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Poésie - Page 5

  • Aux larmes, citoyens!

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    Quelle belle journée, me suis-je dis au lever

    Un ciel à portée de main, le soleil au rendez-vous

    Resplendissait de ses plus belles raies

    Je songeais alors à photographier de splendides cailloux

     

    Puis le "tonnerre "soudain gronda

    Le bruit des fusils résonna au dehors

    Et la vie d'un seul coup bascula

    Et changeât les hommes en matadors

     

    Les brutes épaisses étaient en liesse,

    Les bourreaux, les tueurs armés

    Affamés de chair fraîche,

    Avaient repris leur chemin de vanité

     

    Quelle curieuse émotion fit battre mon cœur

    Encore inspirée par les saisons en émoi

    Malgré la résonance des animaux, en pleurs

    Le calme, je gardais au plus profond de moi

     

    Les vandales de la nature et de la reproduction

    Les chasseurs de l'inutile et de l'horreur

    Avaient repris leur fusil de malheur

    Malgré cela,  mon  armure, par leur trahison, jamais ne "désarmera"!

     

    Dieu seul sait, entend, connaît, voit

    Le réceptacle de la terre qui tournoi

    Et lorsqu'ils iront en enfer, ces chasseurs de Terre

    Pour y brûler, ce sera alors le souhait de Saint-Pierre

    Dans une ultime prière.

     

    "Je fais pourtant partie d'une famille de chasseur..."

  • Création d'un nouvel album de photos...Cadeaux de Dieu

     

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    Vivre, voir, renaître

     

    En se baladant, quelques merveilles éclaboussèrent nos yeux

    Les offrandes de Dieu sont à la réminiscence

    Surgissant à notre vue et à nos sens

    Merci Seigneur!

    Que la Nature est belle quand on sait la regarder

    Ne jamais cueillir ou ramasser

    Juste saisir le moment tel qu'il s'offre à nous

    Sans l'abîmer, mais simplement l'aimer.

    Le bonheur assaillit nos coeurs

    Et la Vie nous revient, et nous faisons corps avec Elle

    Quelle communion de beauté nous déploie ses ailes!

    Les saisons éclatées prennent de l'amplitude

    Qu'il en soit toujours ainsi, cascade de plénitude

    Effusion de chaleur et de joie, malgré l'hiver

    Qui arrive à petits pas, symphonie de la Vie

    Merci Seigneur!

    Tu nous charges d'Amour

    Et nous livres de partages

    Pour l'Eternité, pour toujours

    Peu importe les âges, peu importe le jour.

     

     

  • Arbre de vie

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    A l'instant, dans le jardin

    La nature a ses splendeurs 

    elle nous offre et nous tend son coeur

    telle une peinture à la beauté éternelle

    tel un ange déchirant le ciel

    elle recouvre nos vies d'un sentiment universel

    celui de la contemplation

    celle qui dessine à l'horizon

    le parfum des saisons

    Dieu, que vivre il fait bon!

    enivre moi encore

    par tes bras par ton corps

    enveloppe moi de tes plus beaux décors.

  • Le soir descend...

    La nuit se lève, avec pudeur

    sans faire de bruit

    elle remplit les coeurs

    et lave les esprits

    la lune chassera nos soucis

    et les étoiles effaceront nos pleurs

    quelle belle éclaircie!

    L'instant présentIMG_0364.jpg

  • Mes deux vies... Dessin de Victor Hugo "La clef est ici, la porte aussi."

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     "His clavis, alias porta"

     

    Après avoir virevolté dans de faux paradis

    d'avoir trouvé la joie dans la décadence et les interdits

    Dieu me donne une seconde chance, une seconde vie

    je ne veux plus flirter avec la mort dans mes poches

    Adieu les excès, et adieu ses soupirants de débauche

     pendant qu'ils s'éloignent,  un sentiment nouveau approche

    recouvre mon âme d'une nouvelle ère

    le temps est à la prière, autentique et sincère

    cela semble étonnant pour ceux qui m'entourent

    de m'entendre dire "tout n'est qu'Amour"

     

    Virage de bonté et de sacrifices, ô mon Dieu

    j'ai si peur de rejoindre les Cieux

    je veux encore aimer, chanter et semer la joie

    les mots me reviennent presque malgré moi

    quand la peur me dévore je sens dans mon corps

    une erreur qui doucement s'évapore

    et me rend heureuse car je porte en moi la quintessence des Dieux

     

    Hermès me protège, dans mes voyages solitaires

    le fils de Zeus, au mal saura me soustraire

    Vous, qui lisez ces lignes

    sachez que je vous devine

    et mes incantantions ne sont que sagesse

    adieu folie, bonjour tendresse

    que le chemin que je prends

    soit la fin de nos tourments

    la flamme sacrée des bougies

    quand vient le soir, éclaire mes nuits

    et la paix dans mon âme me fait sourire

    je ne vendrai pas mon empire

    car riche je suis, riche d'amour et d'harmonie

    Bible, Mythologie et Divine Comédie

    comblent le sens qui manquait à ma vie

    je vais toucher l'Infini.

