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Poésie - Page 2

  • Nuit.

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    Savez-vous les murmures de mon cœur quand au détour d'une rature se déchire la peur?

    Que par mes  mains tremblantes saisissants une feuille, mon stylo en acier va et vient et se meurt.

    Quand à la subtile joie se mélange un grain de folie doux amer, des mots qui ressemblent à des vers.

    Là où l'amour embellit la vie jusqu'au sommet de l'écrit.

    Quelle belle euphorie s'emparant de la nuit, où le silence y résonne et abandonnant mon âme au rythme essentiel des joueurs de lyrisme.

    Les palimpsestes ressuscitant alors, laissant apparaître la sublime candeur de la passion et du cœur.

    La pureté des âmes égarées se remet à scintiller et sous l'obscure noirceur se dessine un bonheur inconnu du commun des mortels.

    Dieu, faut-il avoir subit de terribles naufrages pour qu'enfin apparaissent la douceur et le calme?

    Rien de plus raffiné que ce merveilleux grimoire d'où s'échappe un délicieux carnage, l'histoire d'impossibles déliés que forment sous mes yeux le supplice et l'espoir. 

    Dans un élan furtif je regarde valser, les lettres dorées affairées à briller jusqu'au petit matin.

    Puis s’en revient l’aurore, effacer tout cet art éphémère, sans chercher à percer le mystère du jour, là où les astres déchirant le ciel s’évaporent dans un mystique halo de lumière, la lueur matinale fera de ma gloire onirique son festin dérisoire. 

     

  • Nuit et jour... Mes nourritures célestes et terrestres.

    Une heure du matin, des trombes d'eaux sur le toit soudain m'arrachent à mon sommeil. Il pleut averse, enfin un semblant de déluge. Depuis ces derniers jours, on pouvait sentir l'aridité d'une terre jaunissante par un soleil inaugural et intense. L'herbe mouillée donnerait plus tard, le foin nécessaire aux animaux. Il fallait qu'il pleuve beaucoup. Le tonnerre grondait tel un animal féroce. Impressions belliqueuses. Bruits terrifiants. Vents forts et pluies ravageuses… Quelque chose semblait être sur le point d'exploser, puis sentiment de réconfort d'être à l'abri. Je pensai alors à ces moments de guerre pendant lesquels nos grands-parents meurtris par la terreur devaient se terrer. J’esquissai dans ma tête ce que pouvait ressentir tous ceux qui n’avaient pas choisi d’être sous les bombes, à chaque canonnage, quelle devait être leur peur. Indescriptible. Oui, les éclairs et ses bruits de fureur me laissaient imaginer cet espace dans le temps, cet abominable interstice qui dû laisser bien des séquelles. Tout raser pour tout reconstruire, que de temps perdu que la folie des hommes. Je cherchais dans mon tréfonds le pourquoi de tels actes. Un élément bien précis me chagrinait, comment des hommes pouvaient-ils obéir à la volonté de quelques diktats ? Cela me laisse perplexe quant à la question de l’âme humaine. A ce sujet, Oscar Wilde disait que « Quiconque a étudié l’Histoire sait que la désobéissance est la vertu première de l’homme, et que c’est par celle-ci et la rébellion qu’il a progressé ». Je vous laisse apprécier… Les abolitionnistes, eux seuls peuvent nous être d’un grand secours. Ne soyons plus des moutons, et mettons en mouvement et en pratique nos souvenirs à ce propos. Il est essentiel que tout cette Histoire serve à nous faire avancer. Ne plus se complaire mais aller vers une véritable subversion. Facile à dire, mais, si complexes sont ces colossales croyances.

     

    A défaut de transition, je file droit vers la digression, me suivez-vous ?

     

    J'attendais et préparais le moment où je serais vraiment indestructible et heureuse. Je suivais, je le pense le bon chemin.

