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Poésie - Page 9

  • La différence

    Assise  à même le sol où la montagne Sainte Victoire Dans sa splendeur intemporelle Devient mon arme éternelle Je contemple ses monts et merveilles Avant que mes vers ne se transforment en poussière L’Animal aristocrate qui chemine vers moi N’est autre que mon Cheval à moi, Le panorama de la puissance faite Roi L’homme de ma vie ne mérite plus le  moindre poème Il est bien blême l’histrion des je t’aime Mon cheval vaut bien un mufle Se croyant infaillible tel le buffle S’il savait la grandeur des épitres et des passions Lui qui n’aime que les chiffres et les additions Il  boirait mes versets  et se convertirait  enfin vers un chemin raffiné de  sincérité Gemini, lui Est, existe, sent, respire Notamment quand mon cœur transpire Pas besoin de mots ni le  langage Quand avec lui je prends le large Mais ne croyez pas tout ce que je dis Puisque l’homme de ma vie et de ma mort N’est autre que mon mari, mon mentor.

  • Le "quatrain" du matin

    J’ai raté le quatrain du matin Je prendrai donc un vers, en attendant : Devant  la volupté de l’énergie créatrice Les secondent  symbolisent  la splendeur de la matrice

     

    Les heures tournent  à vive allure C’est le début de ma torture De mes souvenirs d’antan Je suis la seule dans mon clan L’obsession de l’écriture n’est qu’une Introduction à la culture. Ma plume dessine les lettres sur des feuilles mortes Et défie la raison de mon être qui l’emporte Trempées dans de l’encre de Chine Arabesques ornementales s’inclinent Devant la folie du langage Il faut tourner des pages Pour qu’enfin sorte de notre âme La  fusion des mots, l’effusion de joie, l’abnégation de l’infâme Ne sont qu’une introduction à l’extase de la beauté des phrases.
  • Les romantiques... Léo ferré

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    Ils prenaient la rosée pour du rosé d' Anjou
    Et la lune en quartiers pour Cartier des bijoux
    Les romantiques
    Ils mettaient des tapis sous les pattes du vent
    Ils accrochaient du crêpe aux voiles du printemps
    Les romantiques

    Ils vendaient le Brésil en prenant leur café
    Et mouraient de plaisir pour ouvrir un baiser
    Et regarder dedans briller le verbe "aimer"
    Et le mettre au présent bien qu'il fût au passé

    Ils ont le mal du siècle et l'ont jusqu 'à cent ans
    Autrefois de ce mal, ils mouraient à trente ans
    Les romantiques
    Ils ont le cheveu court et vont chez Dorian Guy
    S'habiller de British ou d'Italiâneries
    Les romantiques

    Ils mettent leurs chevaux dans le camp des Jaguar
    En fauchant leur avoine aux prairies des trottoirs
    Avec des bruits de fers qui n'ont plus de sabots
    Et des hennissements traduits en "stéréo"

    Ils mettaient la Nature au pied de leurs chansons
    Ils mettent leur voiture au pied de leurs maisons
    Les romantiques
    Ils regardaient la nuit dans un chagrin d' enfant
    Ils regardent l'ennui sur un petit écran
    Les romantiques

    Ils recevaient chez eux dans les soirs de misère
    Des gens "vêtus de noir" qu'ils prenaient pour leurs frères
    Aujourd'hui c'est pareil mais, fraternellement
    Ils branchent leur destin aux " abonnés absents.

  • Le musée de mon âme

    8ce6dd1640eeb66d5e395b8a3a7b1a5a.jpgAu cœur de mes entrailles subsiste la pérennité homérique

    Cette clameur lyrique de divinités très lacées

    Où quelques dieux et déesses plus vivants que jamais

    Se dressent,  parlant de beauté, par des sculptures enlacées

    Dans le nihilisme déployé d’un temps retardé qui est le nôtre

    Persiste la beauté frugale, le chant et l’espérance  nous escortent, hédoniques

    Séculaires et damnées, dévotes par défaut, femmes sublimées d’érotisme

    Remplissez ma vie de votre divin lyrisme

    Je ferai  de vos desseins des poèmes qui riment.

    "Le beau est toujours bizarre" Baudelaire

  • Que Pluton m'enlève...

    45671f67de0cdcc8f9b5f6d206955e01.jpgQue Pluton m’enlève et me défasse de toutes mes folies

     Lui,  le gardien des enfers à l’amère souffrance, illuminant mes nuits

    En quête d’un Olympe interdit, bien érigé, pas de Maudits en apparence

     Où jaillissent les vers,  la prose prendra son temps pour tenter sa chance

     Car elle n’a ni Dieu, ni Maître comme le dit Léo, ferrant avec élégance les pieds d’un  Baudelaire en errance

    Blafardes  meurtrissures  ne connaîtront pas de demi-mesure, entonne un air qui chantonne et murmure:

    "Tout en excès,  si vous voulez exister dans un surréalisme fortuné de par sa pureté

    Toujours trop, souvent peu, mais jamais assez, là est le Temple de mes secrets"

    Le temps ne passe pas, il est une rafale d’éternité

     Une sublime crucifixion  entre le rien et le vaut-rien

     Au musée de mon âme la tienne a pris mon cœur en panne

     Et là, souveraine et distante, Perséphone se love Juste au creux de ton alcôve.

