Ah, comme il fait beau, comme l’air est pur !
Allongée dans les herbes folles
Le soleil lumineux réchauffe mes gerçures
Un extrait de printemps furtif et miraculé
Nous offre la plus belle des hautes écoles
Celle de la vie et de la nature éclose
Le ciel est d’un bleu incroyablement éblouissant
Et la Belle verte caracole, cabriole furtivement.
Le vent a finit par s’endormir après avoir tant soufflé !
Il laisse place à un silence inachevé
Entre Vivaldi et le chant des oiseaux
C’est sûr il serait de trop !
Sise dans les herbes sauvages
La simplicité au creux des mains
Une fleur blanche et solitaire m’encourage
A contempler le moindre détail
Les couleurs du temps forment alors un éventail
De splendeurs et de décors sans âge
Et les journées passent si promptement
Que le futur est presque sans intéressement
Fermer les yeux et se laisser aller
Au doux partage des dons avérés.
Entourant nos vies qui en dépendent,
Tout n'est qu'à prendre, rien n’est abscons.
Il fait beau, ça sent bon,
Tel un jour de « leçon»
Tel un jour parmi les quatre saisons
Voilà mon InVitation!
« Le paradis est intérieur à l’âme. » André Chastel