    Cherchant autour de moi  les plus beaux sites d'une région dont je commençais seulement à percevoir la typique réelle des lieux mystiques, les pierres séculaires, les arbres millénaires, les sentiers escarpés et ombragés, les rivières claires et torrents rugissants, et si je faisais preuve d'un incroyable courage, c’est que tout cela m'était encore partiellement inconnu, et que je débordasse de vitalité et de volonté, c’était pour m'unir au concave de cette nature et de ces paysages panoramiques qui s’offraient à mon horizon. Certes, il fallait parfois marcher des heures, bâton en main, crapahuter sac à dos, essoufflée mais heureuse. Je rapportais quelques belles images de ces endroits que je parcourais, parfois même dans une solitude aimable car choisie. Il me fallait fermer les yeux quelquefois, l'espace d'un instant afin de vérifier mon équilibre, apprendre à me repérer dans les bois, parmi des illustres sapins, chênes, épicéas ancestraux, tilleuls ou châtaigniers. Sans parler des rocailles, des éboulis dont je pouvais dévaler la pente selon l'inclinaison. Parfois je m'étendais sous un ormeau balançant ses branchages, pourvu de feuillages encore nouvellement nés. Je reprenais un souffle court, puis repartais de nouveau vers les cimes souvent inachevées. Mon corps engourdit reprenait vie tout au long des ces allées. J'avais la sensation de traverser les âges. Parfois, des phrases ou des mots, à la description précise résonnaient en moi, et j'aurais du casser la cadence de mes pas pour pouvoir noter ces bribes de vie. J'apprenais ainsi le repérage, la mémoire, retenir jusqu'à mon arrivée les points nodaux, prédicats de ces instants passés avec lesquels je fusionnais littéralement.

    Le langage de la nature s’approfondissait en moi, et tel un « Promeneur solitaire », je m’étourdissais d’air pur, d’herbes joyeuses, de senteurs de terre imbibée et musquées, de tout ce qui fait un ensemble des renfoncements encore méconnus de notre magnifique courant tellurique. Tout ce qui ne finira jamais de nous émerveiller pour peu que l’on s’y penche, cela est infini, visionner avec attention chaque parcelle du sol, et renaître comme dans un film à la vie sauvage et éternelle, pour nous sauver.     

  • Mes ailleurs...

    L’éternité était là, sous mes yeux, et je n’en revenais pas. Couleurs, lumières, nuances, éclairs pastels se fondaient juste au-dessus de moi. Tel le paon faisant la roue, le soir illuminait la terre dans le plus beau, le plus furtif des mystères telluriques. Étaient-ce des oblations rubicondes de constellations  faites pour inspirer un tableau de Blake ou de Turner ? Les couleurs dansaient, rien de stoïque, non, dans un  mouvement permanent, les unes faisaient place aux autres, des teintes superbes et furtives comme les  couleurs du temps. A la grâce d’entre deux saisons, le spectacle déchirait l’horizon. Mon ailleurs venait de naître, maintenant, ici et tout de suite, juste pour quelques précieuses secondes. Féconde rareté, extrème vérité. Temps de rêve, puis trève.

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  • Aimer...

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    Je ne dors pas, je somnole, savourant de plein fouet les passages exquis d'une impression de solitude extrême et éternelle. Les livres furent dévorés comme toujours, ils ne cessent de s'enfouir dans la mémoire. Pour vous les rendre à un moment ou à un autre, lorsque l'occasion viendra. La voici, l'indomptable! Je vous écris en dormant, si, si, je vous assure. La saveur littéraire s’incline devant le besoin d'un sommeil profond. Le mien est paradoxal, comme tout ce qui fait que je suis moi. L'appétit du vocabulaire est effrayant, excessif, insoumis, volontaire et résolu. Incessamment, le corps est voué, comme une armée qui vous écrit. Mon âme la suit, obéissante et heureuse.

     

    Le bonheur de jouer et de jouir, après avoir lu une infinité de mots, s'accapare de mes nuits, et vous distribue sans restriction toutes les émotions. Ce qui vous est imparti, la frontière ouverte de ceux qui me lisent.

    Comme l'atmosphère est limpide, extase intrépide,  à ne partager avec personne. Seuls les mots connaissent et tracent la route qui mène aux cieux. Là-haut, de constellations en groupes stellaires,  je viens vers vous, mon Dieu, vous implorer le tendre Amour, celui qui m'entoure, me fait me sentir vivante, grâce à l'éloquence dont je fais preuve, grâce aux écrits, recouverte par l'intention suprême d'arriver jusqu'à l'extrême.

