de basse-cour
N’attire que les vautours
Et tes croyances extrêmes
Ne te dévient que de toi-même
Ton style c’est le rythme des fous
La raison insensée de celui qui s’en fout.
C’est les saisons qui virent
C’est tout ce qui t’attire
Ton style, je le crains, c’est le pire
Mais le seul qui t’inspire
Baudelaire et ses sbires
Ton malheur c’est d’écrire.
Ton style est dans la nature
Dans ses coins les plus obscurs
Où tu ne crains plus le futur
Puisque ton style c’est d’être pur
Puisque ton style c’est ton armure.
Ton style c’est celui des martyrs
Sur leur chemin de croix
C’est Dieu qui te respire
C’est Jésus sur la croix
Oui ton style c’est tout ça.
Mais, écrire ou mourir
Tu es las de choisir
Ton style c’est l’au-delà
Au-delà des mots
Au-delà du temps
Au delà des gens
Ton style c’est ton sang.
Statuette de Michel-Ange
"Création d'Adam et Eve"
Dieu, apprenez-moi la Sagesse
Long est mon chemin
Dieu, apprenez-moi la patience
Périlleux est mon chemin
Dieu, apprenez-moi la confiance
Lorsque je doute de tout
Et que mon âme est en errance
Je n’ai que les livres et les écrits
Pour faire de moi une érudit
Car cela est un Besoin
Pas une prétention
Faites qu’il soit divin
Délivrez-moi du malin
J’ai tant d’Amour en moi
Dieu, aidez moi à ne plus voir le mal
Il ne m’apporte rien de bon
Par les Saintes lectures
Apprenez-moi tout ça
Remplissez-moi de Vous
Que chaque jour
Soit le début de ma vie
Dieu, accordez-moi un peu de Vous
Peu, c'est déjà beaucoup
Dieu, apprenez-moi à être à Vous.