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Au fil de l'odyssée

Au fil de l’odyssée dans laquelle mon état faisait sa route

Je me mis à divaguer sur quelques bonheurs que la vie fait  sans doute

Étayant un avenir obscur et sans éclairci                    

Je me mis à écrire et tant pis si le sens s’en trouvât noirci

La beauté des choses peut souvent prendre le chemin de quelques métamorphoses

Il n’y a qu’à regarder la beauté des roses !

Par quelques vers par quelques rimes embellir la déprime

La décrire au figuré comme au pire, en faire tout un empire

Pour ne pas tomber dans une oisiveté déferlante écumant mon esprit embué

Obsession totale à analyser chaque détail éparpillé

De peur que le non-sens ne croule nonchalamment                                       

Sur l’âme de mes tourments et ce pour longtemps

Je pris mon clavier comme punching-ball                                 

C’était là son onirique et meilleur rôle

C’était ça l’exaltation suprême pour garder mon emblème

Ne puis-je découvrir plus vive satisfaction que des mots qui devant moi font des additions ?

Quel serait le titre qui me servirait d’épitre ?

Tout ceci n’était au fond que des jours en sursis

Dans lesquels je baignais mon esprit

Et ce pour une longue vie

Car de l’étoile je n’avais que la toile, et si je brillais,  ce fut  par des artifices

Je ne serai jamais un poète commis d’office.

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