     

    L’écho du silence me submerge, les minutes courent si vite, les secondes, incapables de les ralentir. Accélération nécessaire, mieux qu'un somnifère. Les battements de mon cœur en connaissent toute l’ampleur.  Demain, il sera déjà trop tard pour me retrouver, me retrouver seule dans le noir ; la lueur reste dans mon antre, celle même qui allume le cortège de mes nuits. Que serais-je sans les mots pour le dire, dire combien l'extension des palabres vaut tout l'or de la terre. Les diamants ne sont qu'une âme corrompue, quand on les compare aux fleurs, qui comme des mères nourricières envahissent nos yeux de beauté, notre regard se pose et nos yeux se reposent de toutes ces belles choses. Voilà la vie, le reste nous appartient, le chemin de notre destinée nous est réservé. Toutes voiles hissées, je vogue, vole, court sur l'océan des eaux d'un bleu marine, il fait encore nuit, dans la ferme intention de trouver le mystique mystère de la vie.

    Le ciel et l'océan, la terre et ses mystères. La mer telle un cratère... Sujets infinis, jusqu'à l'infiniment indéfini.

     

    Mes nuits sont à vous. Sans tabou, avec amour, je suis un infime rayon de soleil sans détour, et sans retour, comme la rivière qui se jetât dans le lit, à un moment bien précis ; je suis les ondes, la houle, le flux et le reflux, la source, le fleuve, puis la vague écume des nuits, sans repos et sans merci.

     

    Mardi 14 février, Saint-Valentin me tient éveillée, 3h58.

     

     

  • Dorémifasido!

    Le jour décline, et tandis que je m’incline devant le spectacle de la vie, le soleil n’en finit pas de m’éblouir. Je suis la lumière de la nuit transcendante et imposante. Tout est normal, tout, même si les températures atteignent les degrés les plus bas, je constate la beauté que nous envoie l’éclat depuis les cieux. Armée d’une boite à images, je n’en finis pas d’immortaliser l’instant présent, culminant à des années lumière d’ici, de là. Ce n’est rien d’autre que le jour qui s’enfuit. Le soir qui revient furtivement, éclaté, éclatant de luminescence, flamboyant, merveilleux et mobile, le temps d’un éclair, d’un coup interstellaire, versant, versatile, ce sont les moments volubiles, ceux qui me font vous écrire, toutes voiles dehors, je suis le cours de mon propre décor. Alphabet explosif, je suis la mélopée des champs d’honneur, l’oreille aux aguets, j’écoute cet air flamboyant de beauté, Haydn est parmi nous. Les Ut éloignent Belzébuth, toujours près du ciel, les notes sont un arc-en-ciel magique de la beauté qui s’exécute. La voix des anges, le toit du monde, l’île des elles, les ailes des iles, qu’importent les dissonances, tant que la traversée de la flûte nous enjoint de ses tumultes. Les mots sont le signe des cymbales, des symboles qui s’envolent ; le la toujours là, tout est à mi, amis de la musique classique, classieuse, merveilleuse, semblant venir des dieux, d’un olympe vertigineux, le violon virevolte, c’est le bruit de la vie. C’est fa, facile, s’il le veut, c’est doré sur le sol, effaré, dorémifasido, est le mot qu’il me faut.  Dans la lumière opaque d’un soleil fainéant, la nature à ses prétendants, rien ne saurait se suspendre, la vie continue, le gel l’accompagne. Injonction d’une mortelle saison que nous envoie le reflet d’un ciel intimement éclairé, par un soleil finement laminé. La luminosité se fait plus douce, et le soleil nacré danse une valse folle à perte de vue, celle du ballet incessant d’un hiver qui lentement nous encense, nous foudroie, nous intercepte, nous accepte, puis nous réchauffe, l’air malicieux du froid qui s’habille de douceur, le scintillant à l’intérieur des cœurs, il fait bon, la musique effeuille sa comédie, et adoucie nos maux les plus purs. Cela n’est rien d’autre qu’un étrange échange entre la banquise et nos terres plus marquées que jamais d’un emprunt rapporté. Oui, l’air est gelé, le froid est déployé, profitons-en pour laisser s’exprimer les jolies choses et l'ombre de la folie, écouter de tout notre être, le carnaval majestueux des musiques divines. La sublime intervention des violons de Liszt, vénérable valse qui nous prend le cœur, l’âme et l’esprit. Tout est entendus, la joie, la peine, le chagrin et ses emblèmes, le temps est au je t’aime. Les nuages comme des aloses défient l’aquarium que le ciel est devenu. Le gris ressemble à des écailles, le rose décline sa palette de nuances extrêmes, chaque heure à sa propre nature vivante. Jamais de nature morte, elle est bien vivante la cérémonie rayonnante. La comédie de la lumière éclaire l’obscure froideur de l’hiver à son paroxysme, décidemment, le jour décline. L'air d'une musique détend, l'air du  temps, l'air glacial, l'air austral, tout est presque normal.

