Pour ne pas regretter toutes ces années qui nous ont vues passer
Enivrons-nous de la beauté du monde et de la poésie qui gronde
De toutes parts, de tous côtés, rien de plus beau en somme. VB
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Pour ne pas regretter toutes ces années qui nous ont vues passer
Enivrons-nous de la beauté du monde et de la poésie qui gronde
De toutes parts, de tous côtés, rien de plus beau en somme. VB
Telle la Grande Comédie de la Vie...
Mais qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance !
Que Pluton m’enlève et me défasse de toutes mes folies
Lui, le gardien des enfers à l’amère souffrance, illuminant mes nuits
En quête d’un Olympe interdit, bien érigé, pas de Maudits en apparence
Où jaillissent les vers, la prose prendra son temps pour tenter sa chance
Car elle n’a ni Dieu, ni Maître comme le dit Léo, ferrant avec élégance les pieds d’un Baudelaire en errance
Blafardes meurtrissures ne connaîtront pas de demi-mesure, entonne un air qui chantonne et murmure:
"Tout en excès, si vous voulez exister dans un surréalisme fortuné de par sa pureté
Toujours trop, souvent peu, mais jamais assez, là est le Temple de mes secrets"
Le temps ne passe pas, il est une rafale d’éternité
Une sublime crucifixion entre le rien et le vaut-rien
Au musée de mon âme la tienne a pris mon cœur en panne
Et là, souveraine et distante, Perséphone se love Juste au creux de ton alcôve.