  • Sur Mesure

    Nos deux cœurs battent la chamade

    Le rythme est effréné

    La pensée jamais ne se divise

    Même quand elle se tait elle est une balade incessante de sentiments forts

    C’est un défilé subtil, ton portrait tout craché, mon esthète adoré

    Une parade contre le mal qui se défile

    Guidée par la passion  qui se profile, irréductible

    Un bouche à bouche à distance

    Comme une touche d’élégance

    Malgré l’incendie de l’absence.

  • Au secours, Gemini va trop vite!

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     Il a fière allure, mon  symbole à  la noblesse incarnée Sur les chemins communaux entre deux villages provençaux Il a fière allure, mon Seigneur, mon animal au pas cadencé Son regard comme une armure, dessine ses peurs que le galop dissipera plus tard Pendant que sur son dos, ma vie collée à la sienne, revêt son apparat de Parménide Gardes moi encore sur ton dos, le temps d’une cavalcade où mes pensées prendront forme, sans plus de  retard, Dans la nature froissée d’un automne à peine  amorcé, pas même humide, le soleil abonde, je me délecte, la nature est en fête Qu’il est doux de trotter, cheveux aux vents, vie libérée, infiniment ! Je frôle enfin la Lumière, où  mes alleux promènent leurs âmes à l’abri d’un Olivier Qu’il est doux de galoper sans nulle autre arme, au hasard des champs et des vignes, de ce que la terre a gardé de plus digne.  

     

  • 9 semaines et demi...

    947f8e992b94f4cd73c62bed736d0b48.jpgElisabeth, superbe blonde à la sensualité exacerbée
    A déposé sa couronne de beauté jusqu’à ses pieds
    Lui c’est John, fringant bookmaker au sourire ravageur
    Maître des lieux et maître de son cœur
    Son corps et le sien sont en osmose totale
    Celle de la passion fatale
    Mais il croit à la hiérarPendant qu’elle, vivant cet amour comme un art
    Se délite au fil des jours de cet amour si puissant
    Lui collant à la peau comme le veut le dit amant
    Qu’il ne peut qu’être irréversible, ensorcelant est leur nectar
    Autant qu’éphémères sont leurs heures érogènes
    De subtiles sensations ne durent jamais, pas de veine
    Question séculaire du choix de la passion
    Décrite ici avec intentions poétiques et interrogation féerique
    Du pouvoir divin de nous laisser prendre l’eau pour du vin
    Vint le pire juste avant la fin
    La rupture arrive bien trop tôt
    Car Elisabeth avait jeté son étau
    Et tous les spectateurs ce soir là
    Pleuraient dans la salle, et ça, ce n’était pas du cinéma.

  • Tous ces souvenirs

    Tous ces souvenirs qui n’ont plus rien à dire

    Persistent dans la lumière du désespoir

    De leur infâme mélancolie qui tombe à la lueur du soir

    Ils  déposent des bidons de larme pour éteindre ton rire

    Et goudronnent les champs de verdure  où tes sentiments

    S’enterrent à la clarté de la lune pour brouiller le firmament

    Toutes ces jolies choses que trace la déroute de ton âme  en panne

    Comme d’autres tombent en amour un soir de brume

    Et oublient leur mal-être qu’avait tracé leur plume

    Sur le grain d’un papier en flamme qui t’allume

    Tu te fourvoies en cassation et fait appel à la grâce

    Là où la  damnation t’avait offerte un jour de disgrâce

    Comme le ton empêtré de ta poésie d’écorchés

    Où la dénégation de la critique qui danse

    N’est autre que la sentence de ta dernière chance.

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  • EMPHASE

    Ils ne comprendront jamais

    Le pourquoi de tes phrases

    Le cours de tes idées

    Le comment de tes emphases

    Ils ne sauront jamais

    Les volutes de l’absolue vérité

    Le plaisir sous  la souffrance

    Que tu traînes depuis ton enfance

    Ils n’adhéreront jamais

    A la fuite de ta mémoire en fumée

    Sans nuance le fruit de tes errances

    Ils diront que tout ça n’a pas de sens

    Je ne pourrais jamais

    Comprendre leur vanité

    Accepter leur ignorance

    Dégradation de l’art de leur existence

    Toi seul du haut de tes bas qui dansent

    Ta conscience comme seule importance

    Pourras-tu apprendre du haut de tes cimes

    Et gravir l’art de la rime ?