  • Astral...

    Faiseur de beautés, créateur pour amateur de charme éclairé, cette photographie est un appel à la frugalité des temps modernes. Plus rien n’a d’importance. Le temps d’un instant enchanteur où le ciel reflète un état d’apesanteur, dans un éclair, léger et fort à la fois, la voie du Seigneur s’agite avec ardeur, tout est clair, limpide et lumineux. Le plaisir des yeux est en faction, il vous illumine, vous transporte dans une seule et unique voix. La voie céleste délicieuse et miraculeuse d’une luminosité qui n’en finit pas de vous enlacer dans ses rayons d’où l’on devine et ressent une chaleur lointaine et le chant des sirènes. Sensualisme à volonté, le temps fait sa dictée, il s’exprime de tous ses prismes. Il n’y a pas de faute, pas besoin de corrigé, le merveilleux a parlé. Le soleil se montre, un court instant, c’est le chant des océans qui se déploie, dans un ciel enchanté, juste le temps de décrire son essaim, volubile et si fin, si délicat. Oh oui, enveloppe moi de ta lumière divine, celle qui fait de moi sa cariatide, me jette dans le vide, un vide  sans fond, loin des dangers de la facilité. Le vide des émotions funestes, j’aperçois à l’horizon,  le dessin de ta création. Je prends alors mon stylo, et tente de voler haut, très haut, à côté des nuages, du soleil et de son ramage. Je suis la vie qui m’incendie, un instant de folie contrôlée, et je m’élance du grand escalier, celui qui monte au paradis, ou descend en enfer, qu’est-ce-que cela peut bien faire ? Lorsque le divin vous ouvre ses bras, s’abandonner à sa loi, et se laisser nimber de ses bras imprégnés de force tranquille, loin des impures pensées. Dieu, le Très Beau n’appartient qu’à toi, tu es la majesté, l’empereur, le magicien, laissant tomber furtivement quelques flocons neigeux, lumineux et feutrés, le temps est à notre portée. Le temps n’est qu’un siècle qui se serait égaré, dans le plus généreux des hasards passés. La nature doit être visitée, sans cesse, s’imprégner de toute sa beauté, et garder dans son cœur les trésors que forme le décor. La magie des images,  au fond des yeux, la jeunesse des cieux qui tous les matins du monde se refait une incroyable beauté et se farde d'éclairages, le feu du ciel vient de faire son entrée. L' Impétueux et magistral côté astral.

  • Pour toi Seigneur...

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    Que Dieu Tout puissant entende mes prières

    Qu’il illumine le Verbe et la Foi

    Que je reste toujours moi-même

    Celle qui dit souvent "je t'aime"

    Que Dieu vers qui j’avance à grands pas

    Soit le témoin de mes dires

    Même si je ne suis que simple sbire

    Que Dieu entende ma prière

    Celle de rester vivante le plus longtemps possible

    Qu’il m’accorde ce à quoi je suis utile

    Qu’il fasse de ma vie un endroit où il fait bon vivre

    Par delà les montagnes, les vallées, les prairies,

    Qu’il fasse de moi une éclaircie, 

    En ce jour de l'Epiphanie

    les Rois mages m'ont distribué de sublimes images

    L’amour au bord des yeux

    Me transporte à chaque vision des cieux.

