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malheur

  • Ce dont je suis sûre...

    Doucement, j’avance vers la Lumière, je m’agenouille en m’élevant. Je suis dans mon élément. Dieu est universel, Dieu est mort pour nous, alors, je veux vivre pour lui. Et je vivrai, dans la douce éclaircie sur laquelle je prosodie, prenant soin à chaque rendez-vous de laver mes tourments, de donner en partage mon écoute, et ma foi. Je bénis ceux qui souffrent, je prie pour ceux qui sont sur ma route et qui ont faim. Je n’ai pas besoin de toucher de mes yeux la misère humaine dans les rues, dont chaque jour les médias nous envahissent. Je ne la connais que trop bien, par la lecture des journaux, et les actualités redondantes.  Et puis après, que faire ? Se rendre encore plus pauvre que ce qu’on l’est ? Quelle serait la différence ? Le fait d’en parler est d’autant plus hypocrite puisque apparemment, personne n’aurait le pouvoir de changer les choses. Alors, je laisse aux dirigeants, aux instances "supérieures" ce pourquoi on les a élus. La seule manière d’aider les sans-abris est de nous délester de quelques biens? ( encore faut-il en posséder), être malade est devenu un luxe. Cela est scandaleux. Je n’en parlerai plus car je le redis, je trouve cela d’une hypocrisie sans faille. En 2012, nous régressons, et je trouve cela pitoyable.

    Pourquoi, les obsédés du prosélytisme, n'acceuillent -ils pas chez eux un mendiant, celui-là même dont ils parlent tant? Il faut arrêter de culpabiliser les couches sociales moyennes, je le dis sans passer par la case diplomatie. La facilité a ses limites. Assez de cinéma...

    "Moïse et le buisson ardent"

    pauvreté, malheur, milieu, caste, social, politique

                                                       Jaume Huguet 1415-1492

  • Aux larmes, citoyens!

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    Quelle belle journée, me suis-je dis au lever

    Un ciel à portée de main, le soleil au rendez-vous

    Resplendissait de ses plus belles raies

    Je songeais alors à photographier de splendides cailloux

     

    Puis le "tonnerre "soudain gronda

    Le bruit des fusils résonna au dehors

    Et la vie d'un seul coup bascula

    Et changeât les hommes en matadors

     

    Les brutes épaisses étaient en liesse,

    Les bourreaux, les tueurs armés

    Affamés de chair fraîche,

    Avaient repris leur chemin de vanité

     

    Quelle curieuse émotion fit battre mon cœur

    Encore inspirée par les saisons en émoi

    Malgré la résonance des animaux, en pleurs

    Le calme, je gardais au plus profond de moi

     

    Les vandales de la nature et de la reproduction

    Les chasseurs de l'inutile et de l'horreur

    Avaient repris leur fusil de malheur

    Malgré cela,  mon  armure, par leur trahison, jamais ne "désarmera"!

     

    Dieu seul sait, entend, connaît, voit

    Le réceptacle de la terre qui tournoi

    Et lorsqu'ils iront en enfer, ces chasseurs de Terre

    Pour y brûler, ce sera alors le souhait de Saint-Pierre

    Dans une ultime prière.

     

    "Je fais pourtant partie d'une famille de chasseur..."