Elisabeth, superbe blonde à la sensualité exacerbée
A déposé sa couronne de beauté jusqu’à ses pieds
Lui c’est John, fringant bookmaker au sourire ravageur
Maître des lieux et maître de son cœur
Son corps et le sien sont en osmose totale
Celle de la passion fatale
Mais il croit à la hiérarPendant qu’elle, vivant cet amour comme un art
Se délite au fil des jours de cet amour si puissant
Lui collant à la peau comme le veut le dit amant
Qu’il ne peut qu’être irréversible, ensorcelant est leur nectar
Autant qu’éphémères sont leurs heures érogènes
De subtiles sensations ne durent jamais, pas de veine
Question séculaire du choix de la passion
Décrite ici avec intentions poétiques et interrogation féerique
Du pouvoir divin de nous laisser prendre l’eau pour du vin
Vint le pire juste avant la fin
La rupture arrive bien trop tôt
Car Elisabeth avait jeté son étau
Et tous les spectateurs ce soir là
Pleuraient dans la salle, et ça, ce n’était pas du cinéma.