     

  • La Nature s'exprime...

    Dame Nature semble en deuil et pourtant

    elle se repose

    les portes du Ciel ne sont jamais closes

    les Dieux nous parlent, mais tout bas

    entendons les, écoutons la 

     

     

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    A l'instant 

  • Ma prière

    Toi, Seigneur, fais de la terre un endroit où il fait bon vivre

    Chasse les démons des âmes impures

    Que  la souffrance des Hommes s’estompe par ton aide

    Que les animaux n’endurent  plus les pires sévices

     

    Toi mon Dieu, ne les laisse pas me corrompre

    Quand parfois ma foi s’amenuise

    Dans les souffrances les pires

    Je les entends rire, les satyres  

    Fais de moi un être de félicité

    Qui sait répandre la bonté et l’authentique croyance

    Pour tous ceux qui partent en avance

    Et donne aux autres une autre chance

     

    Quand le doute s’installe et que le Ciel s’entrouvre

    Donne-moi chaque jour la résurrection

    Que le courage emplisse mon cœur et mon esprit

    Fait de moi un être de bravoure et de transmission

    Par la poésie, la prose et l’imploration

     

    Éloigne-moi des épreuves quand le malin ressurgit

    Et chasse le doute de mon esprit

    Toi, l’Eternel Père à la pureté divine

    Fais de moi une guerrière sans arme ni épine

     

    Sois à mes côtés pour l’éternité

    Je n’ai pas honte de t’aimer.

     

     

     

     

     

     

  • Le temps de vivre

    Le temps de vivre

    de respirer à plein poumon

    un air pur qui m'ennivre

    cheveux au vent, ça sent bon

    la nature à ses prétendants

    je prends mon temps

    je lui offre ma vie

    comme une prière d'enfants

    j'implore Dieu mon Ami

    pour les êtres que je chérie

    pour la planète entière

    et celui qui m'est cher

    tout n'est qu'Amour

    je ne ferai pas demi- tour

    le Bien et seulement lui 

    je me noie, pourtant à la surface

    j'apprends la patience dans la joie

    celle que rien n'efface

    au plus profond, infiniment acquise

    si vous saviez comme il est bon

    d'alimenter l'oraison de la genèse

    ne pas refaire le monde

    ne plus souffler sur les braises

    mon coeur inonde moi de joie

    dans cette nature si féconde

    dont je me nourris à chaque seconde

    à chaque instant, je prends mon temps

    Riez, moi, je sourirai!

     

     

     

     

     

     

  • Il est temps à nouveau...

    Le soleil a tout changé

    ciel sans nuages et

     herbe printannière à côté de la grange.  

    un bonheur intense me revêt

    besoin de solitude étrange

    je me promène dans la clairière

    cueille de l'origan 

    c'est la saison des saveurs

    ma chienne se prélasse avec ardeur

    "Pégase" est au pré tout près de moi

    rien ne saurait me faire défaut

    pas même les mots, soit!

    je sens la présence d'un amour infini

    celui qui vous encense sans faire de bruit

    détendue et sereine j'ai la foi

    je remercie le firmament nocturne

    sous lequel j'ai marché cette nuit

    les étoiles m'ont rendu à moi-même

    merci la vie! Que je t'aime!

  • ..."des rubans autour de l'alphabet...sur les pianos du coeur et les violons de l'âme" :


  • William Blake 1757-1827 "The Divine Image" :

    "Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile" W.Blake

    Extrait de "Songs of Innocence" 1789blake, poésie, image, peintre, art,littérature

  • Les "Belles" années: "Je suis comme je suis" sur un texte de Jacques Prévert

    Juliette Gréco

  • Les cahiers de Malte Laurids Brigge de Rainer Maria Rilke :