     
  • Révélation

    Je demande à la clémence de me rendre la clé de l'indépendance

    là, où je prendrai en considération l'amour et sa crucifixion

    à nulle autre pareil le cortège de mes émotions

    virevolte sur l'arpège de votre portée d'intentions

    où une seule note vaut tout l'amour que je vous porte

    et j'aurais pris connaissance du changement du temps et de sa sensibilité9acac73d42ca0257334934e96908e5ca.jpg

    prônant le verbe aimer dans toute sa sincérité

    à la croisée de notre chemin, j'attraperai votre main

    et changerai votre bouche en  baiser de Rodin

    mon amour vient de l'au-delà et mes lèvres sont aux abois

    votre amour est intact et moi je manque de tact

    ça ne rime à rien, et mon âme mystique

    joue pour vous la musique impudique de mon coeur léthargique.

     

     

  • Lettre pour celui que j'aime

    Je bois des litres d’indépendance

    Que la source a laissé à la science

    Le temps de m’abreuver de vos sentences

    Ainsi, vous me laissez seule

    Moi, femme dans mon linceul

    Je détourne les pages de mon recueil

    Et vous invite à l’amélioration conflictuelle

    Je ne peux me passer de vous et vous en profitez

    Et quoi que vous disiez je suis prosternée

    Devant tant d’austérité

    Mais qu’importe le temps puisqu’il ne défile

    Que sur mes grandes espérances, jugées inutiles

    Que la vie vous soit agréable sans moi

    Voilà mon choix !

    Mais que vous ne m’aimiez plus

    Est une perte qui ne m’est pas due.

    Vous faites un pas en avant

    Même derrière je reste devant.

     

    Valérie

     

     

     

     

  • Introduction à la lecture

    Des livres ouverts à la préface, m’amènent à briser la glace :

    Il n’est point de pire mystère que l’assaut littéraire

    Et poursuivant mon ascèse comme une ascension à un  diocèse

     Cent et uns ouvrages m’ont pris en otage

     Devant la vastitude de l’encyclopédie des écrits

    Je continue le carnage sacré de l’esprit

    La pensée est devenue un luxe, et le luxe s’est mis à penser  

    Intrinsèquement de mon moi engourdi  voici ce qui s’ensuit :

    Des pages  sautent comme d’autres  s’exportent

    La beauté des phrases croulent sous le firmament  d’un  soleil levant

    Et je reçois en cadeau les messages subliminaux

    De mes auteurs évocateurs  de chimériques idéaux

    De la bible à connotation anesthésiste

    Aux grimoires ensorcelants d’un espoir évanescent

    Des  narrateurs prônant un alphabet hallucinant de vérité

    Mais diffamatoire de  par sa complexité

    Me jurent que c’est ici que se trouve mon impure destinée

    Ma cure de jouvence passera  par l’éloquence travestie  d’une armure

    Ou perdrait  tout son sens, ainsi le drame ferait vaciller mon âme et ses fêlures

    Chaque matin ma boite à lettres sera mon coffre fort épistolaire :

    Le renfort de mes nourritures célestes et spirituelles

    Une cargaison de manuels qui empestent l’éternel :

    La pensée universelle dressée comme seul étendard

    La lecture de mes avatars ne doit jamais avoir de retard.

  • FRACTALE ATTRACTION

    Devant  l’écran aurifère  et extatique

     

    Des éclats de couleur ornent mon horizon chimérique

     

    En une multitude de tons psychédéliques

     

    Kaléidoscope nuancé de paradis et d’émotion inique

     

    Subliminales pensées mise à l’index

     

     Devant le rythme des nuances abstraites

     

    Peu à peu des ombres se dessinent, secrètes

     

    Et la clarté s’illumine, divine et connexe

     

    Devant tant de beauté, je m’explique

     

    Esthète devant le ciel de mon logiciel

     

    L’éternel désir du beau et du vrai

     

    Taraude la vue de mes  pensées

     

    Subjective attirance d’un panthéon coloré

     

    Où se dressent quelques éphèbes vénérés

     

    Les dieux de l’illusion et quelques amphitryons

     

    Dressent et subliment la  fractale attraction de mes intentions.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • ANONYME

                                                                       

    Je suis toujours ailleurs et si peu ici

    Je vis d’amour et de nulle part Je suis la lucidité à chaque mépris Et l’irréel à chaque coin d’égard Oisive comme l’oiseau sans ses ailes déployées Pensive comme un lit sans elle déprimée Je cultive par écrit Les méandres de la vie Et  récolte les saisons Des années chargées d’émotion Eternelle vagabonde pensive Amoureuse passive Le  tout et le  rien Dévoile mes chagrins Sans qui je ne suis rien Je reste fidèle à la lune d’un soir Où les étoiles font leur devoir En scintillant sans sourciller De diamants éparpillés A chaque future seconde Je déploie ma profonde nature De  mon moi et de sa littérature Je désactive le compteur du temps  précieux Et  vit  dans l’antan de mes alleux Dans mon éclat céleste, la béatitude N’est  qu’un éclat d’habitudes Et que le feu qui m’anime Prenne en otage chacune de mes rimes En bas à droite de mes écritures Je ne dépose jamais de signature. TOUS DROITS RESERVES PAR BERGMANN VALERIE – 03/07/2006