     

  • Le songe de mes rêves

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    Étendue au bord d’une rivière, j’entendais le clapotis, le doux murmure de l’eau quand elle s’enfuit. Je sentais l’herbe encore humide de la gelée du matin, des gouttelettes perlaient de chaque côté des feuillages, tout au bord du rivage. Autour de moi, les arbres semblaient me toiser de leur hauteur, semblant toucher les cieux de leur altitude majeure, maquillés de quelques champignons, comme des grains de beautés à la racine de leur pied. Les quelques rafales de vent rendaient l’air plus frais, plus piquant, plus vivifiant. J’étais dans le berceau de la vie, et mon âme ne voyait que des éclaircies.                                                          

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    Le soir commençait à poindre et les couleurs du ciel étaient celles dont on ne se satisfait jamais .Tant de beauté devant mes yeux étaient un spectacle merveilleux. Je laissai se balader mon regard, cà et là. Le soleil se cachait derrière les montagnes, et le ciel paraissait prendre feu, mes yeux ne se contentaient jamais de ces couleurs divines, dans lesquelles mon âme remplissait  la foi que je nourrissais au Seigneur, plus présent que jamais dans les chênes et les peupliers. Les cieux fardaient le paysage et les teintes étaient exceptionnelles et sublimes. Je sais, je parle beaucoup de Nature, mais comprenez moi, c’est dans ma nature…Le reste est dérisoire quand on a à portée de vue autant d’éclats et de fortunes. Je savais que Dieu me regardait, je sentais sa présence autour de moi, en haut, en bas, Dieu était là. Personne ne me croyait, mais j’étais la seule à qui il présentait un ciel de paradis. Des poissons venus d'autre horizon, semblaient nager dans le gigantesque aquarium du firmament.

    Pour ne rien manquer de cette symphonie aux couleurs inachevées, je me levais et courais après le coucher du soleil, car je sentais qu’il était temps pour lui d'aller briller vers d'autres continents. Je ne délire pas, je suis, je suis tout ce que je vous dis. Mon esprit s’enflamme comme un brasier sur lequel le vent souffle, mon cœur est aux aguets, rempli de munificences, infiniment. Je me presse, je cours, je vole dans cet air épuré où tout m’ensorcelle. Je veux tout partager avec vous, alors je précipite ce pourquoi je subsiste, ce pourquoi je persiste, ce pourquoi je résiste.

    Les mots sont des reflets où l'écarlate et le pastel se mêlent à l'aquarelle, l'aquarelle du ciel, à nulle autre pareille.

  • Les yeux dans les cieux

    Palette de couleurs, à jamais dans mon cœur ne se soustrait…

    Mon âme exprime sa vision colorée sur les cieux azurés qui s’enflamment, dès lors que mes yeux le réclament. Les tons sont donnés, les teintes, jamais éteintes, toujours en fusion, sans jamais de confusion,  s’abandonnent au hublot de mon bijou à création, parfaite palette d'esthète, dont je ne suis que l'interprète. Le sublime, l’ocre, les bleus, l’écarlate, le turquoise radieux, jamais ne ternissent l’ardoise d’un ciel sur lequel indéfiniment,  je m’épanche avec attention. Les pierres précieuses ont pris modèle sur le grand tissu de la vie. Le saphir et  le rubis, l'émeraude, le turquoise et l'aigue-marine sont les gardiens du temple où le précieux se décline, là où les dieux gardent jalousement une kyrielle, une mine d'ocre et de nuances savamment éclairées. 

    Je mélange passion et beauté, dans la clarté d’un ciel en érection dès le lever du jour, le ciel à toujours ses raisons. Une éclaircie serait presque une hérésie. Il est à lui seul un avantage de beautés sans âge, forces de la nature qui fait que rien ne dure, exceptée la beauté que Dieu nous fait partager selon ses humeurs ; les nuages changeant de couleurs au rythme éclaté que le soleil veut bien leur donner. Au rythme du vent, au rythme du temps, au rythme des saisons, arc-en-ciel à profusion. Les cieux sont condamnés à la plus belle des couleurs. Leur palette est celle d’un artiste peintre, un maniériste, un impressionniste ou un romantique, tous les courants picturaux en sont les témoins, celui qui quelquefois joue du clair-obscur,  sans jamais n’user de teinture. C’est une peinture sans peinture, un tableau sans artiste, le ciel est la plus belle et la plus grande toile que l’on ne finira jamais d’enluminer. Il n’y a plus qu’à lever les yeux, et contempler les cieux, où le splendide courtise le radieux, et flatte le chevalet des dieux.