    « Je crois que je devrais commencer à travailler un peu, à présent que j’apprends à voir. J’ai vingt-huit ans et il n’est pour ainsi dire rien arrivé. Reprenons : j’ai écrit une étude sur Carpaccio qui est mauvaise, un drame intitulé Mariagequi veut démontrer une thèse fausse par des moyens équivoques, et des vers. Oui, mais des vers signifient si peu de chose quand on les a écrits jeune ! On devrait attendre et butiner toute une vie durant, si possible une longue vie durant; et puis enfin, très tard, peut-être saurait-on écrire les dix lignes qui seraient bonnes. Car les vers ne sont pas, comme certains croient, des sentiments ( on les a toujours assez tôt ), ce sont des expériences. Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d’hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s’ouvrant le matin. Il faut pouvoir repenser à des chemins dans des régions inconnues, à des rencontres inattendues, à des départs que l’on voyait longtemps approcher, à des jours d’enfance dont le mystère ne s’est pas encore éclairci, à ses parents qu’il fallait qu’on froissât lorsqu’ils vous apportaient une joie et qu’on ne la comprenait pas ( c’était une joie faite pour un autre ), à des maladies d’enfance qui commençaient si singulièrement, par tant de profondes et graves transformations, à des jours passés dans des chambres calmes et contenues, à des matins au bord de la mer, à la mer elle-même, à des mers, à des nuits de voyage qui frémissaient très haut et volaient avec toutes les étoiles – et il ne suffit même pas de savoir penser à tout cela. Il faut avoir des souvenirs de beaucoup de nuits d’amour, dont aucune ne ressemblait à l’autre, de cris de femmes hurlant en mal d’enfant, et de légères, de blanches, de dormantes accouchées qui se refermaient. Il faut encore avoir été auprès de mourants, être resté assis auprès de morts, dans la chambre, avec la fenêtre ouverte et les bruits qui venaient par à-coups. Et il ne suffit même pas d’avoir des souvenirs. Il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux, et il faut avoir la grande patience d’attendre qu’ils reviennent. Car les souvenirs ne sont pas encore cela. Ce n’est que lorsqu’ils deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu’ils n’ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n’est qu’alors qu’il peut arriver qu’en une heure très rare, du milieu d’eux, se lève le premier mot d’un vers. »

  • ECLATS DE TOI

    Des éclats de toi se fondent dans des larmes de joie

    L’art et la matière, ce que tu sais faire de mieux

    Dans L’or et la manière, tu t’inspires dans le  fond de mes yeux

    Que tes jeux pernicieux revêtissent mon âme bleue camaïeu

    A chaque battement docile

    De deux cœurs en exil

    Nos vies se déshabillent, se mettent à nue

    Aussi élevés qu’un pied d’estal

    A l’article de l’amour, toujours

    Poursuivant des contre- allées

    Pour te retrouver enfin sur d’autres contrées

    Toujours à l’article de l’amour

    Préférant les détours aux lignes déjà tracées

    Toi, comme seul recours

    Moi, comme seul amour

    Quel est cette ombre sur mes jours défiant toutes lois obsolètes

    Attendre juste un geste de toi, perdu dans ma mémoire refusant la défaite

    Car je sais que l’Amour fusionnel est éternellement à la fête

    Et le temps ne suffira pas à l’oubli

    Rampant sur mes écrits, je sais qui je suis.

     

     

     

  • Cavalier solitaire

     

    Dans mon ciel il y a toi qui galope dans le vent

    Dans mon cœur il y a toujours toi qui me trompe et qui me ment

    Arc en ciel à l’horizon si je changeais de nom

    Ce serait comme un abandon, celui d’une  impossible passion

    Mes cheveux, mes chevaux dansent au gré du temps

    Somnambule évasion bien  au-delà des cons

    Cavalier solitaire

    Où es passé ton révolver

    Et ta peur de l’ordinaire

    Que tu chevauchais naguère

    Ton affection  pour l'éternel éphémère

    Ta peur de Diane si belle guèrierre

    Ton amour fou et ton indifférente amertume

    Tu t’en fous tu galopes tes errances sur le bitume

     

    Cavalier solitaire au regard fier plombant comme une enclume

    Ton talent de cavaleur, là ya une erreur de plume

     

     

    A toi mes prières et mes détours

    A moi tes arrières et tes retours

    A toi mes peines et mes amours

    A moi tes scènes et tes discours

     

     

    Dans mon ciel il y a toi et tes allures

    Dans mon cœur toujours toi et tes blessures

    Arc-en ciel à vue si je te changeais pour un inconnu

    Ça manquerait d’élégance

    Mais là  j’aurais ma revanche

     

     

    Cavalier solitaire

    Rejoins le  ranch, il se fait tard

    Essaie de ne pas être en retard

                         Et range ton pétard, dehors il fait déjà noir.