Quelle belle journée, me suis-je dis au lever
Un ciel à portée de main, le soleil au rendez-vous
Resplendissait de ses plus belles raies
Je songeais alors à photographier de splendides cailloux
Puis le "tonnerre "soudain gronda
Le bruit des fusils résonna au dehors
Et la vie d'un seul coup bascula
Et changeât les hommes en matadors
Les brutes épaisses étaient en liesse,
Les bourreaux, les tueurs armés
Affamés de chair fraîche,
Avaient repris leur chemin de vanité
Quelle curieuse émotion fit battre mon cœur
Encore inspirée par les saisons en émoi
Malgré la résonance des animaux, en pleurs
Le calme, je gardais au plus profond de moi
Les vandales de la nature et de la reproduction
Les chasseurs de l'inutile et de l'horreur
Avaient repris leur fusil de malheur
Malgré cela, mon armure, par leur trahison, jamais ne "désarmera"!
Dieu seul sait, entend, connaît, voit
Le réceptacle de la terre qui tournoi
Et lorsqu'ils iront en enfer, ces chasseurs de Terre
Pour y brûler, ce sera alors le souhait de Saint-Pierre
Dans une ultime prière.
"Je fais pourtant partie d'une famille de chasseur..."