
Je tiens tout d’abord à remercier tous les gens qui se sont attardés sur mon blog ; cela me fait chaud au cœur… Il a besoin de tellement d’amour, d’attention, mon cœur ! Je dis merci à ceux qui ont aimé, comme à ceux qui n’ont pas apprécié le site. L’important est de savoir que vous êtes là, qu’importe les commentaires, cela n’est pas l'essentiel. En période de crise, restrictions générales !
Puis, je remercie L’Eternel, de me donner la santé, ou du moins, de ne pas aggraver son état. Car comme je l’ai dit précédemment, un de mes organes, celui que l’on appelle le cœur, semblait être en mauvaise posture.
Je dus passer une scintigraphie du myocarde, dont je reviens il y a quelques minutes…
Après une peur plus ou moins aigüe, selon les secondes, j’étais presque certaine qu’il y aurait un souci, le cardiologue le pensait également, j'ai su. Dieu merci, après trois heures d’attente, d’examens, d’imageries, et test à l’effort, on me dit que je n’avais rien. Ouf, quelle joie, j’en embrassai le médecin, du reste, un Monsieur très sympathique, un rien comique. Il me dit, une fois les résultats en main, que mon cœur n’avait rien d’anormal. Donc, pas d’infarctus en prévision, du moins, par pour le moment.
On ne se rend jamais compte quand on est en forme, combien est précieuse la santé ! On n’imagine pas qu’elle puisse nous lâcher, alors on abuse des bonnes choses, se pensant invincible, tant et si bien, que lorsque l’inverse se produit, on se trouve dépourvu devant l’irréparable. Nous n’avons qu’une vie, et la préserver fait parti des principes que l’on a souvent tendance à oublier. Il faut que la " faucheuse" montre le bout de son nez pour que l’on sache tout cela, et toutes les souffrances qu’elle peut occasionner. Je célébrerai chaque jour le fait d’être vivante. Même si je ne peux plus festoyer comme par le passé, même si je ne suis plus tout à fait la sportive que je fus, cela n’est plus important. Lire, écrire, contempler, visiter de beaux monuments, (surtout les cathédrales, je voudrais toutes les connaître, toutes ces merveilles architecturales qui jalonnent notre beau pays), voilà désormais ce à quoi je prétends. La Passion démesurée pour l’Art… Tout n’est et fut que démesure, de plaisirs en excès durant la moitié de ma vie, alors, une passion saine, est réellement ce que à quoi je ne pouvais qu’aspirer, après ma quarante cinquième année. Je ne parle pas de mes chers animaux, mes amours...
Je dois malgré tout rajouter, que ce goût du savoir, ne m’est pas tombé sur la tête d’un seul coup. Il a toujours été présent, mais d’autres passions, beaucoup moins glorieuses, se présentèrent à moi, avant d’avoir compris le véritable sens d’une vie, la mienne en l’occurrence.


Je vous proposerai toutes les splendeurs intérieures dans un album, très bientôt. Ce monument déborde de  trésors inconnus du grand public, moi-même, je n'étais jamais entré dans ce sculptural édifice, à l'instar de pas mal de marseillais, et vraiment, cela en vaut le détour. Beaucoup de jeunes se promenaient humblement; je discutai avec pas mal de gens, à mi-voix.

Je ne peux plus écouter de variétés françaises, ce n'est pas un mystère. Ces chansons si chères à mon coeur, sont devenues des textes à prétexte afin de le faire pleurer. Non, depuis que la mort et le deuil frôlèrent ma vie, et semblent poursuivre leurs ambitions, je ne puis plus entendre toutes ces mélodies illustrées par de si beaux textes. Leurs harmonies et leurs mots si tristes par leur véracité, non, je ne puis plus les écouter, tous les Ferré, Biolay, Clerc, Aznavour, et tant d'autres au talent divin, je leur dis au revoir, pour ne pas sombrer dans le désespoir. Mon état liturgique se nourrit désormais de musiques classiques, Bach, Debussy, Vivaldi, Jancek, Wagner, Mozart, Beethoven, Chopin ou Verdi (pour ne citer qu'eux) m'accompagnent dans des instants de nostalgie choisie. Malgré les tons parfois graves de la grande musique, je reste sur mes gardes car aucun mot ne saurait me ramener à mes souvenirs. Le silence et la solitude sont des monts de plénitude sublime et précieux. Il n'est pas besoin d'en rajouter.

L’émotion est rationnelle, des analyses scientifiques le prouvent. Des liens avec la raison sont présents. Ainsi sont-elles en rapport avec la situation. Je prends le cas, vous l’aurez remarqué, du soleil, car notre système nerveux dépend de ce que l’on voit. Cet astre si précieux est vital, de par la chaleur qu’il dégage, ainsi que par la beauté de ses rayons, qui nous éblouissent. La vision que nous portons sur les choses est symbolisée selon la vue de ceci ou de cela. Jusqu’à notre processus cognitif, fondé sur la logique de ce qui nous est possible de percevoir. Je ne parle que de ce dont je suis capable d’expliquer : Pourquoi mon être est-il précisément en osmose avec les saisons, le temps, le climat ?  Pourquoi tout cela m’est-il devenu vital, aussi soudainement ?
 est inébranlable tel l’airain