  • Nous sommes...

    pierre,feu,poème,foi,dieu,amour, félicitéNous sommes la pierre pour nous abriter

    le feu pour nous réchauffer

    et l'amour pour nous y lover

    Nous sommes tous des enfant bénis

    descendants directs du paradis

    des croyants infinis

    ignorants quelquefois, car indécis

    Nous sommes l'amour, le partage et la joie

    le bonheur, la félicité et la foi

     l'humilité et la gentillesse 

    nous sommes tout cela

    des chercheurs de tendresse

    Que cette année soit celle de l'Amour

    celui que rien ne peut altérer

    soyons heureux et le chemin de la vie

    nous mènera droit au paradis terrestre

    pour y faire quelques bonnes actions

    il nous sera donner en récompense

    le bonheur de vivre, et de respirer

    sur terre et sur les océans

    nous aurons alors toujours vingt ans.

     

  • Pensée pour ceux...

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    Image crédit Pileface (Rimbaud par Ernest Pignon-Ernest)

     

    Pensée pour ceux

    Ceux qui ont faim ceux qui ont froid

    Ceux qui ne sourient plus parce que le malheur a frappé à leur porte

    Ce n'était pas un jour comme les autres...

    Je pense à eux, ceux qui manquent de tout et n’ont plus envie de rien

    Ceux pour qui Noel est un jour parmi tant d’autres

    Ou même moins,  un jour bien pire que les autres

    Je pense à ceux que plus rien n’inspire

    Ceux qui n’ont plus goût à la vie

    Qui ne croient plus à la magie d’une simple éclaircie

    Ceux à qui on ne dit jamais merci

    Et à ceux qui sont déjà partis

    Ceux qui  ne verront plus les images de la vie

    Ces photos où tout le monde sourit

    Les moments doux les moments forts

    Les moments où l’on dit encore

    Tous ces instants que l’on réforme

    Pour qu’au final ils prennent forme

    La mémoire au galop, qui tiendra la distance

    Entre le premier jour et celui de la dernière danse.

  • Entre chien et loup...

    Quelquefois les images se suffisent à elles-mêmes

    Il n’est point de nécessité à les intensifier

    Leur vivacité est telle que les décrypter serait presque un blasphème

    Laisser la poésie parler, la beauté déliée à une sincérité extrême

    Les couleurs comme uniques présages

    Enflamment ma vie et mes pages

    Dont je me glorifie sans orgueil

    Les cieux et rien qu’eux, leur bleu colorant mon recueil

    Font de ma vie une éternelle éloquence

    Font de mes jours un appel à l’espérance.

     

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  • Ciel d'or -Le feu du ciel-

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    Ciel d'or

     Splendeur de choses rares

    Jamais ton ciel ne s'égare

    Tout n'est qu'accord parfait

    Entre le jaune et le mordoré

    Ciel d'or

    Réminiscenses de couleurs et de sens

    Comme un volcan en fusion

    Tons écarlates à profusion

    Couleurs divinement belles

    Ciel d'or

    Tu m'ensorcelles!

    Le pourpre et la nacre ne font qu'un

    Les nuances gorgées de soleil

    Jouent des accords majeurs sur l'étendue des merveilles

    Que rien ne saurait davantage sublimer

    Pas même le coeur le plus pur

    Tous les goûts sont dans ta nature

    Ciel d'or

    A ce jour ma plus belle vue

    A la nuit tombée persistera ta beauté nue

    Dans les méandres de ma mémoire

    Dans les tréfonds de mon âme

    Mon poème te réclame

    Et j'y verrai quelques flammes

    C'est alors que les mots auront leur charme

    Ciel d'or

    Jamais ne s'endort.


  • Toi... La spirale

    Photo Jim Brandenburg

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    Tourbillon infini de blancheurs épanouies

    De spirales enneigées d’un paysage sans âge

    Force de la nature tournoyante et aguerrie

    Jamais ne s’aventure au milieu de présages

    Jamais ne circonscrit à ton doux visage

    Toi, homme qui ne saurait me mettre en cage

    Toi, homme de ma survie, moi, petite sauvage

    Toi l’homme avec qui je vis éloignée du rivage

    Toi, l’histoire de ma vie, mon ode à la poésie

    Muse, éternelle rêverie loin de tout clivage

    Ton nom porte à lui seul le plus beau des courages.